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HAITI: ROBERT BENODIN sur fmliberte avec Actualités Politiques : 'Grandes Lignes"

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dimanche, 31 juillet 2011 10:57

HAITI: ROBERT BENODIN sur fmliberte avec Actualités Politiques : 'Grandes Lignes"

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Devrions-nous être surpris par la possibilité que les interventions des diplomates et celles de Bill Clinton ex-président des Etats-Unis, semblent être sur le point de résorber le bras de fer entre les deux pouvoirs législatif et exécutif, au point où, on espère avoir le rapport concernant l’approbation du nouveau premier ministre désigné peut être vers la fin de la semaine prochaine ? Cependant, ne serait-il pas une erreur d’ignorer que cette crise n’ait jamais été unidimensionnelle ? Elle ne s’est jamais posé uniquement qu’en termes d’approbation du dossier d’un premier ministre désigné. N’y a-t-il pas une autre dimension de la crise que si elle n’est pas résolue, affectera la cohésion et la cohérence de l’Exécutif, d’une part ? Mais d’autre part, n’hypothéquera-t-elle pas automatiquement au départ, l’avenir du nouveau pouvoir exécutif, pour le submerger littéralement dans les profondeurs abyssales, du népotisme, de la corruption et de l’impunité, les trois plaies purulentes de la gouvernance haïtienne traditionnelle ? Ce n’est un secret pour personne que, pour l’approbation du dossier du premier ministre désigné, des parlementaires ont manifestement exigé en échange, la répartition de ministères, indiquant spécifiquement ceux ayant des allocations budgétaires substantielles. La question est de savoir, est-ce que Martelly et son équipe accepteront de bon gré ce marché funeste pour l’avenir du pays ? Est-ce que la communauté internationale peu soucieuse des conséquences, l’encouragera à l’accepter ?

 

 

Si à cette croisée de chemin, il est vraiment question de changement, pour satisfaire les attentes d’une nation à bout de souffle et aux abois, le nouveau pouvoir ne peut pas se laisser guider vers les sentiers battus pour garantir le confort de la caste, maintenir le statu quo et assurer la continuité. On a été témoin du désastre que la répartition des ministères, a causé. On a vécu la dislocation de l’articulation interministérielle. On a constaté dans les faits, la perte de la cohérence et de la cohésion du cabinet ministériel en tant que collectif, par le développement graduel de l’autonomie des ministères concédés aux partis composant les blocs parlementaires.

 

Cette fois-ci, la répartition des ministères revêt un cachet supplémentaire particulier qui n’est pas des moindres, mais qui va au-delà de la seule satisfaction des besoins népotiques des partis politiques qui en bénéficient. Aristide a de fait anxieusement besoin d’un financement substantiel pour pouvoir récupérer son espace, sa clientèle, sa prépondérance et sa pertinence politique. L’attaque subie par Martelly au Cap-Haïtien, n’est qu’un prélude de ce qui va venir, en termes de violence des rues, pour qu’Aristide puisse mettre à exécution ses manœuvres pour accomplir la récupération totale capitale qu’il convoite. Qu’en sera-t-il de la sévérité de la réticence parlementaire ? 

 

