Zoom News (388)
Chronique de Kodjo Epou “En aucun cas …”, le bout de phrase qui...
Written by Kodjo Epou
Etrange fatalité que celle qui nous oblige, nous Togolais, à subir continuellement le grand banditisme d’individus monstrueux qui méritent tout sauf légiférer ou exercer un pouvoir d’Etat. Les représentants d’UNIR à l’Assemblée nationale nous ont montré, encore aujourd’hui, combien ils ne sont en réalité que de piètres activistes aux service exclusif d’un homme aux ambitions démesurement fumantes, combien ils ne sont pas à proprement parler des gens dignes de représenter aucune partie de notre peuple dans l’hémicycle. Les Togolais méritent mieux que ces perroquets sans honneur, d’instinct grégaire. Les excités troupiers du parti des milles et un cadavres, vont-ils finir un jour de ramer à contre-courant de la réalité, de l’histoire. Faure Gnassingbé semble avoir la préférence pour un référendum constitutionnel. Sans le dire. Un criminel se coupe à son propre couteau. Wait and see.
« Il n’y a pas de crise au Togo; il n’y a pas de situation d’urgence ». Ainsi parlent ces soi-disant élus plutôt bons pour seoir aux personages de "Pantagruel". Ces gais lurons (des moutons?) laissent leur imaginaire s’enchanter et, en bons pendentifs de l’exécutif et de l’armée, ne se sont pas embarrasses de soutirer, tels des gamins, des phrases entières de la constitution de 1992 que réclament les Togolais, juste pour que le texte soit bien à la mesure de leur patron, Faure Gnassingbé. Voulaient-ils tâter le terrain avant les viles manœuvres dont ils nous ont habitués. Au même moment, ce parti a envoyé deux arlequins brairent dans une conférence de presse trompeuse, prônant à tue-tête l’apaisement. Ce genre de dichotomie, les Togolais en sont familiers. Le pays est ainsi fait, qu’à intervalles réguliers, déboulent devant notre peuple, de petits rigolos persuadés d’être investis d’une mission divine de gouverner.
Gouvernance sur fond de mensonges hardis en binôme avec la violence brute: est-ce du zèle ou de la lubie, les idées de ces messieurs et dames du parlement ? Cet état paléolithique ne leur fait-il pas honte par moment? Tant ces individus sont butés dans le faux et les supercheries. Lorsque, sur les média, on entend les envoyés de ces trublions s’emballer avec force vociférations et frétillement, on croit revivre, en un flash-back de cauchemar, une période qu’on croyait révolue au Togo. Les Togolais veulent le début d’une nouvelle époque. C’est tout. Et rien d’autre ! Ils détestent l’état voyou dans lequel certains citoyens, anormalement riches en quasi rebellion contre les règles de la société, entretiennent des spadassins. Ils comptent sur des excités de la gâchette qui sèment la terreur dans notre pays, foulant au pied toutes les lois pour imposer une autorité excessive et violente au peuple, comme en territoire conquis. Non !
« Le Togo vit sur un volcan », s’est alarmé, en privé, un farouche supporteur du régime, aujourd’hui tombé en disgrâce. Angoisse d’autant plus sincère que sa région d’origine, qui est (pardon était) aussi le fief électoral du parti au pouvoir, se trouve précisément être le volcan dans le volcan. Angoisse qui se justifie d’autant que depuis un certain temps déjà, Kara est le théâtre d’affrontements périodiques violents, opposant les laissés-pour-compte de la « ville présidentielle » aux forces de l’ordre. Mais, venant de cet ancien cacique du système, angoisse enfin d’autant plus tardive qu’il était facile de prévoir que partout au Togo les esprits iraient s’échauffant au rythme de la longue et sanglante crise politique que certains, à l’instar de certains de nos députés, refusent toujours de voir.Quoi d’autre faut-il pour que Drama Dramani et ses amis comprennent que les fausses solutions de routine ne sont plus de mise? On sait le RPT/UNIR rompu dans l’art de proposer des solutions qui deviennent rapidement des problèmes. Non, de sérieuses, mais alors de durables mesures de prévention du chaos, aujourd’hui, s’imposent avec la plus grande urgence. Passer outre pour superposer rodomontades, subterfuges et violences, traîner des pieds et faire de petits calculs visant à tromper l’opinion, c’est jeter de l’huile sur le feu. Où se trouvent le peuple et la patrie dans les attitudes jusqu’auboutiste puériles des députés de UNIR? Ont-ils le sens de l’urgence? Une quelconque conscience nationale chez un seul parmi eux? Doit-on comprendre qu’ils attendent de la hiérarchie militaire c’est-à-dire des chefs des casernes, les ordres sur la conduite à tenir avant d’ouvrir les débats sur les réformes que leur propres gouvernement, il y a à peine une semaine, a promis urbi orbi?
