Zoom News (388)
Togo: Faure Gnassingbe pris en otage par son propre camp / regime
Written by ERIC K. ALOVORNouvelle figure de l’opposition, Tikpi Atchadam souhaite « une union d’action autour d’un seul et même objectif pour faire tomber le régime ».
Inconnu du grand public il y a quelques semaines encore, l’opposant togolais Tikpi Salifou Atchadam, 50 ans, fondateur en 2014 du Parti national panafricain (PNP), a déboulé sur la scène politique au début de l’été. Originaire du centre-nord du pays, jusqu’alors considéré comme une chasse gardée du pouvoir, il a réuni plusieurs milliers de personnes dans un stade de Lomé et organisé une manifestation, le 19 août, qui a relancé un vaste mouvement de protestation demandant des réformes institutionnelles, dont l’objectif avoué est le départ du président Faure Gnassingbé, qui succéda à son père Gnassingbé Eyadéma, indéboulonnable chef de l’Etat de 1967 jusqu’à sa mort en 2005.
Le président a proposé une réforme constitutionnelle limitant à deux le nombre de mandats et restaurant le principe d’une élection à deux tours. Pourquoi cela est-il insuffisant ?
Tikpi Atchadam: Les Togolais veulent en finir avec la mainmise de la famille Gnassingbé sur le pays. La réforme revient à instaurer – dans les faits si ce n’est dans le texte – une Constitution monarchique puisqu’il pourrait se présenter en 2020 et en 2025 dans un contexte d’élections manipulées. Mais les Togolais viennent de montrer leur détermination en sortant comme jamais dans les rues le 19 août, puis les 6 et 7 septembre. Tout ce qu’ils demandent, c’est de vivre normalement comme au Bénin ou au Ghana, alors qu’ici il n’y a plus de système d’éducation, de santé. Manger pose problème.
On ne lui fait plus confiance, même s’il dit qu’il ne se représentera pas en 2020. Dorénavant, on ne croit plus en sa parole. En 2005, il a dit « je suis l’homme des réformes », puis il a promis de « ne plus faire couler le sang pour des raisons politiques », annoncé « la décentralisation » et enfin de « réconcilier les Togolais avec eux-mêmes ». Au bout du compte : rien.
Ce que nous lui disons, c’est d’arrêter son mandat en 2017, mener des réformes et organiser des élections générales anticipées dont il serait le garant sans y participer. Nous ne voulons pas couper la tête de Faure, il dispose d’une expérience dont le pays peut avoir besoin.
N’est-il pas prisonnier du régime mis en place par son père ?
C’est lui qui décide de tout. Mais sa soif du pouvoir le rend sourd. Il a hérité du Togo comme un paysan du champ de son père. Les barons du régime sont ses métayers, ils lui doivent tout, mais c’est lui qui a le pouvoir. Il lui suffit d’un discours de dix minutes pour rompre le cycle de violences qui existe dans ce pays depuis 1963. S’il le fait, s’il renonce au pouvoir, il sort par la grande porte. Les Togolais sont prêts à pardonner. Sinon, il en portera la responsabilité.
Ne craignez-vous pas une réaction violente de l’armée ?
L’armée d’aujourd’hui n’est plus celle de son père. Elle est mieux éduquée, plus ouverte. Les mentalités ont évolué. Il faut seulement leur faire prendre conscience qu’ils appartiennent, eux aussi, au même peuple togolais, qu’ils connaissent les mêmes difficultés, la même misère. C’est ce que j’appelle la théorie du mouton et du piquet. Le mouton, ce sont les Togolais. Le piquet, c’est l’armée. Le piquet n’a pas la conscience de son état ni du fait qu’il est lié au mouton par la même corde. Il faut lui en faire prendre conscience, ou alors il sera arraché de terre, comme cela s’est passé au Burkina Faso.
Par le passé, l’opposition s’est perdue dans des luttes intestines. Pourquoi échapperiez-vous à ce même mal ?
La question de l’hégémonie ne nous intéresse pas au PNP. Il y a aujourd’hui, non pas une coalition, mais une union d’action autour d’un seul et même objectif : faire tomber le régime. Ensuite viendra le temps de la campagne électorale et d’un combat à la loyale. Alors, on parlera des programmes.
