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Mali : la guerre de tous les dangers

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lundi, 24 septembre 2012 20:41

Mali : la guerre de tous les dangers

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Les djihadistes d'Aqmi menacent la France de représailles si elle participe à une intervention armée pour les déloger du Mali.
Une lueur d'espoir est venue bouleverser la "tragédie" en cours au Mali.

 

Au lendemain du 52e anniversaire de l'indépendance du pays, Bamako a enfin accepté que les troupes de la Communauté économique des pays de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) interviennent aux côtés de l'armée malienne pour déloger les groupes islamistes armés du nord du pays. Un déploiement de 3 300 soldats africains qui doit encore être validé par le Conseil de sécurité des Nations unies, qui se réunit ce lundi.

 

 

"L'armée malienne se trouve aujourd'hui dans un état de décomposition avancée, au niveau tant matériel que hiérarchique", souligne au Point.fr Philippe Hugon (1), directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques, en charge de l'Afrique. "Elle est aujourd'hui incapable de mener une action efficace dans le Nord face à 5 000 islamistes armés." Conscient de cette difficulté, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a lancé vendredi un dernier appel à négocier. Or, il s'est heurté à une nouvelle désillusion, les islamistes conditionnant toute discussion à l'application de la charia (la loi islamique) dans l'ensemble du pays.

 

 

Al-Qaida au Maghreb islamique



Le coup d'État militaire du 22 mars dernier a totalement désorganisé l'armée malienne, qui n'a rien pu faire face aux combattants islamistes qui se sont emparés des trois principales régions administratives dans le nord du pays. La cité de Tombouctou est tombée aux mains d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), anciennement connue sous le nom de Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Ces djihadistes, qui combattaient en Algérie durant la guerre civile, ont été en partie expulsés du pays par l'armée algérienne.

 

Aujourd'hui réfugié dans le Sahel, le GSPC a obtenu le label "al-Qaida", devenant la branche régionale de la nébuleuse terroriste. Il finance et arme aujourd'hui deux autres groupes islamistes qui lui sont - de fait - affiliés. Né fin 2011, à la suite de la défection de membres d'Aqmi, le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) dicte sa loi dans la région de Gao. Quant à la ville de Kidal, elle demeure sous la coupe des Touareg islamistes d'Ansar Dine (Défenseurs de l'islam, NDLR), faction créée elle aussi en décembre 2011.
Charia pure et dure

 

 

Les trois mouvements font depuis régner la terreur dans une région jusqu'ici profondément laïque. Lapidation de jeunes couples non mariés, destruction de mausolées sacrés des XVe et XVIe siècles à Tombouctou et à Gao, amputation de présumés voleurs, ou encore flagellation de buveurs d'alcool ou de fumeurs, cette banalisation des violences a été dénoncée jeudi dans un rapport par Amnesty International. "Plusieurs personnes amputées que nous avons interrogées ont expliqué avoir été accusées, puis jugées, au cours de séances de dix minutes, sans avocat ni droit de recours", explique au Point.fr Salvatore Saguès, chercheur à Amnesty et coauteur du rapport.

 

 

"On assiste à une stratégie claire d'imposer par la force un mode de vie très différent de l'islam tolérant que connaît le Mali depuis des siècles", ajoute l'expert. "Ce que nous leur avons infligé, c'est Dieu qui nous l'a commandé", affirme de son côté à l'AFP Aliou Mahamar, un djihadiste de Gao, vêtu d'un keffieh. Outre les châtiments corporels, à Tombouctou, les combattants d'Aqmi ont arrêté les femmes qui ne portaient pas de voile. "Toute fille ou femme rencontrée dans la rue à partir de 23 heures sera conduite en prison et paiera une contravention", ont annoncé les islamistes.

 

 

Monarchies du Golfe



De retour du nord du Mali, le journaliste Serge Daniel (2), correspondant de l'AFP à Bamako, raconte avoir constaté que des djihadistes égyptiens dirigeaient la ville de Gao. "Il s'agissait de partisans d'Ayman al-Zawahiri, le chef d'al-Qaida", affirme-t-il au Point.fr. "Ils étaient clairement là-bas pour réorganiser les djihadistes et durcir leurs positions." Quelles sont leurs intentions ? "Ce ne sont pas tous de simples voyous. Il existe une véritable base idéologique derrière leurs actes", note le journaliste. "Forts d'un territoire grand comme une fois et demie la France, ils comptent jouer sur l'effet domino pour instaurer la charia dans d'autres pays", souligne Serge Daniel.

 

Pour accomplir leur mission, les membres d'Aqmi bénéficient d'un important stock d'armes en provenance de Libye, mais seraient également financés par des monarchies du Golfe, en tête desquelles l'Arabie saoudite et le Qatar. Ils contrôlent également les trafics de contrebande et de drogue, et se livrent à l'enlèvement de ressortissants étrangers. Aqmi est d'ailleurs sortie mercredi dernier de son traditionnel silence pour menacer ouvertement la France. S'insurgeant contre le fait que Paris ait appelé à une intervention armée au Mali, l'organisation djihadiste a assuré que cela pourrait aboutir à "la mort des otages" français qu'elle détient, ainsi qu'à "davantage de malheurs" pour la France.

 

 

Risque d'attentats en France

 

Cela pourrait, par exemple, signifier un risque accru d'attentats dans l'Hexagone. D'après Le Figaro, des islamistes français et européens se rendraient aujourd'hui dans le nord du Mali pour "défendre la terre d'islam", avant de revenir en Europe avec des projets d'attentat. Toutefois, le message d'avertissement d'Aqmi à la France s'accompagne également d'une offre de négociations. Mais elle a d'ores et déjà été rejetée. C'est par la fermeté que leur a répondu, jeudi, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, réaffirmant que la France apporterait "un soutien logistique" à une éventuelle intervention militaire au Mali.

 

 

Paris aurait ainsi déjà déployé dans la région une centaine de membres des Forces spéciales françaises, croit savoir le Figaro. Elle entraînerait également des militaires africains en Libye. "La France est actuellement prise entre deux feux", souligne Philippe Hugon. "La question des otages lui impose une certaine prudence, mais elle ne peut se permettre de laisser prospérer un territoire sous contrôle djihadiste à quatre heures d'avion de Paris."

 

Par Armin Arefi





(1) Philippe Hugon, auteur du Géopolitique de l'Afrique (Éditions Sedes).

(2) Serge Daniel, auteur de Aqmi, l'industrie de l'enlèvement (éditions Fayard).

 

 

 

 


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