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Nos dictateurs et leurs dictateurs

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dimanche, 27 juillet 2008 13:05

Nos dictateurs et leurs dictateurs

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Ouvrant notre boite électronique, il y a de cela quelques semaines déjà, nous trouvâmes le message d’un vieil ami rempli de souvenirs et de compliments. A la fin de son écrit, comme pour nous donner à réfléchir, il y avait cette profonde question : y a-t-il des gens qui supportent encore Robert Mugabe ? A cette invite à cogiter, plusieurs autres se bousculèrent dans notre esprit.

    Donc, les jeunesses africaines s’intéressent à ce qui se passe hors de leur frontière sur le continent ? Que savent ils des héros des mouvements de libérations africaines ? Est-ce l’intox des medias occidentaux ou est ce un sérieux dépit de la politique comme d’habitude de nos gouvernants ? A quel genre de leader aspirent ils pour succéder à ces prévaricateurs qui nous ont  conduit tout droit dans l’abysse ?


    Pour l’heure, revenons à la question de notre ami. Y a-t-il  des gens qui supportent encore Mugabe ? La réponse ne pouvant être tranchée par un oui ou par un non, il fallait donc reformuler la demande. Et quand nous la fîmes en ces termes : Qui sont ceux qui supportent Mugabe ? Ha…, alors comme un collégien qui vient de découvrir les filons d’une équation quadratique, les possibilités de réponses devenaient illimitées. Dans la même veine, qui sont ceux qui supportent Bush, Sharon, Putin…etc. Oublions la conjugaison des temps car les prophètes et les démons restent avec nous pour l’éternité. Qui son ceux qui supportent Hitler, Mussolini, Pol Pot, Mao, Idi Amin, Saddam et autre Castro, Sékou Touré…etc.

    Le challenge est de taille, la sélection des `racés` n’est pas une entreprise aisée. Elle écorchera le sentiment des uns et suscitera l’interrogation des autres. Le pétulant qui s’y hasarde, sera taxé de tous les noms. Mais voila…, lorsque nous prîmes le calame pour exprimer le fond de nos idées, nous ne nous armâmes que de courage. Courage de dire la vérité et rien que la vérité telle que nous la connaissions. N’est il pas dit de la Talmud de Bayonne au Saint Coran en passant par l’Injil (Evangile) que la vérité émane du Divin ? Il trouvera toujours les moyens de la faire entendre de manière explicite ou de façon implicite pour ceux qui sont doués de raisons.

    Alors nous sommes engagés, déterminés à confronter le taureau tueur de toreros.
Bénis soit Aimé Césaire, l’immortel au figuré comme au propre, lui de qui nous avons appris cette courageuse citation : Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont pas de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir. Arrêter moi maintenant ou laisser moi casser la baraque bon sang….

    Robert Gabriel Mugabe comme Amilcar Cabral, Agostinho Neto, Eduardo Mondlane, Oliver Tambo, Nelson Mandela, Samora Machel…etc., a écrit son nom en lettre de noblesse sur le palimpseste  tavelé de sang de millier et de millier d’autres quidams que le devoir de sacrifice avait interpellé et qui ont vaillamment répondu comme ces guerriers latins scandant à Caesar l’hymne de la mort : morituri te salutant.

    Chez les mandingues, le dicton dit qu’avant que ne se fasse aujourd’hui, il se fit hier. L’appréciation de notre présent ne peut se faire à l’ombre de notre passé. Imbu de ces faits d’hier, c’est alors que nous pourrons, nous pouvons et nous devons démêler les ficelles qui nous lient.

    Que s’est il passé entre temps pour que le héro de Matibiri et de Salisbury devienne le ‘bourreau’ du Zimbabwe ? A dire vrai, très peu.

    Dans la Rhodésie du Sud (actuel Zimbabwe) de Ian Smith, il y a eu des vertes et des pas mûrs si vous étiez autochtone (noir). Mais avant ce raciste invétère sevré à la source du racisme irréfragable, parlons de Rhodes. Comme le Péché Originel remonte à notre Père Adam, le problème du Zimbabwe remonte à Cecil Rhodes. C’est lui le géniteur de ce concept inique de l’expropriation des terres sur des relents raciste et impérialiste. En effet, en 1887 à l’assemblée du Cap (en Afrique du Sud), il définissait les règles du jeu dans sa propriété privée qu’était la Rhodésie en des termes on ne peut plus clair : Le natif (l’africain) doit être traité comme un enfant et interdit tout affranchissement. Nous devons adopter un système basé sur le despotisme dans nos rapports avec ces barbares d’Afrique Australe. Et d’ajouter : Je préfère la terre aux nègres. C’est de cette idéologie qu’est né Ian Smith ce piètre dictateur, ce monstre qui allait permettre l’éclosion de ces combattants de la dignité que sont : Sam Nujoma, Ndabaningi Sithole, Edgar Tekere, Enos Nkala, Hébert Chitepo et Mugabe pour ne citer que ce peu.