Chronique de Kodjo Epou: Dr Kangnikoé Bado révèle le RPT/UNIR à l...
Written by Kodjo Epou
Les édifiantes précisions d’un maître. En grand témoin et fin connaisseur, Bado décortique le droit et les faits. Suivez-le: Rétroactivité ou non-rétroactivité de la loi constitutionnelle au Togo- Que dit le droit? Sur la revendication actuelle du Peuple togolais portant sur le retour à la Constitution de 1992, nous écoutons un argument récurrent de la part des membres du gouvernement et des responsables du parti au pouvoir (UNIR) selon lequel, le retour à la Constitution de 1992 ne peut produire d’effet rétroactif. En tant que juriste togolais, une telle prise de position m’interpelle à plusieurs égards.
Tout d’abord, le principe de la non-rétroactivité de la loi est un principe bien connu qui s´applique essentiellement en matière pénale. Mais là aussi il y a des exceptions. Point n’est besoin ici de faire de longs développements sur la loi pénale la plus douce qui est rétroactive.
Ensuite, ce qu’il convient de clarifier et de rappeler est que le principe de non-rétroactivité ne s'applique pas en droit constitutionnel. En matière constitutionnelle, si l'intérêt général le justifie, le constituant originaire ou dérivé peut adopter une loi qui produit des effets rétroactifs.
Enfin, je dois apporter une précision ici : le principe de la rétroactivité de la loi constitutionnelle a été déjà consacré par la Cour constitutionnelle du Togo (Voir Décision N°E-002/03 du 06 Mai 2003). En effet, à l´approche de l’élection présidentielle du 1er juin 2003, l’Assemblée nationale du Togo a révisé des dispositions fondamentales de la Constitution le 31 décembre 2002. Plus précisément, le législateur constitutionnel a introduit à l’article 62 de la Constitution une condition restrictive de résidence non prévue par la Constitution de 1992. Le requérant, l’opposant Gilchrist Olympio, a soutenu que la condition de douze (12) mois introduite par la loi constitutionnelle du 31 décembre 2002 et entrée en vigueur dès le 1er janvier 2003, aurait dû être votée au plus tard le 29 mai 2002 afin de permettre à tout citoyen quel que soit l’endroit où il se trouverait de se mettre en conformité avec la nouvelle disposition constitutionnelle. Le requérant a dénoncé la rétroactivité automatique de la loi et la violation du principe de l’égalité des citoyens devant la loi. La Cour constitutionnelle, saisie de cette question, a indiqué que l’obligation de résidence dans la nouvelle loi constitutionnelle était d’application immédiate, rejetant par ce fait la requête de l’opposant et confirmant que le principe de la non-rétroactivité de la loi ne s’applique pas s'agissant d'une loi constitutionnelle. Du coup, Gilchrist Olympio a été écarté de la compétition électorale du 1er Juin 2003.
En résumé, la Cour constitutionnelle a déjà établi l’application du principe de la rétroactivité de la loi constitutionnelle dans l’ordre constitutionnel togolais. Par ailleurs, la Haute juridiction constitutionnelle a rappelé par la même occasion que si elle refusait d’appliquer ce principe, elle porterait atteinte au caractère général et impersonnel de la loi.
Quelle conséquence a cette décision de la Cour constitutionnelle dans la situation politique qui prévaut au Togo en ce moment ? La conséquence immédiate c'est que le retour à la Constitution de 1992 au nom du principe de l'effet rétroactif consacré par la Cour constitutionnelle du Togo emporte la démission du chef de l'Etat actuel. Car l'article 59 originel de la Constitution de 1992 précise in fine que : « En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats ».
Faure Gnassingbé ayant déjà exercé plus de deux mandats, son maintien au pouvoir constituerait une violation fragrante de cette disposition de la Constitution. Tout argument contraire porterait atteinte au caractère général et impersonnel de la loi comme l'a relevé á juste titre la Cour constitutionnelle togolaise dans la décision ci-joint.
Pour ne pas rabaisser le niveau du débat intellectuel et juridique, je tenais à apporter cette clarification.