C’est à croire que les Togolais ont affaire avec des aliénés dépossédés de toute capacité d’agir en homme libre et par respect pour leur propre personne. Ce qui est plus honteux, c'est quand de si grands gaillards, des pères et mères de familles, peuvent changer d’opinion, en pleine caméra, rien que pour satisfaire les intérêts d’un président égoïste qu’ils veulent à tout prix maintenu alors que le peuple le veut expulsé du poste qu’il est incapable d’assumer; c’est quand, pour une poignée de“pennies” ou quelques gadgets, ils peuvent faire éhontément passer du blanc au tricolore, et vice versa."Vraiment triste pour le Togo.
Kodjo Epou
Washington DC
USA
Politique en Guinée : 109 partis politiques s’engagent à signer u...
Written by Saidou DIALLO - FMLiberte Conakry, Freetown, MonroviaMamadou Fofana porte-parole de cette commission de suivi du code de bonne conduite, parle des activités réalisées par cette structure et les perspectives dans un futur proche, dans un entretien accordé à fmliberte.com
Lisez !
Fmliberte : Quelle est la composition de la commission de suivi du code de bonne conduite des partis politiques?
Fofana : la commission de suivi est composée de partis politiques légalement constitués en république de Guinée, signataires du code de bonne conduite. Ses organes de gestion sont entre autres l’Assemblée Générale, le Directoire, les sous commissions et les démembrements.
Fmliberte : Combien de partis politiques sont signataires de ce code de bonne conduite?
Fofana : 109 partis politiques se sont engagés pour la première fois à signer un code de bonne conduite dans l’espace politique Guinéen le 21 novembre 2008, pour la consolidation de la paix et le renforcement de la culture démocratique.
Fmliberte : quelles sont les activités que le code a réalisé ce dernier temps ?
Fofana : Dans le cadre de la visibilité de la commission de suivi du code de bonne conduite, le directoire a élaboré un programme de visite dans les Quartiers Général (QG) des partis politiques, les institutions, les Ambassades, et les départements ministériels impliqués dans le processus électoral. Dans le cadre des activités de terrain, grâce au soutien du National Democrtic Institute (NDI), le code a procédé au renouvellement des démembrements du 11 au 15 octobre 2016, puis a effectué, une série de séances d’animation et de vulgarisation du code de bonne conduite dans les 7 capitales des régions administratives sur les engagements pris par les partis politiques signataires, avant, pendant et après les élections afin de préserver la paix et la quiétude sociale.
Fmliberte : qu’est-ce que les citoyens Guinéens peuvent attendre de la commission de suivi du code de bonne conduite dans un futur proche ?
Fofana : En terme de perspectives, la commission entend mettre en place dans les jours à venir, l’animation des émissions Radio télévisées pour permettre à un grand nombre de citoyens de mieux connaitre le contenu du code de bonne conduite, la mise en place d’un système d’alerte précoce à travers des structures de veille qui pourront intervenir en cas de menace à la quiétude sociale.
