dans lequel logeaient deux ministres d’Etat togolais : Eliott Ohin des Affaires étrangères et Solitoki Esso.
Si le ridicule tuait, Eliott Ohin et son collègue Solitoki Esso tous deux ministres d’Etat, ne seraient pas rentrés du sommet de la Francophonie de Montreux (Suisse) où ils représentaient le Président Faure Gnassingbé. Mais le ridicule étant le propre du Togolais, notre délégation s’est une fois encore affichée comme la délégation la plus désordonnée qui ait pu se présenter au sommet.
En quittant leur hôtel, les deux ministres d’Etat togolais sont interpellés pour régler leurs frais d’hôtel. Ce qui est anormal parce que M. Toba a manqué à ses obligations, celui de prévenir les ministres que sur leurs cinq (5) jours d’hôtel, seulement deux (2) sont pris en charge par la Suisse. Ce qui n’a pas été fait. Et devant des employés et visiteurs de cet hôtel, des ministres d’Etat représentants leur chef d’Etat ont porté péniblement leurs valises jusqu'à la voiture, étant pris pour de simples clients de leur hôtel, de surcroît qui voulaient partir sans payer. Le sieur Toba a donc brillé par son incompétence dans l’exécution de son cahier de charges du sommet.
Parlant de voitures, celles des autres délégations portaient des distinctions protocolaires sauf celles qui transportaient les autorités togolaises. Certes, le fanion par exemple est une prérogative présidentielle, mais une fois arrivé à l’aéroport, l’inorganisation doit connaître son apogée, la sécurité ayant décidé de fouiller proprement le Ministre Solitoki qui représentait le Chef de l’Etat ; seul le Ministre des Affaires étrangères a échappé aux fouilles, puisqu’il serait le seul ministre à être officiellement annoncé.
Comme on le dit si bien, « tel que tu tends ta joue, on te giflera ». Comment les autres délégations pourront considérer une autre qui montre des signes de désordres aussi graves que celles-ci ? Ceci permet aussi de comprendre les traitements réservés au Togo à chaque fois qu’il y a un problème.
Tout cela démontre que le Togo traîne encore des vestiges de l’époque Eyadéma à l’heure où les autorités togolaises disent entamer des réformes dans la gouvernance de leur pays. Les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Eliott Ohin doit se laver de cet affront, s’il a un brin de pouvoir à la tête de la diplomatie togolaise.
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