Je pense que quand les principes n'ont pas changé, le raisonnement ne doit pas varier selon les intérêts!
Je pense que quand les principes n'ont pas changé, le raisonnement ne doit pas varier selon les intérêts!
Kangnikoé Bado, Docteur en Droit public et Chercheur à l'Institut Max Planck
Commentaire: Qu’on arrête ces aberrations saugrenues qui veulent faire croire que le retour à la loi de 1992 est dirigé contre untel ou unetelle. Le droit est dit, ici, s’appuyant sur des épisodes réels, concrets et traçables. Ces faits que les lugubres griots du système ne peuvent pas nier revèlent comment en voulant toujours dribbler les autres sur la gauche, le RPT/UNIR s’est pris les pieds dans le tapis et, bel et bien, dans l’engrenage de ses propres mensonges à répétition bref, à son propre piège. Comme quoi, il y a toujours plus rusé que soi: à bon chat bon rat.
Lu pour vous par:
Kodjo Epou
Washington DC
USA
Guinée: les violences basées sur le genre au centre d’un forum
Written by Saidou DIALLO - FMLiberte Conakry, Freetown, MonroviaIl était l’objet d’attirer l’attention de l’opinion publique sur les violences basée sur le genre (VBG), qu’un forum appuyé par l’UNFPA en collaboration avec le ministère de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance s’est déroulé lundi 18 septembre 2017 à Conakry.
Selon l’enquête nationale sur les violences basées sur le genre, le taux de prévalence des VBG est de 97% en Guinée. Cette initiative des femmes Africaines ministres et parlementaires vise une grande mobilisation des intervenants pour lutter contre ce phénomène afin d’insuffler une nouvelle dynamique dans les violences basées sur le genre. Il s’agira d’amorcer un travail en réseau et d’échanger sur les expériences réussies en vue de développer des synergies d’action à haut impact national.
Mariam Sylla, ministre guinéenne de l’action sociale et de la promotion féminine n’est pas passée sur le dos de la cuillère pour dénoncer cette pratique, « Depuis plus de 10 ans nous avons engagé cette lutte, mais le résultat des études montrent toujours que les violences existent et persistent dans le pays, alors que c’est un Etat qui a ratifié toutes les conventions qui protègent et font la promotion des droits des femmes et de l’enfant », a déploré la ministre guinéenne de l’action sociale et de la promotion féminine.
Pour le partenaire, le fond des nations unies pour le développement UNPA, par la voix de son représentant en Guinée, Cheikh Fall s’est exprimé sur la persistance du viol.
« Le viol d’enfants, de filles et des femmes s’est multiplié ces derniers temps à une échelle inquiétante, sur l’étendue du pays. 2 ans, 6 ans, 10 ans, 12 ans, 14 ans, 16 ans, est souvent l’âge des victimes alors les agresseurs ont un âge compris entre 20 ans à 60 ans » a-t-il rappelé.
Saidou Diallo
Faure Gnassingbe or Winnie, the Flu: TO BE DASHED & SLANTED
Written by Ben DjagbaWhere dwells our fate! The so-stagnant stalemate within Togo benefits no-one, almost. When people decry, one is to ear [SIC] the echoes of the crying souls. Two tugs stare angrily at each other. The winner takes it all. We the people of Togo echo, no injustice along our fateful wills. The people of Togo speak and spew the regime of Gnassingbe. There is a flare-up, every so often. The militia’s heart hardened, evil-commanded will fire at all cost; the cost penniless fortifies us. To our understanding, nothing more or less will make the iron-seated unmoved. The regime is hardened to the cries of its people. We will retaliate with mushroom marches, the firing rifles and the artillery barrage are just what makes up believe that negotiating with the crooks and cronies is not an option for our freedom. We march to dislodge the regime and kaput it from the ground up.
As over and over, as ever, there are deaths. An add-on to those thousands who lost their lives so-tragically in the fight for freedom in Togo. The past moves us not to surrender. Nor is the current status-quo a lesson learned. Nothing moves beyond. Nothing is archived until something is achieved. The RPT-UNIR utterly pointless resistance to grasp to power is the confrontation that no-one can resolve, but only through the unified resistance of Togolese.
