Zoom News (388)
En réponse claire au communiqué conjoint de la CEDEAO, l’UNION AFRICAINE et l’ONU par son bureau en Afrique sud sahélienne en cette date du 4 Octobre 2017, le peuple togolais doit dire « NON !». Et en cela, le « non » catégorique face à la supercherie internationale, est un droit naturel qui devient un devoir politique d’exercer le principe de souveraineté du peuple pris dans son identité intrinsèque et vitale.
ONU, UA, CEDEAO ne tuez pas notre dignité de Togolais, ne bafouez pas notre honneur de peuple promis à la gloire, l’or de l’humanité. Fonctionnaires internationales, épousez la vertu universelle de l’intérêt général des peuples, éloignez-vous des vices sectaires qui concèdent des privilèges clandestins aux minorités voraces et égoïstes qui sèment la désolation arbitraire et cruelle dans l’humanité entière.
Respecter le Primat de la Souveraineté !
Sachez-le, nul ne peut mettre la légalité versatile, malléable, douteuse et changeante au grée des circonstances économiques et stratégiques au dessus de la souveraineté substantielle qui est permanente et identitaire à un peuple. Notre socle social et notre culture locale multimillénaire dépassent le droit circonstanciel et arrangé.
En démocratie élémentaire, le droit par la loi républicaine est une commande que le peuple passe auprès de ses représentants. Et cette demande de service n’est rien de plus qu’une délégation de compétence. C’est de cela qu’il s’agit. Ce n’est pas en aucune manière une substitution de statut souveraine que de confier à des députés de faire des lois.
Ainsi conclu, lorsque le député, missionnaire, devient un scélérat, un félon ami du tyran, le peuple peut et doit le dessaisir de cette compétence déléguée. Le peuple reste toujours souverain et peut retirer par la voie la plus naturelle et la moins couteuse en temps et ressources qu’il trouve, c’est-à-dire la descente dans le forum, l’agitation de l’agora, la manifestation radicale sur la place publique, la rue.
Fondée sur ce principe acquis, la souveraineté de fait prime sur la légalité artificielle. Sachez-le encore. Vous feignez de ne pas le savoir déjà - le débat politique au Togo est, depuis le 19 Septembre 2017, sorti des salles de négociation, des loges d’arrangement, des temples de légiférassions et des cours d’assise pour se porter et se camper dans la rue.
Une fois encore, au Togo, le débat politique est désormais dessaisi des politiciens. Il a quitté le champ de la légalité pour se loger dans le creuset de la légitimité naturelle, il est dans la masse populaire et tient à y rester jusqu'à résorption totale de la volonté du peuple.
Les circonstances qui ont forcé le peuple à retirer et sortir le débat de tous les lieux commodes de dialogues pour le camper dans les rues ne sont plus à démontrer. Vous en êtes conscients. Le régime de dictature du Togo a échoué sur 11 années de tolérance à satisfaire la demande du peuple pour mériter son minimum de confiance. Le régime a refusé par ruses et subterfuges de faire les reformes démocratiques adéquates.
Le peuple en a tiré la conclusion logique et y applique toutes les conséquentes : le régime doit rendre le tablier dans l’immédiat. Ceci est un acte de souveraineté élémentaire par le moyen primaire, la voix populaire exprimée à nue et à cru par la rue.
ONU, UA, CEDEAO, Sortez de Votre Contradiction, S’il Vous Plait
Dans le paragraphe 5 de votre communiqué conjoint, CEDEAO, UNION AFRICAINE, ONU vous demandez aux acteurs politiques togolais de continuer les discussions en respectant la volonté du peuple. Oui, ‘’RESPECTER LA VOLONTE DU PEUPLE’’. Que dit donc le peuple ? Le peuple demande le retour à la CONSTITUTION DEMOCRATIQUE ORIGINALE DE 1992.
Si ce principe de demande souveraine est compris et doit être respecté, alors pourquoi conseillez-vous un referendum sur un texte de loi fondamentale qui ne respecte pas la volonté du peuple ? Un texte unilatéral voté en solo par le parti du tyran désavoué par le peuple ? Vous êtes en contradiction interne dans votre communiqué.