Fmliberte : Bientôt les Elections Communale tant espérées par les populations, quel appel avez-vous à lancer à l’endroit de différents acteurs impliqués dans le processus électoral en Guinée ?
Fofana : D’abord aux partis politiques, la commission les demandera de tenir des discours allant dans le sens de favoriser la cohésion sociale, de faire leurs campagnes électorales sur la base des projets de société. Au Gouvernement, de collaborer avec la CENI afin que le découpage administratif soit traduit en découpage électoral, d’observer la neutralité. A la cours constitutionnelle, de designer ses représentants dans les commissions de centralisation des votes conforment à l’article 86 du code électoral. A la CENI, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la tenue des élections apaisées, libre, et accepté de tous dans les meilleurs délais, d’assurer ses responsabilités techniques, logistiques et de recevabilité comme institution chargée par la loi d’organiser les élections politiques en république de Guinée.
Fmliberte : votre mot de la fin !
Fofana : Pour terminer, je vais renouveler toute la gratuite de la commission de suivi de code de bonne conduite à l’Agence Américaine pour le Développent (USAID) et le National Democrtic Institute (NDI) pour leur appui inlassable à la commission de suivi du code de bonne conduite des partis politiques.
Interview réalisé par Saidou Diallo
Chronique de Kodjo Epou: Faure dans le collimateur du monde
Written by Kodjo Epou
Les Togolais exigent le retour à la constitution de 1992 dans laquelle tous se retrouvent. Une belle œuvre commune, même si elle n’est pas statique. C’est, pour eux, le plus court chemin vers l’aboutissement du processus de réconciliation nationale. Elle n’a pas été conçue en visant un individu ou un parti politique. Et puis, ce qu’on ne dit pas assez, cette loi s’est fondamentalement inspirée de notre histoire et ses dispositions motivées par le soucis d’éviter la concentration du pouvoir politique d’état entre les mains d’une seule personne. Les Togolais réclament simplement cette constitution qui ne fait pas la part belle à un groupe de privilegiés omnipotents, intouchables. Une loi juste, tournée vers l’avenir, qui garantit des chances équitables à tous les citoyens désireux de briguer des postes électifs.
Il y a des signes qui ne trompent pas. Faure est la cible de son peuple, dans le collimateur du monde. Le cartel dont il est devenu au fil des ans le chef suprême, au lieu d’être le président de tous les Togolais doit s’y résoudre. Toute tentative de dilatoire sera vue par le peuple souverain comme une déclaration de guerre que Faure ne peut pas gagner. N’en déplaise à Gilbert Bawara et à quelques troubatours encenseurs, Faure est mis à nu et ne peut plus privilégier ses agendas obscurantistes. Ses soutiens étrangers ont pris leur distance. C’est, pour les Togolais, le temps de résister. Avec fermeté, génie et intégrité. Dans une union sans faille.
Le RPT, en 2002, avait cru enterrer définitivement la constitution de 1992, oubliant que la resurrection est écrite dans l’histoire. Aujourd’hui c’est le retour après la mort, la renaissance du texte fondateur de la démocratie telle que voulue par les Togolais. De quoi s’agit-il? La constitution de 1992 aurait pu faire partie du patrimoine politique du général Eyadéma. Exactement comme son voisin de l’est d’alors, Mathieu Kerekou. Qu’on rende à César ce qui est à César: le président Eyadéma avait posé un acte majeur lorsqu’il demanda à ses partisans de voter en faveur du texte soumis au référendum par le gouvernement Koffigoh issu de la Conférence Nationale. La loi fut plébiscitée avec un OUI record: 98%. C’était une belle œuvre, porteuse d’espoirs pour tous les Togolais, sans exclusive. Le consensus y était. Mais, dix ans plus tard, le chef de l’Etat ne s’était trouvé personne, dans son entourage pour lui demander de tenir à sa « parole de militaire » en laissant en l’état cette constitution dont la paternité lui revenait.