Game theory, as explained by Thomas Schelling, “Two or more individuals have choices to make, preferences regarding the outcomes, and some knowledge of the choices available to each other and of each other’s preferences. The outcome depends on the choices that both of them make … There is no independently ‘best’ choice that one can make; it depends on what the others do.” And we will not compromise any longer. They will maximize their gains in any and all things - negotiations.
Individuals, groups, states and other entities negotiate for a variety of reasons: to resolve conflict, to gain an advantage, to achieve amicable relations, to maintain peace and avoid war and so on. Successful negotiations often result when the parties operate on basic principles of fairness, good faith, trust, honesty, integrity, and a commitment to promote mutual benefit and satisfaction for a win-win outcome. But none of these parameters apply to zero-sum games. Purification roots in negotiations to resolve conflicts, to gain purity not punitive, to achieve win-win, to uphold peace and avoid social warfare and so on.
The regime RPT-UNIR, fearing to lose authority and face, refuses to relinquish power – pan-holding for further talks. We, Togolese argue, quite correctly, that negotiating with evil-corrupts will no longer be an option. Enough! Lives have been lost and disrupted. We must get what it asked for. Faure Gnassingbe and his cronies must speed up their kaput.
Within our memories, so much for the past lives us; yes it is the unbalanced power separating us. Your wasteful confrontation amidst the bullets that graze us fear us not. What separates the RPT-UNIR and his cronies from the peasant Togolese hangs ghosts-like, ready to explode. As the regime of Gnassingbe casts a terrible repellant over us, we urgently request to defeat for we gnash no longer.
As we grow tighter and unified, the regime is sealed. The winner takes it all. The thousands of Togolese on streets are determined. We are determined not to entrench. We will not budge. I am certain in the bird-minds of the cronies, miraculous deals are being fetched and hatched. I am sure. Time is the essence to showcase the crooks are grown up.
Can the status-quo, stalemate come to an end?
Obviously, yes. It's fading; it's ending. Nothing lasts for long-ever. As Percy Bysshe Shelley’s poem, Ozymandias.
I met a traveller from an antique land
Who said: Two vast and trunkless legs of stone
Stand in the desert. Near them on the sand,
Half sunk, a shatter'd visage lies, whose frown
And wrinkled lip and sneer of cold command
Tell that its sculptor well those passions read
Which yet survive, stamp'd on these lifeless things,
The hand that mock'd them and the heart that fed.
And on the pedestal these words appear:
"My name is Ozymandias, king of kings:
Look on my works, ye Mighty, and despair!"
Nothing beside remains: round the decay
Of that colossal wreck, boundless and bare,
The lone and level sands stretch far away.
Yes, empires crumble. Fury regimes do fall. Iron-kingdoms dust. And people endure. The people of Togo remain robust. In fact, far more united than before. The crooks have bird intelligence. The cronies murkily share some traits. Their stubbornness and inflexibility to shoot and kill, and a secretiveness in blooding as they thirst. The vampires adore quailing.
Unbeknown to them, our deep-seated bitterness drives us on-shore. No armored-gun can move us an inch. All we require is political will. We are determined to end the stalemate and put the past behind us. We now know that our painstaking anger is up. Let it therefore end. And it must end now before further suffering is inflicted on the land of our forefathers. Slanting us is – of course – only a good beginning. For, there is no timetable. We only request the regime to fade deep out-off our mighty land.
As the regime vows blasphemies upon the recent appeal from church leaders, the delusional political posturing and showmanship at its best is a foolhardy misunderstanding and underestimation of the power of God. The crony dictatorship is clueless. Evil amounts their bird-mind. We must stave off the total collapse because they cling to power even when the life support is decaying. They will not relinquish power. And if push comes to shove, they will shovel to the last second to defend their Potemkin Village. They are living one day at a time.
The inexorable finish-line and withering away of RPT regime, once a cakewalk to power for Faure Gnassingbe, could now hasten its bitter departure from earth. As Togolese dust for their freedom, we dig deeper Faure Gnassingbe.