Ce n’est pas vertueux de votre part. Vous entretenez la confusion par le double langage. Dans ce sens le peuple togolais a le sentiment que vous vous mettez avec malice du côté de l’oppresseur. Nous en sommes venus à croire que vous donnez la chance à la minorité tyrannique de faire avancer son agenda, son dessein de rester et durer encore au pouvoir. Nous disons « NON !»
Nous réclamons la constitution de 1992 dans son esprit et dans sa lettre, sans délai, par voix souveraine simplifiée, la masse populaire. Nous resterons dans la rue et dans la fronde permanente jusqu'à satisfaction !
Souvenez-vous de ce qui a fabriqué Napoléon. Ce ne fut pas bon pour l’Europe.
New York, le 04 Octobre 2017
Michel KINVI
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Sociologue Consultant, Essayiste Engagé
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Written by ERIC K. ALOVORLa police zimbabwéenne a arrêté un journaliste qui avait écrit dans un article que la Première dame du pays, Grace Mugabe, avait donné des habits d’occasion, dont des sous-vêtements, à des sympathisants du pouvoir, a rapporté mardi une ONG.
Kenneth Nyangani, journaliste du quotidien privé NewsDay, est en garde à vue depuis lundi soir à Mutare (est), selon l’Association des avocats des droits de l’Homme du Zimbabwe (ZLHR).
Il est susceptible d‘être poursuivi pour “diffamation”, a ajouté la ZLHR dans un communiqué.
Selon le journal NewsDay paru lundi, un député du parti au pouvoir, la Zanu-PF, a distribué pendant le week-end à des sympathisants des habits donnés par Grace Mugabe.
J'ai rencontré la Première dame et elle m'a donné ces vêtements pour que je vous les remette. J'ai des slips pour vous. On m'a dit que la plupart de vos slips ne sont pas en bon état, donc venez prendre aujourd'hui ce qui vous a été alloué.
“J’ai rencontré la Première dame et elle m’a donné ces vêtements pour que je vous les remette. J’ai des slips pour vous. On m’a dit que la plupart de vos slips ne sont pas en bon état, donc venez prendre aujourd’hui ce qui vous a été alloué”, a expliqué le député Esau Mupfumi, cité par NewsDay.
“Nous avons des chemises de nuit, des sandales, des habits, venez et servez-vous. Cela vient de la Première dame Grace Mugabe”, a ajouté le parlementaire.
De nombreux Zimbabwéens sont contraints d’acheter des habits d’occasion en raison de la crise économique dans laquelle le pays est plongé depuis plus d’une décennie.
Ces habits proviennent généralement de pays occidentaux et transitent par le Mozambique, avant d‘être importés au Zimbabwe.
En 2015, Harare avait interdit la vente de vêtements d’occasion afin de protéger l’industrie textile locale, mais était ensuite revenu sur cette décision.
Amnesty International a appelé mardi à la libération “immédiate et inconditionnelle” de Kenneth Nyangani, dont la détention est “une tactique délibérée pour l’intimider ainsi que les autres journalistes”.
L’objectif des autorités zimbabwéennes est, selon Amnesty, “d’envoyer aux journalistes le message (…) qu’ils doivent s’autocensurer plutôt que d’exposer la vérité”.
Le Zimbabwe est dirigé d’une main de fer par Robert Mugabe, 93 ans aujourd’hui, depuis l’indépendance du pays en 1980. Son épouse Grace Mugabe défraie régulièrement la chronique, notamment pour son goût du luxe et ses accès de colère.
BRIGITTE ADJAMAGBO JOHNSON : « C’EST UN COMMUNIQUÉ QUI NE TRADUI...
Written by Nono, FMLiberte , LomeLa coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise vient de réagir par rapport au communiqué conjoint qu’ont produit ce mercredi l’Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel (UNOWAS).
Dans une interview accordée à Global Actu, la coordinatrice de cette coalition, Brigitte Adjamagbo Johnson estime que ce communiqué n’est pas clair. «Nous constatons une incohérence qui ressemble à un parti pris que l’on cache mal. Nous constatons par la même occasion que le représentant spécial des Nations Unies signe un communiqué qui est en contradiction avec ce que son patron demande depuis New York ».
