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Le destin du Togo est plus que jamais à la croisée des chemins

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mercredi, 22 août 2007 05:30

Le destin du Togo est plus que jamais à la croisée des chemins

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M. Faure GNASSINGBE doit impérativement prendre ses responsabilités pour créer les conditions idoines devant favoriser une véritable réconciliation nationale, la relance de l’économie et la fin de la gabegie dont la population l’accuse.

 

PARIS, le 22 août (Infosplusgabon) - Le 5 Février 2005, le peuple togolais et le monde entier, avaient été secoués par deux évènements majeurs qui vont marquer durablement la vie de la nation togolaise : le Général Etienne EYADEMA est mort, des suites d’une courte maladie, le Premier Ministre de l’époque dira qu’il s’agit d’une catastrophe nationale, soit. Mais la vraie catastrophe nationale survint plus tard dans la soirée par l’annonce de coup d’Etat, qui porte le fils de l’auteur du 1er coup d’Etat en Afrique à la tête de l’Etat togolais.
L’émotion suscitée par ce double évènement a plongé le pacifique peuple togolais dans une profonde angoisse. La révolte des togolais à la hauteur de l’imposture et la réaction conséquente de la communauté internationale ont ébranlé la certitude de celui qui était pressé de s’emparer du fauteuil présidentiel endeuillé au lieu de se préoccuper de l’organisation des cérémonies funèbres dignes de ce nom pour son père, dont le corps était à peine refroidit.

Face à une condamnation unanime de la communauté internationale, les auteurs du coup d’état et les mercenaires juridiques au service du clan vont tenter le tout pour le tout, pour offrir en dépit des règlements de l’Assemblée Nationale togolaise la qualité de député au fils du dictateur qui l’avait perdu avec son entrée au poste de Ministre des Mines et de l’Equipement dans le Gouvernement d’alors dirigé par Koffi SAMA.

Cette apostasie juridique ayant pour seul objectif de faire élire M. Faure GNASSINGBE au poste de Président de l’Assemblée Nationale afin de conférer à un coup d’état contesté et conspué par tous, un vernis constitutionnel pouvant lui permettre d’achever le mandat entamé par son père.

Pour ce faire, on prit soin d’expédier le Président légal du Parlement le Professeur de droit, Fambaré NATCHABA en exil forcé au Bénin avant de déclencher contre lui un lynchage médiatique d’une rare violence afin le discréditer et justifier sa disqualification pour incarner la transition constitutionnelle de deux mois.

La manœuvre était si grossière, qu’elle suscita colère et indignation partout dans le monde et au sein des organisations internationales. L’ONU, l’Union Africaine, l’Union Européenne, les USA, la France etc..... ont vivement condamné cette acrobatie juridique digne des républiques bananières.

M. Faure GNASSINGBE dû donc se résoudre à abandonner transitoirement cette présidence que semblait croiser son destin. Le suffrage universel étant la seule voie qui lui restait, il se fait adouber par le RPT, et prend la direction du parti créé en 1969 par son père, obtenant ainsi l’investiture pour la plus sanglante parodie électorale de ce petit pays de l’Afrique de l’ouest.

Le scrutin du 21 Avril 2005, ne fut pas favorable à ce dernier mais lui et ses partisans useront et abuseront de violence et de la corruption massive des observateurs, et de certains acteurs politiques locaux et régionaux pour s’attribuer des résultats qui jurent avec le verdict des urnes.

C’est ainsi que les faussaires vont lui attribuer une victoire à 61% des suffrages exprimés alors qu’en réalité il n’aurait pas franchi la barre des 10%.

Pour contenir la révolte populaire consécutive au détournement des suffrages, les forces de sécurité togolaises aidées de milices organisées dans l’improvisation vont imposer dans la détresse et le sang de leurs concitoyens le nouvel homme fort du Togo.

Près de 1000 togolais seront massacrés et 70.000 autres seront poussés sur les routes de l’exil vers le GHANA et le BENIN voisins. Les auteurs de ce génocide sont connus mais demeurent impunis, et les victimes languissent dans une vaine attente des mesures d’apaisement du Gouvernement togolais.

Dans cette situation de crise politique majeure, l’Union Européenne qui avait émis des critiques assez sévères sur cette parodie électorale dénoncera le surpeuplement électoral de la partie septentrionale de près d’un million d’électeurs fictifs, le vote des enfants, et la perversion des résultats ; recommandant alors au Gouvernement illégitime de M. Faure GNASSINGBE, la reprise du dialogue politique et l’organisation d’élections législatives.

C’est ainsi qu’un accord laborieux fut signé entre le RPT, le parti dont M. Faure GNASSINGBE est devenu Président Fondateur pour les besoins de son ambition, et les cinq partis traditionnels de l’opposition (l’UFC de M. Gilchrist OLYMPIO, le CAR de Me Yaovi AGBOYIBO, la CPP de M. Edem KODJO, le PDR de M. Zarifou AYEVA, et la CDPA du Professeur de physique Léopold GNININVI).