    Ce dernier, élevé dans la tradition de l’église catholique, à l’école des frères Maristes et de l’école Jésuite de Katuma dont le directeur et prêtre le Père irlandais Jérôme O’hea fut son tuteur, Mugabe ne fut jamais très interactif avec ces camarades d’ages. S’il n’était pas à la librairie de l’école, il était soit avec ce saint tuteur ou soit avec sa mère. La poursuite de ces études le conduira à Fort Hare en Afrique du Sud où il rencontrera d’autres `institutions’ de la lutte de libération ; Julius Nyerere, Kenneth Kaunda, Robert Sobukwe…etc. Il continuera à Oxford University, Salisbury et en Tanzanie. Il enseignera en Zambie et à Takoradi au Ghana de Kwame Nkrumah de qui il avoue avoir été inspiré et influencé. Mugabe et les cadres de l’UAN (United African National) reçurent leur éducation à l’Institut Idéologique Kwame Nkrumah à Winneba dans le sud du Ghana.

    De retour en Rhodésie, il joignit  le NDP de Joshua Nkomo qui deviendra la ZAPU. Les racistes blancs devaient sévir en interdisant tout ces partis qui ne réclamaient que justice pour les indigènes. En 1964, Mugabe et la plupart des leaders politiques furent arrêtés et jetés en prison. Il n’en ressortira que dix ans après en 1974 et ne fut même pas autorisé à assister aux obsèques de son fils qui était décède entre temps.

    C’est de la prison qu’il fut élu président de la ZANU, c’est de là qu’il reçu sa réputation et son charisme ainsi que ses nombreux diplômes d’études ; comme quoi, la prison ne fait que former et forger un opposant, leçon que Mugabe lui-même a certainement oublié. Sortit de prison, il se réfugia au Mozambique d’où il dirigera la ZANU et la lutte armée.

    Lui et les autres groupes de combattants acculèrent les autorités Rhodésiennes jusqu'à la signature d’accords de paix qui verra le parti de  l’évêque Abel Muzerewa (UAN) remporter les élections qui ne furent pas reconnues sur le plan local et international car boycottée par les deux majeurs `fronts patriotiques’ de Joshua Nkomo et de Robert Mugabe. La guerre civile devrait continuer sous la direction de la ZANU et de la ZAPU.

    C’est en Septembre 1979 que fut obtenu un cessez le feu et des pourparlers  réunirent Smith, Mugabe, Nkomo, Edson Zvobgo et d’autre. Les partis acceptèrent la rédaction d’une nouvelle constitution pour la nouvelle République du Zimbabwe avec des élections prévue pour Février 1980. A ces négociations connues sous le nom des accords de Lancaster, Mugabe fera deux importantes concessions contentieuses et non des moindres.
Premièrement, il accepta que 20 sièges soient réservés aux racistes blancs dans le nouveau parlement. Deuxièmement, il céda au moratoire de dix ans sans amendement constitutionnel. Donc aucun débat sur le foncier qui est pourtant le nœud gordien de l’énigme de ce pays. Vous comprendrez pourquoi ses ennuis ne commenceront qu’après ce délai de dix ans et l’arrivée des travaillistes et de Tony Blair au pouvoir en Grande Bretagne.

    A l’accession du Zimbabwe à l’indépendance le 18 Avril 1980, 47% des terres arables appartenaient à environ 6000 fermiers blancs sur une population de près de quatorze millions (14.000.000) d’habitants. Les accords de Lancaster stipulaient que l’Angleterre devrait dédommager les fermiers blancs. Mais en 1997, le nouveau gouvernement sous la houlette de Tony Blair arrêta unilatéralement ce processus, mieux, ce gouvernement dira ne pas se sentir obligé de compenser les fermiers blancs du Zimbabwe. Le ministre Clare Short ajoutera à cette résiliation le son de cloche suivant : Soyons clair, nous n’acceptons pas que notre pays soit lié par une quelconque responsabilité d’achat de terre au Zimbabwe, nous sommes un nouveau gouvernement qui n’a aucun lien avec d’anciens intérêts coloniaux…. Voila, les dés sont jetés, les problèmes, il y à en aura.