Dans tous les cas, a-t-elle poursuivi, le peuple togolais continuera la lutte. « Il se battra pour obtenir ce qu’il veut », a-t-elle ajouté.
Elle a aussi profité de l’occasion pour répondre au ministre de la Sécurité et de la protection civile, Yark Damehame qui disait ce soir devant la presse, dans un point de la manifestation de l’opposition, qu’à Lomé, il n’y a eu dans les rues que 7.000 manifestants.
Ce soir, une information vient de tomber. L’UA, la CEDEAO et l’UNOWAS ont pris un communiqué conjoint dans lequel il est demandé aux acteurs politiques de l’opposition de saisir l’occasion du projet de loi de révision constitutionnelle, pour faire avancer les réformes constitutionnelles. Les 3 organisations demandent également au gouvernement de fixer une date pour le référendum. L’avez-vous lu ?
Effectivement, j’ai lu ce passage dans le communiqué et j’ai lu un autre dans lequel les institutions appellent au dialogue. Je pense que c’est un communiqué qui ne traduit pas une position très claire. De deux choses l’une. Soit ces institutions demandent qu’on aille au référendum et dans ce cas, il n’y a plus de dialogue ou elles demandent qu’on aille au dialogue pour voir dans quelle mesure donner satisfaction au peuple. C’est un communiqué qui n’est pas du tout clair.
Nous constatons une incohérence qui ressemble à un parti pris que l’on cache mal. Nous constatons par la même occasion que le représentant spécial des Nations Unies signe un communiqué qui est en contradiction avec ce que son patron demande depuis New York.
La demande du peuple est légitime. Ce à quoi nous nous attendons, c’est que la communauté internationale soit aux côtés du peuple, qu’elle appelle franchement, comme le Secrétaire général des Nations Unies l’a fait à travers son porte-parole, au dialogue pour donner satisfaction au peuple. Je voudrais saisir cette opportunité pour rappeler que ce que le peuple demande, c’est le retour à la Constitution de 1992 avec ses implications. Le peuple ne fait qu’essayer d’achever la lutte qu’il a commencée depuis le début des années 1990.
Je souhaiterais que la communauté internationale prenne toute la mesure de la profondeur de ce mouvement et qu’elle prenne position en faveur du peuple qui aspire vivre dans un pays démocratique, à l’alternance et à en finir avec 50 ans de règne d’une seule famille.
Nous continuerons la mobilisation et nous sommes sûrs que la communauté internationale, au fur et à mesure, prendra la mesure de ce qu’il se passe au Togo en ce moment. Nous sommes prêts au dialogue comme le Secrétaire général des Nations ou le Groupe des 5 y a appelé et nous attendons que nous ayons l’opportunité de discuter de comment réinstaller la Constitution de 1992 et que nous puissions discuter des implications de cette Constitution.
Dans tous les cas, pour le peuple togolais, la lutte continue. Il se battra pour obtenir ce qu’il veut.
Le ministre de la Sécurité a rencontré la presse ce mercredi soir pour faire le point de votre manifestation. Il disait qu’à Lomé, il y a eu un peu plus de 7000 manifestants dans les rues. ?
(Rires). Il vaut mieux en rire. Je laisse la presse lui répondre et nous aurions préféré qu’il investisse toute son énergie à assurer la sécurité des Togolais, à faire en sorte que les manifestants non seulement manifestent en sécurité et qu’ils rentrent chez eux en sécurité aussi. Ce qui n’est pas le cas. On vient de me signaler, on va le vérifier encore, qu’après la dispersion des manifestations, des manifestants auraient essuyé des gaz lacrymogènes sur le chemin de retour. J’aurais aimé qu’il assure la sécurité des manifestants. Je suis en train d’essayer de faire la lumière pour avoir davantage de précision.
Que va-t-il se passer demain ?
Demain, nous retournerons dans la rue et j’exhorte le ministre de la sécurité à venir avec des lunettes qui lui permettront de voir clair. Nous avons l’intention d’organiser une autre marche qui sera la marche de la colère.
Crise au Togo: l’UA, la CEDEAO et l’UNOWAS lâchent l’opposition
C’est une première dans la crise politique qui secoue le Togo depuis le 19 août dernier. L’Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel (UNOWAS) viennent de prendre position.