Ce fut un marché de dupes conclu sous la Présidence du chef d’état burkinabé M. Blaise COMPAORE, un habitué des « discussions politiques inter togolaises » depuis les années 1990. Ce nième accord s’est révélé à l’épreuve des faits un mirage de plus même s’il a le mérite de ramener la paix et une relative quiétude dans le pays.

Il représente par ailleurs un danger réel au parti au pouvoir fort préoccupé de ne pouvoir plus utiliser les vieilles recettes frauduleuses pour s’assurer la victoire, compte tenu de l’implication de l’ONU et de la l’UE dans le processus électoral.

Pour l’opposition, extra gouvernementale trahie par le Chef d’état togolais, cet accord est loin de résoudre la crise qui secoue le Togo, et dont les racines remontent à l’accession du Général EYADEMA au pouvoir.

Depuis toujours la violence est au cœur du débat politique et les auteurs demeurent impunis. Cette réalité semblant être un postulat pour le parti au pouvoir.

La grande inquiétude qu’elle exprime aujourd’hui chez la plupart des togolais, c’est bien l’attitude des forces de sécurité à l’issue de ce scrutin législatif. Va t on assister à l’enlèvement des urnes, à la perversion des résultats, à la réédition des violences d’avril 2005 ? Autant de questions qui taraudent l’esprit des dirigeants dont certains pour rester à la mangeoire ont déjà vendu leurs âmes au diable, par un silence empreint de duplicité.

Selon des sources proches de la Commission Electorale Nationale Indépendante issue de l’Accord Politique Global (APG), le recensement général de la population électorale s’achemine inéluctablement vers une guerre des chiffres, en croire les diverses manœuvres entreprises par le RPT et ses partisans pour introduire dans le fichier électoral des corps étrangers pour fausser les règles du jeu.

Les dénonciations des partis politiques et non des moindres, comme l’UFC, le CAR, le PDP , ID, et le MODENA sont éloquentes en la matière, promettent des jours tumultueux pour la CENI et le Gouvernement. Pour l’heure rien n’est moins sur que la date du 14 Octobre 2007, avancée pour la tenue des législatives sera respectée, et un nouveau report n’est pas exclu.

Dans le camp du pouvoir on note une grande fébrilité, et une grande hantise et pour cause : le sentiment de mécontentement de la population, les divisions au sein de la mouvance présidentielle, et au sein du gouvernement dont l’expression la plus marquante, est l’absence de conseils de ministres depuis plus de sept semaines, la recrudescence de l’insécurité dont les premières victimes sont les plus hauts responsables de la justice togolaise( Le Garde des Sceaux et le Président de la Cour d’Appel furent braqués, et leurs véhicules, emportés) le climat de morosité générale, tous ces éléments font craindre au RPT, que la prochaine échéance électorale sera une épreuve sévère jamais connue par le parti du Général Eyadema.

Par ailleurs, on se souvient que lors du dialogue, l’opposition avait réclamé des réformes constitutionnelles pour mettre fin à l’instauration d’un bail présidentiel sans fin, à la vicarisation de la fonction du Premier Ministre, dépourvue de toute prérogative, et une assemblée réduite à une chambre d’enregistrement.

C’est l’une des erreurs majeures de l’opposition togolaise dépourvue de stratégie, et du parti présidentiel dont le sens du pouvoir sans partage a plombé le développement du pays et occasionné les incertitudes qui planent sur l’avenir de ce pays aux richesses variées et qui fut une colonie modèle allemande.

Pire, la classe politique toute tendance confondue a décidé de renvoyer toutes ces réformes majeures à la nouvelle législature.

Or le choix du mode de scrutin imposé par le gouvernement togolais, notamment le scrutin de liste à la plus forte moyenne - dans l’indifférence de l’opposition gouvernementale - est une prime à l’immobilisme et au conservatisme vu que ce mode de scrutin ne permettra jamais une révision constitutionnelle, exigeant l’approbation des 4/5 des députés à l’Assemblée Nationale.

Avec l’émiettement des sièges, aucun groupe de partis ne totaliserait 65 députés, et M. Faure GNASSINGBE et le RPT qui tirent profit de la situation actuelle, se réfugieront derrière les mécanismes juridiques en vigueur, pour empêcher la révision de la loi fondamentale du pays.

Voilà le tableau de la situation politique dans laquelle s’est englué le Togo et les risques certains qui de le voir plonger de façon plus prononcée dans les conflits sociaux d’une gravité sans précédent.

La situation économique du pays n’est guère reluisante comme en témoignent le chômage massif des jeunes, les licenciements secs, l’état de délabrement avancé des routes, la santé à l’abandon, l’éducation sinistrée, les revers diplomatiques, la corruption généralisée, le détournement éhonté des ressources de l’état, et l’effondrement des valeurs morales au sein de la société.