Frederick Douglass once laid it, “Those who profess to favor freedom and yet depreciate agitation, are people who want crops without plowing the ground; they want rain without thunder and lightning; they want the ocean without the roar of its many glasses of water. The struggle may be a moral one, or it may be a physical one, or it may be both. But it must be a struggle. Power concedes nothing without a demand. It never did and it never will.”
Togolese are no longer emotional; we are cerebral. Just to be crystal clear, there is nothing wrong to walk to our freedom. The massacres and raging against RPT-UNIR crimes against humanity is the mantra that irons us.
My minutes go out to misEvil Cinamon Lawless, the goddess of intraniette [SIC] as she is skilled in fairy tales. Apeer [SIC] than all apes, you must be taught some good old tricks that no longer work. Your ass is just a piece of rag on fire. You can canonize on being the asshole you are. Time and time, you will become an ape, noonering [SIC] at daylights. Cutting of internet services is what I call resentment; drinking a teaspoon of poison and hoping it will kill us. The goose's good is the gander's good. Keep it in mind.
Einstein states: “If I had an hour to solve a problem and my life depended on the solution, I would spend the first 55 minutes determining the proper question to ask, for once I know the proper question, I could solve the problem in less than five minutes.”
For us, we've spent 50 years canonizing on your rough-rag regime. Our answer echoes our sole determination to grab the regime RPT-UNIR to offshore. In the end, what truly matters is not the size of the armored-gun. What truly matters is what we mutter. It's the courage to confront the oppressor. We are determined to free-up the chuckles to boredom. Togolese are change-hungry and thirsty.
Guinée: Le regard d’un spécialiste sur la construction des bâtime...
Written by Saidou DIALLO - FMLiberte Conakry, Freetown, Monrovia
Haba Cece Michel, ’ingénieur bâtiments donne son point de vue sur la construction des bâtiments à Conakry, dans un entretien qu’il a accordé à notre site d’information.
Lisez !
Fmliberte : Etant spécialiste quel regard portes tu sur la construction des bâtiments à Conakry ?
Haba : le handicap de la construction des bâtiments à Conakry date depuis très longtemps, depuis la première république, la quasi-totalité des quartiers sont très mal lotis, surtout à kaloum tous les quartiers sont mal lotis les habitants ont occupé les lieux avant le lotissement, on remarque ça à Matam, à coleah, à madina, bonfi ces quartiers sont mal lotis depuis le début. Quand on s’intéresse un peu à l’image de Conakry sur le plan de construction, on voit que c’est une mauvaise image à regarder, elle ne donne pas beau à voir.
Fmliberte : selon toi quelles sont les causes de ces constructions anarchiques ?
Haba : Le lotissement et la manière de construire sont les causes principales, quand on regarde les bordures des routes, notamment l’autoroute Fidel Castro, la route le prince, on voit des taudis, des maisons pavillonnaires, des hangars qui appartiennent aux marchands, il faut que l’Etat prenne ses dispositions pour mettre fin aux constructions archaïques en bordure des routes, parce que quand un étranger vient il regarde d’abord les bordures des routes .Il est inscrit par la direction de l’habitat que tous les bâtiments qu’on construit au bord de la route doivent être R+4, mais cela n’est pas respecté en Guinée, le grand problème des Guinéens, beaucoup ne consultent pas les spécialistes avant de construire.
Fmliberte : Qu’est ce qu’il faut pour remédier à tout cela ?