Pour ces trois (3) organisations réagissant par la voie d’un communiqué conjoint, le projet de loi de révision de la Constitution en ses articles 52, 59, 60 et 158, pris en conseil des ministres et adopté par les députés de la majorité à l’Assemblée nationale est « une étape importante pour mettre le Togo en conformité avec les normes démocratiques reflétant les meilleures pratiques en Afrique de l’ouest ».
Par conséquent, les trois organisations régionales appellent les acteurs politiques togolais de l’opposition à « saisir cette occasion pour faire avancer les réformes constitutionnelles ».
Cette position, à n’en point douter, ne plaira pas à la coalition de l’opposition togolaise qui a mobilisé dans les rues de plusieurs localités du Togo, les Togolais, aux fins d’obtenir le retour à la Constitution de 1992. On peut même dire sans risque de se tromper que cette position commune des trois (3) organisations est un désaveu pour les revendications faites par cette opposition en ce qui concerne les réformes politiques au Togo.
Les institutions africaines demandent le Togo de se diriger vers un référendum et en appel à la bonne foi de l'opposition à aller vers des discussions.
L’opposition qui est dans les rues tient jusqu’alors à un retour à la constitution de 1992. En marche aujourd’hui, elle prévoit une autre marche demain 5 octobre, une marche qualifiée de colère et « d’assaut final. »
Pour rappel, l’UA est présidée par Alpha Condé de la Guinée, la CEDEAO par le président togolais, Faure Gnassingbé et l’UNOWAS par le Ghanéen, Mohamed Ibn Chambas
Guinée: L’opposition guinéenne a rempli les deux grandes routes de...
Written by Saidou DIALLO - FMLiberte Conakry, Freetown, MonroviaLa marche de l’opposition Guinéenne prévue ce mercredi 4 octobre s’est tenue et à Conakry et à l’intérieur du pays, le chef de fil de l’opposition s’est réjoui de la mobilisation sur l’autoroute Fidel Castro et sur la route le prince.
Face aux journalistes Cellou Dalein Diallo n’a pas cassé sa satisfaction pour la réussite de cette marche qui a été interdite par le gouverneur de la ville de Conakry le General Mathurin Bangoura et autorisée tard la nuit du 3 octobre 2017 par le président Alpha condé. « Ma satisfaction est à double titre d’abord, la mobilisation des militants et sympathisants c’était une marée humaine, mais aussi la sympathie des gens qui n’ont pas pu marcher, même les zones considérées comme fiefs du parti au pouvoir RPG nous applaudissaient, ils étaient très content de nous, c’est pour dire que les guinéens en ont assez de ce régime de l’impunité. Et aussi il n’y a pas eu des morts, ni un caillou jeté ou des injures qui ont été proférée à l’endroit de personne c’est un bilan particulier aujourd’hui, mais malheureusement on a encore des difficultés à se débarrasser de certaines mauvaises habitudes comme celle de tirer sur les manifestants » a expliqué le chef de fil de l’opposition guinéenne.
En parlant de la marche à l’intérieur du pays Cellou dalein Diallo déplore la mauvaise attitude des autorités préfectorale de Kankan, la région natale du président Alpha condé « à l’intérieur du pays comme Labé , Mamou, pita, Kindia, Dabola, les gens sont sortis massivement malgré que c’est à 10h qu’ils ont su que la marche est maintenue, mais à Kankan, ils ont maintenu l’interdiction de la marche ce qui est déplorable c’est que le préfet de Kankan est issu de la société civile Aziz Diop qui dit que comme la marche c’est pour dénoncer l’impunité il n’a jamais eu de morts a Kankan par les forces de l’ordre donc Kankan ne doit pas se manifester contre l’impunité comme si nous sommes pas dans une nation, ce qui se passe au dernier village de la guinée doit concerner tous les guinéens ce qu’on appelle l’unité nationale , solidarité nationale » a indiqué le leader de l’union des forces démocratiques de guinée UFDG.