Ceux qui avaient aidé le général à faire son brutal volte face l’avaient trompé. Par intêret. Et, du coup lui ont fermé les portes de l’histoire. On avait cru, à sa mort en 2005, que son successeur, le fils, allait prendre une belle revanche sur les affabulateurs et courtisans qui avaient induit son père en erreur, en faisant revenir la loi de 1992. L’intérêt, pour lui, était pourtant multiple et noble: redonner au président défunt vastement décrié le mérite d’avoir été, à tout le moins, le garant constitutionnel du texte de 1992, lequel texte donnait le coup d’envoi de l’ère démocratique au Togo. Ensuite, par cette mesure, il (Faure) se serait aménagé lui-même une place de choix dans l’histoire. Enfin, il aurait apaisé les cœurs, rapproché les Togolais de tous les bords, de tous les chemins de la vie, permettant ainsi à la nation de se regénérer, de retrouver un souffle nouveau et d’envisager l’avenir avec sérénité et confiance. Malheureusement, Faure choisit la voie de la discorde nationale. Pour avoir mené les Togolais en bateau sur cette question des réformes, il s’est mis à dos le peuple, jusque dans ses propres bastions. L’effet boomerang de sa ruse choquante est là.
Notre peuple veut reprendre sa souveraineté. Massivement, Il en a instruit ses représentants et dit au monde entier une chose: le départ de ce président, la fin de la dynastie. Cela suppose que si négociation doit y avoir, cela ne peut s’organiser qu’à partir de cette barre. Autrement, Tikpi Atchadam, le déclencheur du mouvement en cours, Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition, les leaders des associations de la diaspora et tous les chefs de partis n’ont plus droit à l’erreur. Au moindre tâtônnment des députés de UNIR, le débat doit, sans tergiversation aucune, quitter l’assemblée pour la rue. Le moment ne peut pas être plus propice. A bon chat, bon rat! A défaut, notre si longue et difficile marche vers la démocratie durera encore 107 ans.
Kodjo Epou
Washington DC
USA
Togo: "Le Togo est le seul pays de la Cédéao (Communauté écon...
Written by AFPHéritier d'une famille au pouvoir depuis plus de 50 ans, le président togolais Faure Gnassingbé, confronté à une contestation populaire sans précédent pour demander son départ, fait figure d'exception parmi ses pairs ouest-africains, tous issus de l'alternance démocratique.
"Le régime actuel s'inscrit dans la continuité de celui du père, qui fut l'un des plus brutaux que le continent africain ait connu", poursuit ce spécialiste de l'Afrique de l'Ouest. "Au-delà des réformes (constitutionnelles, ndlr), les Togolais veulent un véritable changement".
Faure Gnassingbé a succédé en 2005 à son père, le général Eyadéma - qui a régné sans partage durant 38 ans - avec le soutien de l'armée, au terme d'élections ayant entraîné des émeutes sanglantes dans ce petit pays francophone de sept millions d'habitants.
Il a depuis été réélu à deux reprises en 2010 et 2015, lors de scrutins très contestés par l'opposition.
Avec la Gambie, le Togo était le seul membre de la Cédéao à avoir rejeté la proposition d'une limite au nombre de mandats présidentiels à l'échelle régionale, lors d'un sommet commun à Accra en mai 2015.
Après des alternances pacifiques comme au Bénin ou au Ghana, la révolution populaire au Burkina Faso, Lomé et Banjul étaient ainsi perçus comme les "mauvais élèves" d'une région souvent citée en exemple sur un continent où nombre de dirigeants s'accrochent au pouvoir.
Le sort de Yahya Jammeh fut scellé en décembre 2016, lorsque la Cédéao est intervenue militairement pour chasser celui qui dirigeait la Gambie d'une main de fer depuis 22 ans et refusait de reconnaître sa défaite à la présidentielle.
Au Togo, les organisations des droits de l'Homme continuent à dénoncer des cas de tortures, d'arrestations arbitraires, de musellement de la presse et de l'opposition. Mais contrairement à son ancien homologue gambien, Faure Gnassingbé, actuel président en exercice de la Cédéao, "n'est pas isolé" et jouit du soutien de ses pairs, estiment des experts.