Haba : La direction de l’habitat est là, elle a tous les plans de lotissement de tous les quartiers, mais le problème est que même si on lotis un quartier après quelques années , les voiries tertiaires qui accèdent aux différents lots et parcelles ne sont pas entretenues par l’Etat, y a des voiries où l’accès n’est plus possible et une fois que ces voiries ne sont pas utilisées, les gens achètent ces lieux pour construire, ils bloquent la route complètement, on remarque cela à cobayah, beaucoup de voiries sont achetées par des particuliers, c’est ce qui modifie le plan de lotissement déjà établit, ça c’est un grand problème. Il faut que l’Etat prenne ses dispositions pour corriger cela, entretenir les voiries tertiaires ; pendant la saison pluvieuse l’accès est difficile voire impossible. Il faut que le plan de lotissement établi soit suivi et respecté à tout moment, pour ne pas que des personnes mal intentionnées arrivent à vendre ces parties réservées pour l’accès dans les concessions. Ce sont des problèmes qu’on doit résoudre, y a des concessions à Conakry où il y a même pas de l’accès, il faut marcher pour y accéder, avec la voiture tu ne peux pas c’est le cas de Coleah. Il faut que l’Etat fait face aux logements sociaux pour aider les citoyens qui n’ont pas les moyens pour construire des jolies maisons, des logements pour toutes les catégories sociales , c’est dire la cité des médecins, des journalistes, des maçons, des militaires, des chauffeurs ainsi de suite et les revendre à un prix abordable avec des règlements, on achète pas pour revendre, mais pour loger ,normalement c’est la banque d’habitat qui s’occupe de cela mais elle n’existe pas ici.
Fmliberte : comment lutter contre la construction anarchique des marchés à Conakry.
Haba : C’est un problème séculaire, les lieux choisis pour construire des marchés date de 30 ans ou 50 ans, donc si certains de ces lieux ne sont pas commode à un lieu donné on peut le déplacer ailleurs, c’est pourquoi l’Etat doit avoir des zones réservées partout.
Fmliberte : ton mot de la fin
Haba : je vais dire à l’Etat de prendre toutes ses responsabilités pour construire des routes, des bâtiments, des ponts en suivant la procédure, d’assurer le suivi de ces infrastructures c’est-à-dire entretenir les édifices publiques, il ne faut pas attendre qu’il y ait catastrophe sur ces routes et bâtiments pour intervenir, la population aussi doit être exemplaire parce que le développement d’un pays passe forcément par le changement de mentalités.
Saidou Diallo
Guinée: Vingt un mille cent cinquante-neuf accidents enregistrés ce ...
Written by Saidou DIALLO - FMLiberte Conakry, Freetown, MonroviaLe ministère de la sécurité et de la protection civile Guinéen a dévoilé son plan d’urgence de la sécurité routière ce 15 septembre à Conakry.
Selon le rapport de la direction de la sécurité publique guinéenne, vingt un mille cent cinquante-neuf accidents de circulation, mille six cent quatre-vingt-treize personnes tuées, cinq mille six cent soixante-six personnes blessées, six mille six cent soixante-deux véhicules endommagés et sept mille huit cent quatre-vingt-treize motos impliquées ont été enregistrés ce dernier temps en Guinée. Selon les services techniques du ministère de la sécurité et de la protection civile, l’incivisme et l’indiscipline des conducteurs qui se livrent à l’excès de vitesse sous effet de l’alcool, l’absence de contrôle technique des véhicules , l’absence de la rigueur dans la délivrance de permis de conduire, le mauvais état des routes, l’absence des panneaux de signalisation sont quelques causes de ces accidents.
Vu la gravité des accidents, le Gouvernement Guinéen a décidé qu’un plan d’action d’urgence soit mener, parce que la Guinée a enregistré ce dernier temps des accidents très graves dans la capitale qu’à l’intérieur du pays. Pour le ministre de la sécurité Kabelè Camara ce plan d’urgence a pour but de tirer sur la sonnette d’alarme « Aviser tout le monde, surtout, ceux-là qui occupent les emprises de la route doivent savoir que bientôt les forces de sécurité vont dégager les routes, ceux qui ne respectent pas les règlements en matière de circulation vont être sanctionner, les forces de sécurité qui commettent des indélicatesses sur les usagers de la route seront sanctionner, mais nous utilisons d’abord le sifflet avant de sanctionner ». A précisé le ministre Kabelè
Pour toujours prévenir avant d’agir le ministre Guinéen a lancé un appel à l’endroit des guinéens. «Les administrateurs des marchés qui coupent des tickets pour les marchands et marchandes qui occupent les emprises de la route doivent cesser immédiatement de le faire sinon ils seront sanctionner, les rond points seront dégager ils ne sont pas faites pour des marchés, ni pour des garages ou un centre d’affaire ; C’est pour protéger les citoyens que nous lançon ces mesures d’urgence initiée par le gouvernement Guinéen sur instruction du président de la république ». A expliqué le ministre de la sécurité et de la protection civile.