Tikpi Atchadam demande à Faure Gnassingbé de choisir entre la grande porte et la petite. C’est plus qu’un ultimatum. Le président du PNP parle pour tous les Togolais, l’écrasante majorité des Togolais, et tous se retrouvent dans ses paroles interpellatrices. Dans toutes les villes et campagnes, sans exception, c’est ce nom qui circule sur toutes les lèvres. A voir ces foules immenses qui se déversent dans les rues, de Lomé à Dapaong, la marge de manoeuvre du régime RPT/UNIR est des plus minces. Pendant trop longtemps, le Togo vit sous un système où ce sont les gouvernants eux-mêmes qui incarnent la négation de l’État, sèment la pagaille, bafouent l’éthique du vivre ensemble, réfutent sans états d’âme la parole donnée et n’hésitent pas, pour parvenir à leurs desseins de siphonage des deniers publics, à recourir aux supplices et aux meurtres. En politique, ça ne se pardonne pas. On ne dialogue pas avec de tels dirigeants. On les pend haut et court. C’est ensemble et parlant d’une seule voix, sous la bannière d’un leader qui fait l’unanimité, Tikpi Atchadam, que les Togolais sont décidés à clouer aux piloris Faure Gnassingbé et sa clique. Les Togolais, dans leur soif de ressembler aux autres peuples d’Afrique de l’Ouest, veulent faire la peau, non pas seulement aux gouvernants indélicats, mais aussi à tous les niaiseux qui s’accommodent d’un pouvoir vomi qui navigue entre déni et imposture, entre négationnisme et travestissement, et pour qui les défaites les plus cinglants deviennent de hauts faits, la dépendance de l’aide financière étrangère, des titres de gloire. Faure est dans une mauvaise passe. A défaut de faire appel à la raison, il file bonnement son mauvais coton. A ses risques et périls. car, aucun soldat ne pourra le sauver. La victoire et la gloire sont au peuple souverain!. Toujours.
Kodjo Epou
Washington DC
USA
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Politique en Guinee: Mathurin interdit la marche de l’opposition pr...
Written by Saidou DIALLO - FMLiberte Conakry, Freetown, MonroviaLa marche de l’opposition prévue demain mercredi sur l’autoroute Fidèle Castro est interdite par les autorités de Conakry. C’est le gouverneur de la Ville de Conakry Général Mathurin Bangoura qui donne la nouvelle ce mardi au cours d’une réunion entre le gouvernorat, la sécurité et les organisateurs.
«Contrairement aux autres marches, l’entretien que nous avons eu aujourd’hui avec l’opposition, nous leur avons signifié, compte tenu du fait qu’en l’espace d’un mois, il y a eu plusieurs marches et il y a une semaine on a enterré deux morts après une marche qu’on a qualifié de pacifique, nous nous sommes dit qu’il n’était pas opportun que cette marche ait lieu sur l’autoroute. Cela a été signifié à l’opposition ».
Et déjà Docteur Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG (principal parti de l’opposition guinéenne) contacté par nos confrères réagit en disant : « Pour le moment, nous avons écrit aux autorité et on n’a pas reçu un courrier-réponse qui nous indiquerait les bonnes raisons pour lesquelles on annulerait cette marche ! Donc, c’est vous qui dites que la marche est interdite… »,
Guinée : Le fils d’un homme d’affaires kidnappé à Conakry : se...
Written by Saidou DIALLO - FMLiberte Conakry, Freetown, MonroviaL’information a été révélée ce matin du 3 octobre 2017 dans l’émission d’une Radio de la place . Abdoulaye Djibril Barry, fils d’un des grands hommes d’affaires de la Guinée a été enlevé il y a de cela 72 heures dans le quartier Kipé. Les ravisseurs conditionneraient sa libération au paiement de la somme 200 000 dollars.
Les enquêtes sont en cours en vue de libérer Barry, selon le commandant Mamadou Alpha Barry, porte-parole de la gendarmerie, qui a d’ailleurs évité de rentrer dans les détails de cette enquête. Convaincu que les ravisseurs l’écoutent, il leur a adressé : » libérez Abdoulaye Barry, on sait où vous êtes « .
Selon le porte-parole de la gendarmerie, les ravisseurs utilisent le numéro de téléphone de leur victime pour réclamer leur rançon.
La police s’est aussi impliquée dans l’enquête, et son porte-parole, le commissaire Boubacar Kassé, a promis que tout sera fait en vue de libérer Abdoulaye Djibril Barry.