Le président de la Commission de l'organisation, Marcel de Souza, s'est rendu discrètement à Lomé pour rencontrer l'opposition mercredi, après plusieurs jours de manifestations massives et pacifiques dans le pays.
- Diplomatie internationale -
Et en dehors de quelques chefs d'Etats à la retraite comme le Nigérian Olusegun Obasanjo et le Ghanéen Jerry Rawlings, qui ont affiché leur soutien avec la population togolaise, aucune voix ne s'est élevée dans la sous-région ces derniers jours.
"C'est le silence radio", commente Comi Toulabor, directeur de recherche au LAM (Les Afriques dans le Monde) à Sciencespo Bordeaux. Ses voisins "ferment les yeux car pour beaucoup, les problèmes sécuritaires et le risque terroriste ont pris le pas sur tout le reste", estime le chercheur.
De son côté, le régime togolais a joué l'apaisement par rapport aux précédentes manifestations populaires réprimées dans le sang - les violences qui avaient suivi l'élection de 2005 avaient fait au moins 500 morts selon l'ONU - en autorisant les marches du 6 et 7 septembre.
Il a également tendu la main à ses détracteurs en proposant à la veille des rassemblements une réforme pour limiter les mandats présidentiels et instaurer un scrutin à deux tours - ce que réclame depuis 10 ans l'opposition.
"En tant que président de la Cédéao, Faure Gnassingbé essaie de faire oublier le caractère peu démocratique de son régime et se montre très actif sur le plan de la diplomatie internationale", selon M. Yabi.
Le chef de l'Etat multiplie l'organisation de sommets internationaux, comme celui de l'Union africaine sur la sécurité maritime en octobre 2016, le forum annuel AGOA (Croissance et Opportunités de Développement en Afrique) en août dernier, et enfin le sommet Afrique-Israël prévu en octobre, reporté sine die.
Lomé, avec son port en eau profonde et son nouvel aéroport international, se rêve en hub régional et courtise les investisseurs étrangers, séduits par un taux de croissance annuel à 5% et la quiétude sociale qui a longtemps prévalu malgré le chômage massif chez les jeunes et la pauvreté qui touche plus de la moitié de la population.
L'ancienne puissance coloniale française ne s'est pas exprimé non plus depuis le début des mouvements populaires. Interrogé par l'AFP, le Quai d'Orsay a dit "avoir suivi avec attention les événements des dernières semaines".
"La France appelle à un esprit de responsabilité et de consensus pour mettre en oeuvre la révision constitutionnelle", a-t-il commenté de manière laconique.
AFP
Crise au Togo: Koffigoh, lui qui était réputé proche du pouvoir et ...
Written by ERIC K. ALOVORL’ex premier ministre du Togo, Koffigoh, qui a assuré la transition après la conférence nationale de 1992 est sorti de son mutisme pour se prononcer sur cette crise qui a assez durée.
Et, il le fait à travers le calme qu’il maitrise le mieux, la poésie.
Voici l’intégralité de son appel en poésie:
Le passé antérieur
Au temps où ils marchaient pour que le jour se lève
Il y avait des canons, des fusils et des chars
Qui faisaient barrage sur les grands boulevards,
Et retournaient au camp quand venait la relève.
Au temps où ils marchaient il n'y avait pas le Net,
Ni les réseaux sociaux pour orienter la marche;
Mais de bouche-à-oreille indiquait les démarches
Qu'il leur fallait suivre pour forcer le respect.
Quand ils avaient marché du Palais au Palais,
Aucun d'eux n'avait peur des treillis, ni des casques,
Ni des baïonnettes étincelant, fantasques,
Au bout des bérets verts sur les portails épais.
Ils devaient avancer pour conquérir leurs droits;
Ils devaient avancer pour aller jusqu'au terme,
Pour aller jusqu'au bout de leurs convictions fermes
Tous avaient fait le choix de ce chemin de croix.