Saidou Diallo
More...
Chronique de Kodjo Epou: Référendum au nom du prince et de la fraud...
Written by Kodjo Epou
N’est-ce pas qu’il s’agit d’un pays où le sacré n’existe pas, où la morale a foutu le camp ! N’est-ce pas que sous le RPT/UNIR la nation togolaise a perdu son âme ! Un pays qui s’est retrouvé avec un douloureux héritage pour n’avoir produit qu’une piteuse camarilla composée d'hommes et de femmes sans aucun sens de l’honneur, des citoyens sans aucune conscience nationale qui le dirigent par l'intrigue ou la cabale. Au final, une terre abandonnée par l’élite dirigeante et où l’on ne trouve dans les plus hautes sphères de l’état que des hâbleurs, des incapables imbéciles et d’heureux farceurs traitant les autres Togolais, l’écrasante majorité, en pieds de chaises de brocanteurs. Naturellement, ces gens-là, ils n’ont de solution à aucun des problèmes de la nation. Dans leur camp, les turpitudes s’égrènent sans fin, celles-ci faisant partie des pratiques redondantes, ignominieuses et criminelles, que ces “craked” (fêlés) savent manier à souhait dans le seul but de s’accrocher au pouvoir, d’opposer à la volonté du peuple les ambitions démesurées de leur vénéré « algonquin Manitou » assimilé à un dieu unique qu’ils trouvent irremplaçable. Au total des guignols qui servent à nos populations, à la place du pain et la bonne santé, des bouillabaises infammantes qui trainent le pays entier, ses habitants avec, plus bas que terre. Difficile de se taire. Après tout, le Togo est une terre commune. Tant que les gens qui l’ont souillé à gogo du sang de ses fils, qui ont massacré dans chacune des cinq régions et qui continuent de semer la mort et la désolation dans de les familles à travers le pays, trônent à la tête de notre pays arborant avec ostentation la sombre légende de leurs crimes, veulent une fois encore remettre tous les leviers en mouvement pour conduire le peuple à un référendum qu’ils sont sûrs de traficoter dans leurs urnes opaques. Il revient au peuple le devoir de les forcer à négocier leur sortie afin que le Togo retrouve définitivement la paix. Assez donc de mensonges et de tromperies, assez de rengaines lassantes, assez de fanfaronnades et d'anathèmes : le pays s’est disloqué; il a mal de partout. Les voisins et les autres de la sous-région, n’en sont plus à ces tiraillements répétés. Ils s’occupent avec serieux des tâches du développement. ne sont plus sans savoir quel type de régime il leur faut. Nos dirigeants, des autoproclamés, eux, du haut de leurs infâmes butins et des biens illicitement acquis, volés à un Etat togolais qui ronfle à rompre, continuent de claironner que le salut passe inévitablement par eux. Aujourd’hui, les fainéants noius montrent la voie d’un référendum inutile. Alors que le plus court chemin est là: la constitution de 1992. Sans coût en terme d’argent. Ils comptent sur la tricherie. Le RPT/UNIR disait n’avoir pas de moyens financiers pour organiser les locales mais peut s’offrir un référendum constitutionnel doublement plus cher. On en viendrait presque à souhaiter qu'un gros cataclysme survienne, chez nous au Togo, pour ramener cette race de fripouilles à la raison, un « big bang » qui les secouerait comme fétu de paille et réveillerait leur conscience éteinte. Vivement un tsunami ravageur qui aurait pour eux un effet purificateur. Pour qu’on soit en paix chez nous aussi, pour qu’enfin, nous aussi, on ressemble aux autres.
Kodjo Epou
Washington DC
USA
Guinée : La jeunesse Guinéenne n’acceptera pas un troisième ma...
Written by Saidou DIALLO - FMLiberte Conakry, Freetown, MonroviaAlseny Sylla le vice président du mouvement ‘La troisième dynamique 2020’, nous éclaircie la vision de ce mouvement dans une interview qu’il a accordé à fmliberte.com.
