"Aucun pays au monde n'a su, quelles que soient ses richesses, trouver la voie vers l'émergence s'il est en proie à des querelles politiciennes interminables", a-t-il ajouté, alors que l'opposition multiplie les manifestations à Lomé.
C'est la première fois que le Togo organisera des élections locales.
Les mairies sont dirigées par des "présidents de délégations spéciales". Ces élections, prévues en octobre, avaient été retardées sans qu'aucune date de report n'ait été communiquée.
Le Togo, qui compte six millions d'habitants, a été en proie à de fortes tensions en septembre, l'opposition ayant organisé plusieurs manifestations, parfois dispersées à coups de gaz lacrymogène par la police, pour réclamer notamment la limitation du nombre de mandats présidentiels, ce qui n'est pas prévu par la constitution.
Pour l'instant, l'opposition boycotte la commission électorale nationale indépendante chargée d'organiser et de superviser les prochaines élections législatives et locales.
Le pays ouest-africain a été dirigé d'une main de fer par le général Gnassingbé Eyadéma de 1967 à sa mort en 2005. Porté au pouvoir par l'armée, son fils Faure Gnassingbé lui a succédé en 2005. Il a remporté en 2005 puis 2010 une élection présidentielle dont les résultats ont été contestés par l'opposition. La prochaine présidentielle est prévue en 2015. (AngolaPress)
Le président togolais Faure Gnassingbé a annoncé lundi soir la tenue d'élections législatives et locales, prévues initialement en octobre dernier, pour la fin du premier trimestre 2013. "Des élections législatives et des élections locales seront organisées à la fin du premier trimestre 2013", a déclaré M. Gnassingbé à la télévision nationale, lors de son traditionnel message de voeux à la Nation à l'occasion de la nouvelle année.