Ô, quel chemin de croix, avant la délivrance!
Quand la mort est vaincue; quand la résurrection
Prépare les esprits pour cette rédemption
Que tout un peuple attend après sa longue errance.
Quand ils avaient marché, on vit le Timonier
Étonné, accueillir pourtant leurs exigences;
Moins d'une année plus tard advint la Conférence
Qui devait faire office de sapeur-pompier.
Après la Conférence il y a eu tant de coups
Depuis les bords de mer jusqu'aux terres lointaines;
Tout le monde a souffert pour les mêmes rengaines;
Après la bourrasque les gens restaient debout.
La suite de l'histoire interroge l'Histoire;
Les historiens diront ce qu'il en est vraiment;
Les chercheurs trouveront les secrets de ce temps
Où ils avaient marché pour décrocher l'espoir.
Quelques-uns trouveront que rien n'a marché;
D'autres découvriront des avancées notables:
Une constitution qu'on remet sur la table
Afin d'en recoller les feuilles arrachées.
Nous voici à nouveau au tournant de l'Histoire;
Les gens marchent toujours sur les grands boulevards
Bien plus larges qu'avant, mais il n'y a plus les chars,
Mais seulement des gaz quand arrive le soir.
Bientôt sera tournée la page des réformes
Les gens pourront vaquer à leurs occupations
Avec un regard neuf sur leur constitution
Revenue du passé pour se remettre aux normes.
Et ainsi va la vie surtout sous les tropiques;
Elle oscille souvent par l'effet des courants
Qui peuvent se muer en violents ouragans;
La paix revient toujours car Dieu aime l'Afrique.
Joseph Kokou Koffigoh
Poème inédit
Lomé le 10 septembre 2017
Guinée: Ligue Guinéenne des droits de l’homme
Written by ERIC K. ALOVORFin du projet d’assistance juridique et judiciaire en faveur de 200 femmes et mineurs deminus vivant en milieu carcéral en Guinée dans les maisons centrales de Conakry et Kindia.
C’est un projet initié par la ligue guinéenne des droits de l’homme qui avait pour durer 6 mois, allant du mois de mars au mois d’Aout 2017, avec le soutien financier du programme des nations unies pour le développement PNUD à travers son projet Gouvernance et État de droit.
C’est un projet qui était initialement prévu pour 200 bénéficiaires, mais, vu le besoin accru d’assistance juridique et judiciaire en faveur des couches diminues en détention, la Ligue guinéenne des droits de l’homme a assisté 215 détenus dont 69 femmes et 146 mineurs, dans la maison centrale de la capitale Conakry et de Kindia une grande ville à l’intérieur du pays.
24 femmes et 66 mineurs ont pu recouvrer leur liberté ,28 mineurs et 13 femmes ont été jugés et purgent actuellement leur peine, 53 mineurs et 31 femmes ne sont pas jugés jusqu’à la clôture du projet.
Le président de Liguidho maitre kpana Emanuel nous fait l’état lieu « nous constatons que les infrastructures judiciaires et pénitentiaire sont dans un état de dégradation très poussé de Conakry jusqu’à l’intérieur du pays, elles ne répondent pas aux standard internationaux et la plupart des prisons guinéenne ont été construites à l’époque coloniale, » A expliqué maitre Emanuel kpana.
« La maison centrale de Conakry a été construite depuis 1930 prévu pour une capacité de 300 détenus mais actuellement le nombre dépasse 1000 détenus, le personnel judiciaire et pénitentiaire est non seulement insuffisant mais aussi vieillissante » a ajouté Maitre Kpana
En terme de recommandation La liguidho souhaite que l’État Guinéen tient en compte le droit à la nourriture et à la santé des détenus, et construire des prisons dignes de nom répondant aux standard internationaux en séparant les femmes et les hommes, les mineurs et les grands, et juger chaque présumé avant de lui maintenir longtemps en prison.