    Le rouleau compresseur se mit en marche sous la forme de sanction économique, de diabolisation et de troubles sociales. A vrai dire, l’occident ne pardonne jamais les leaders qui leur ont fait plier l’échine de quelque manière que ce soit.
    Comme ils ne pardonnèrent pas à Nasser son courage dans l’affaire du Canal de Suez, ni à Sékou Touré pour son NON au Général De gaulle, idem pour Nkrumah pour son idée d’une unité continentale, ni à Mandela qui fut nommé terroriste et félon puis condamné à mort, ils ne le feront pas non plus à Mugabe. Hors de nos frontières, Castro, Salvador Allende, Juan Peron…etc., subiront le même ostracisme occidental.

    Ce n’est pas de notre part une volonté d’absoudre Mugabe et ses pairs du continent. En beaucoup d’endroits, ils ont péché, ils n’ont pas qualitativement amélioré dans la mesure de leur possibilité le quotidien de leur peuple, ils ont failli de remplacer un système mis en place par ceux qu’ils ont combattu et qui les mitraillent aujourd’hui de tout les noms.
    C’est lorsqu’ils se sont mis à embastiller nos libertés, nos droits, nos aspirations, c’est quand ils ont commencé à liquider nos valeureux hommes et femmes parce que ceux-ci réclamaient une gestion différente des affaires de leur pays et du continent. C’est depuis que l’état est devenu une représentation des intérêts d’un groupe et que le gouvernement soit devenu un homme d’affaire que nous les avions indexés comme dictateur. Ceux là sont nos dictateurs. Il y a aussi les dictateurs de l’occident, ceux qui n’ont pas accepté leur diktat, ceux qui ont compris leur jeu de compromission et de trahison, ceux qui ont mis le bonheur des populations d’abord et qui ont préféré être trucidé que de vendre aux enchères leur dignité. Cette race de ‘dictateurs’ de l’occident que nous recherchons dans nos prières et dans nos méditations se réduit comme peau de chagrin.

    L’intox des medias occidentaux et qui est repris à satiété par nos photocopieuses locales est un problème majeur pour les esprits moins préparés. La presse, qualifiée de quatrième pouvoir devient en réalité le pouvoir tout court. Elle fait asseoir une perception de nous même et de nos héros, or la perception ici ressemble bien à la vérité.

    Nulle part dans leur presse vous verrez qu’un certain George Bush est un dictateur, lui qui, à plusieurs reprises a violé la constitution américaine (affaire FISA, mensonge dans la guerre de l’Irak etc.) qui est responsable de la mort de millier d’irakien et de ses compatriotes expédiés dans le bourbier irakien et afghan. Ils sont muets sur les atrocités de  Sharon à Sabra et Shatila et de ses détournements de deniers public israélien, Batista qui est le baromètre de la dictature en Amérique Centrale n’est pas cité, c’est plutôt Castro qui l’a détrôné qui l’ait. Nixon qui a tout les signes cliniques du dictateur repose en paix, lui qui disait que : dès que le président le fait, c’est la loi ; n’est ce pas ce que pensent nos dictateurs ? Mais dans la liste des plus grands tyrans, le premier caucasien se trouve à la vingtième place et il se nomme Vladimir Putin. Eux ne dénigrent pas Mitterrand qui a commis des bévues en Algérie quand il était ministre de l’intérieur et président pendant le drame Rwandais. Nous pouvons continuer à n’en pas finir, Zenawi était leur invité au sommet du G8, Museveni est leur démocrate en verve, Musharaf, lui qui peut déchoir le président de la Cour Suprême du Pakistan et faire main basse sur les élections de son pays est leur allié. Ni Peter Botha ni Johannes Vorster ne sont des à l’enseigne des potentats.

    Les supporters de Mugabe et autres sont ceux qui ont conclu que tout le problème de l’africain est l’occident et que tout ceux qui les ont combattus ont accompli le plus lourd fardeau, qu’ils ont obtenu leur blanc seing et qu’ils sont au dessus de tout soupçon et de toute reproche

     Nous sommes de cette école qui a conclue que tout le problème de l’africain n’est pas l’européen mais que tout le problème de l’Afrique est l’Europe. C’est à nous et à nous seulement que revient la charge de définir ceux que nous voulons et ce que nous recherchons. Tout manquement à nos idéaux devrait nous faire réagir dans le sens de nos intérêts, pour que plus jamais un Kenneth Kaunda ou un Wade ne puissent défendre Mugabe et pour que un Mugabe ne puisse poser cette difficile question aux chefs d’états africains : Qui d’entre vous a été mieux élu que moi ?


Haidara Chérif
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Chicago Ill


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