Lisez !
fmliberte : parlez nous de ce mouvement m. Sylla
Sylla Alseny : La troisième dynamique est un mouvement fédérateur, il est né de la collaboration de plusieurs partis politiques, de plusieurs organisations de la société civile, des Associations et autres secteurs professionnels, tous reconnus dans la gestion de leadership, motivés par des mesures raisonnables et reconnaissables visant l’alternance au pouvoir en 2020. Le mouvement existe depuis 2014, il est reparti dans plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et des Etats unis.
fmliberte : Pourquoi la troisième dynamique 2020 ?
Sylla Alseny : parce que nous visions 2020, nous voulons un jeune au pouvoir en 2020, jeune dans l’esprit, jeune dans le corps, jeune dans l’émancipation, jeune dans le savoir faire, nous n’avons plus confiance a la génération politique actuelle en Guinée, nous voulons forcement l’alternance démocratique dans ce pays en 2020.
fmliberte : Ce jeune que vous parlez viendra t-il dans la dynamique 2020 ?
Alseny Sylla : il faut forcement que ce jeune soit dans ce mouvement, qui, en son sein des partis politiques, des mouvements de la société civile, des personnes indépendantes est compétentes. En 2019 nous allons organiser des élections primaires pour voir qui peut être le candidat idéal qu’on va présenter en 2020, nous voulons que la Guinée soit unifiée dans tous les sens, la Guinée unifiée dans sa diversité culturelle, économique, politique, pour bannir la stratégie ethnos-politique qui a divisé les Guinéens, pas un soussou, pas un peulh, pas un malinké, mais un Guinéen.
fmliberte : Quelles sont les activités menées depuis l’existence de la troisième dynamique ?
Alseny Sylla : le mouvement a rencontré en 2014 l’assemblée française, aussi avec le parlement belge toujours sur le cas de la Guinée, et nous avons réalisé une formation de 50 jeunes en leader ship et en technique de management tout récemment en Guinée.
fmliberte : Quelle est votre politique de mobilisation de ces jeunes pour l’alternance 2020 en Guinée ?
Alseny Sylla : il faut mettre dans la tête des jeunes que nous avons beaucoup voter pour les gens maintenant nous voulons qu’ils votent pour nous, nous avons marcher pour que les vieux arrivent au pouvoir maintenant il faut qu’on marche pour nous même, on a été manipuler nous voulons plus être manipuler, voilà des idées qu’on peut inculquer au niveau de la jeunesse, nous allons commencer bientôt une campagne de sensibilisation au niveau de la jeunesse de plusieurs partis politiques afin que ceux-ci acceptent de démissionner pour nous rejoindre.
fmliberte : Selon l’opposition Guinéenne Alpha condé veut repousser les élections de 2020 pour se maintenir au pouvoir qu’en dites-vous ?
Alseny Sylla : Pour le moment le Président Alpha condé ne s’est pas prononcé sur ce terme, ce sont les gens, les opportunistes qui parlent, mais au cas ou il va montrer cette idée, la volonté de se repousser ou de se présenter pour un troisième mandat nous dirons non, car la jeunesse Guinéenne n’acceptera pas un troisième mandat ou qu’on pousse la date prévue par la loi guinéenne pour les élections. Nous voulons entendre nous aussi qu’on dise voilà l’ancien président de la Guinée comme au Sénégal, au Ghana et dans les autres pays de l’Afrique du monde.
fmliberte : Pensez-vous que la CENI peut organiser les élections communales d’ici la fin de cette année 2017 ?
Alseny Sylla : Non, elle ne peut pas, la CENI a assez de problèmes pour le moment, si ce n’est pas la mort, c’est la démission au sein de cette institution, il ya un conflit de leader ship qui ne dit pas son nom dans cette Commission Electorale nationale Indépendante.
fmliberte : votre mot de la fin
Alseny Sylla : La troisième dynamique est ouverte à toutes les personnes ou structures qui ne participent pas à l’exercice du pouvoir, dont les activités consistent à critiquer et à proposer des solutions alternatives et actions politiques du gouvernement, aux leaders d’opinions libres, aux candidats indépendants aux Elections locales.
Interview réalisée par Saidou Dia