Saidou Diallo
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Togo: Faure Gnassingbe était « tellement effrayé par les marées h...
Written by ERIC K. ALOVORDans sa chronique sur la Radio France Internationale (RFI), l’humoriste nigérien Mamane n’a pas hésité à dresser un parallèle étonnant entre les dernières manifestations monstres de l’opposition togolaise et l’ouragan qui s’était abattu sur les Antilles françaises, le Texas et la Floride, ravageant tout sur son passage.
On se rappelle qu’à la veille des manifestations au Togo, le gouvernement avait coupé l’internet sur toute l’étendue du territoire national privant ainsi des milliers d’Internautes togolais à avoir accès aux données mobiles, aux réseaux sociaux et aux sites d’information.
Dans sa chronique, Mamane ironise le chef de l’État togolais allant jusqu’à le traiter de peureux. Il affirme que pendant que les forces de sécurité « essayent tant bien que mal de repousser les rafales et les bourrasques de vent avec comme œil de cyclone le palais présidentiel, notre leader bien-aimé (c’est-à-dire Faure Gnassingbé) est celui qui est le plus effrayé ».
Selon Mamane, le président togolais était « tellement effrayé par les marées humaines qui déferlaient en trombe en réclamant sa démission qu’il a décidé de couper l’Internet et les réseaux sociaux comme si les ouragans contre lui se propageaient par Internet. »
C’est une chronique qui ne va pas du tout plaire au président togolais Faure Gnassingbé. Puisque Mamane ne s’arrête pas là. Le chroniqueur estime qu'«entre tempête, ouragan et cyclone et les marées humaines, notre leader bein-aimé ne sait plus où donner de la tête uniquement préoccupé que par une chose une seule : sauver sa tête.»
Guinée : Les Assises de l’union de la presse francophone c’est p...
Written by Saidou DIALLO - FMLiberte Conakry, Freetown, MonroviaConakry abritera du 20 au 25 novembre 2017 les 46 Emme assises de l’union de la presse francophone, sous le thème « journaliste, investigation, transparence ».
300 journalistes et dirigeants de medias du monde francophone qui viendront d’une cinquantaine des pays, se réuniront pour 5 jours à Conakry. C’est un grand évènement qui aura des répercussions non seulement en Guinée, mais aussi dans plupart des pays francophone dans le monde. Les journalistes des différents medias débâteront de façon indépendante sur des questions qui leurs intéresse et qui intéresse les citoyens qui les écoutes, pour qu’ils soient bien informer.
Le secrétaire général de l’union internationale de la presse francophone dans son intervention lors d’une assemblée des medias tenue ce mardi 12 septembre en guinée parle de l’UPF « On a beaucoup d’ambition, on espère grandir, la section guinéenne est déjà très dynamique elle va se développer davantage, sur le plan international nous sommes en croissance rapide, il y a des sections qui naisses régulièrement, la dernière en date c’est celle de tai land qui s’est créée il y a une semaine juste, les assises de l’UPF à seront dans un cadre d’échange très riche car les medias guinéens on a apprendre à nos pratiques, c’est-à-dire vous avez des choses à nous dire et nous avons des choses à vous dire aussi » a expliqué Jean Kushner le secrétaire de l’union internationale de la presse francophone
Pour les préparatifs, le président de la section guinéenne de l’UPF nous fait savoir que les choses avancent bien dans ce sens « Depuis que le secrétaire de l’Union international de la presse francophone est arrivé en Guinée les préparatifs vont du bon train, les autorités guinéennes il faut leur dire merci tout le monde nous facilite les démarches et aujourd’hui tout est en train d’être mis en place de façon effective pour que du 20 au 25 novembre les assises passent de façon normale, pour que les étrangers qui viennent se sentent bien pour les travaux de 5 jours à Conakry ». a indiqué Ibrahim Koné le président de la section guinéenne de l’union de la presse francophone
Saidou Diallo