C’est un fait certain que ces deux éléments de base, la milice et l’OP, aient été créées après que les deux partis aient conquis le pouvoir. Il s’agit aujourd’hui d’aspects particuliers du populisme lavalassien que se distinguent et se différencient du populisme duvalierien. Alors que la structure de l’élément de base du populisme fascistoïde duvalierien, est paramilitaire avec une liaison verticale et une articulation rigide, la milice. L’élément de base du populisme anarchopopuliste lavalassien, a une absence totale de structure, dû à son caractère anarchique. Le leadership au sein de l’élément de base, l’Organisation Populaire (OP), est axé uniquement sur la capacité de violence du chef d’OP. Duvalier a permis que les miliciens fassent parti de l’administration publique. Aristide a dressé un cloisonnement étanche entre l’administration publique et les membres des OP. Les membres d’OP peuvent aller dans les ministères et les entreprises publiques demander de l’argent. Mais ils ne peuvent pas être des employés publics. Cette mesure a été prise pour maintenir les relations entre l’OP et le pouvoir dans le cadre stricte du mercenariat, pour l’efficacité de l’utilisation de l’OP, comme exécuteur de basses œuvres, en leur tenant la dragée haute. Cette relation avait été établie par Aristide au pouvoir et à dessin, pour qu’il ait le monopole absolu du contrôle des OP. Il est absolument clair qu’au sein du parti il n’y a absolument aucune hiérarchie, que ce soit au niveau de l’élément de base, qu’au sommet du parti. L’absence de hiérarchie au sommet, vient du fait qu’Aristide ait opéré deux mutations de suite au pouvoir, en 1991 et ensuite en 1996. La mutation détruit la hiérarchie au sein du gouvernement, pour placer la totalité des pouvoirs entre les mains du chef d’état. Duvalier et Aristide ont utilisé cette manœuvre politique. On en a constaté les conséquences, quand il s’agissait de trouver un candidat à la présidence pour représenter le parti tant aux élections de 2006, qu’à celles de 2010 et de 2011. Aristide avait refusé de désigner un candidat, pour ne pas imploser son parti, à cause du fait de l’absence d’une hiérarchie reconnue. On l’a constaté aussi sous Duvalier, quand il se fut agi de succession à la présidence. Francois Duvalier pour la même raison, l’absence d’une hiérarchie, a dû passer la présidence à vie à son fils âge seulement de 19 ans. La différence aujourd’hui est aussi qu’Aristide n’est plus au pouvoir ! Il n’a plus l’accès à la caisse publique !

 

Qu’a-t-on constaté après l’opération Baghdâd, quand tout au début du nouveau pouvoir, Préval et Alexis avaient voulu récupérer la base lavalassienne, pour gouverner ? On se rappelle cette fameuse phrase : « Il faut dialoguer et négocier avec les bandits ! » Pourquoi, ce dialogue et cette négociation, n’ont pas pu apporter aucun fruit, ni aucun résultat ? Les organisations populaires armées jusqu’aux dents à l’occasion de l’opération Baghdâd, s’étaient enrichies énormément par le kidnapping, le braquage, le vol etc., au point de développer une certaine autonomie par rapport au pouvoir politique. On se rappelle qu’à l’occasion de la visite des bailleurs de fond et des officiers de hauts rangs de la Banque Mondiale à Port-au-Prince le 27 juillet 2006, Préval pour négocier une trêve, avait dû payer rubis sur ongle $320,000.00 US à Amaral Duclona et compagnie. C’était alors l’époque des zones de non-droit.

 

Il ne faut pas se trompé, même quand entre Préval et Aristide il y a une énorme différence de personnalité et de leadership politique. Indépendamment de ce fait, la réalité et le contexte politique des relations entre l’OP en tant qu’entité ou instrument à vocation criminelle et politique au service du pouvoir, a subi une énorme transformation, une métamorphose, au cours de ces 7 dernières années. L’OP n’a pas pris et maintenu son autonomie seulement par rapport au pouvoir. Elle a pris et maintenu son autonomie par rapport à la hiérarchie du parti aussi. Certes, ses relations d’amitié demeurent avec l’autorité et le sommet du parti. Elle sait qui détient le monopole de la force violente légitime et le contrôle du système judiciaire, garantissant l’impunité, pour qu’elle puisse opérer sans inquiétude. Maintenant ces service coûte plus chers. Il y a des précédents irréfutables. Elle a négocié en maintes occasions le prix de ses services avec Préval. Les pitances et les miettes qu’Aristide jetait aux chefs d’OP au par-avant, pour l’exécution de ses basses œuvres par l’intermédiaire de la faune du palais, de la police et du ministère de l’intérieur, ne suffisent plus.

 

Certes, les prises de contacte d’Aristide se multiplient, à travers le pays, avec des acteurs politiques lavalassiens. Mais, dans les rapports existant entre Aristide et les éléments de base de son parti, l’argent joue toujours un rôle prépondérant et central. C’est lui qui a établi ces règles du jeu pour lui en garantir le monopole ! « The golden rule. »

 

Orlando le 29 juillet, 2011

                                                                               BERT BENODIN


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