Depuis plus d’une année une crise énergétique secoue le pays, et le gouvernement peine à y trouver des remèdes efficaces, au regard des conséquences qu’elle entraîne sur l’ensemble du pays.

La notion de service public a disparu au profit de l’intérêt personnel et à tous les niveaux du pouvoir chacun vole ce qui reste de la dépouille économique du pays.

Le Chef de l’état ayant démontré son incapacité à gouverner le pays et à y imprimer sa marque. Le pays est laissé à l’abandon et la population assiste impuissante à une course effrénée pour l’enrichissement illicite et le détournement des deniers publics et des dons des puissances étrangères.

Le Togo est aujourd’hui un pays livré aux quatre vents. Il n’y a aucun contrôle et le poids de l’autorité est inexistant dans l’ensemble de tous les secteurs d’activité du pays. M. Faure GNASSINGBE n’a apparemment de souci véritable que de voyager, s’enrichir arrogamment et vite et disposer d’un harem composé des meilleures espèces féminines planétaires, la curie togolaise étant trop pauvre à son goût de breuvage russe.

Depuis plus de deux ans le Togo vit une descente aux enfers, au point où d’aucuns regrettent le Général EYADEMA, qui malgré ses méthodes brutales de gouvernance a réussi dans une certaine mesure à préserver le pays du gangstérisme et des actions des prédateurs d’horizon divers.

De l’avis des observateurs le Togo n’est plus gouverné et des sirènes de mécontentement résonnent partout dans le pays y compris dans le clan GNASSINGBE au pouvoir.

C’est peu dire que d’affirmer que le Togo est un pays aujourd’hui confronté à de graves difficultés de gouvernance politique, économique et sociale.

La marche du 4 Août organisée par l’UFC et ses partis alliés, soutenus par des mouvements associatifs, des personnalités politiques et la société civile, pour dénoncer l’impunité, la cherté de la vie, la mauvaise gouvernance économique et politique, est l’expression par excellence du feu de la révolte populaire qui couve dans le pays, et qui à terme risque d’emporter celui qui semble avoir perdu tous les réflexes d’un Homme d’Etat.

Son interdiction à la dernière minute et la présence disproportionnée des forces de sécurité sur l’itinéraire que devront emprunter les manifestants est la preuve que le régime est évanescent et qu’il mérite une thérapie conséquente qui passe par un changement radical de l’orientation politique.

Enfin le conflit fratricide qui oppose le Chef de l’Etat togolais à son jeune frère et Ministre de la Défense Nationale, plus politique et pragmatique, n’est pas fait pour arranger les déboires et les désillusions de l’homme du 05 février 2005. Il semble procéder de son refus obstiné d’écouter les conseils de son entourage qui malgré des mises en garde répétées finit par se lasser de celui qui était destiné à préserver les intérêts du clan au pouvoir.

Le repli de M. Kpatcha GNASSINGBE - auparavant très présent dans la gestion du pays - suite à des intrigues de cours et des actes malveillants des courtisans de son frère, aurait contribué à exposer les failles d’un système qui manque de souffle et d’impulsion pour orienter l’action politique, s’empêtrant ainsi dans l’improvisation et le pilotage à vue de l’action publique.

Dans cette bataille fratricide, chaque protagoniste aligne ses divisions qui se recrutent dans toutes les sphères politiques, familiales et sécuritaires. La grande inconnue reste à savoir quelle sera l’issue de cette crise dans un pays déjà affaibli par la félonie de certains, et l’irresponsabilité des autres qui ont oublié que gouverner c’est se mettre au service de la population, et non se servir des institutions de la nation pour des règlements de compte, et pour servir leurs ambitions et fantasmes.

La volonté de nuire à la réputation de son jeune frère KPATCHA et de prendre des mesures punitives à l’encontre de tous ceux qui lui sont proches, le mépris des préoccupations de sa famille biologique, la détresse et la misère matérielle et morale des membres de la fratrie régnante, les divisions au sein de la mouvance présidentielle, les privilèges et les faveurs indues accordés aux copains et au copines, ont fini par exacerbé les tensions qui alimentent une crise sociale et politique profonde qui risque de produire des conséquences imprévisibles pour la paix et l’unité de la nation.

M. Faure GNASSINGBE doit impérativement prendre ses responsabilités pour créer les conditions idoines devant favoriser une véritable réconciliation nationale, la relance de l’économie et la fin de la gabegie dont la population l’accuse.

Ce n’est seulement qu’à cette condition qu’il pourra espérer achever son règne dans la sérénité quand on sait combien son bilan de mi mandat laisse un goût amer aux togolais dont les illusions encore suscitées récemment par l’Accord Politique Global ont littéralement volé en éclats.

Il est importe que les pyromanes de tout bord se ressaisissent avant qu’il ne soit trop tard. « On sait quand et comment ça commence on ne sait jamais quand et comment ça s’achève », semblait dire feu le dictateur Eyadema.

Le destin du Togo est plus que jamais à la croisée des chemins et plus que jamais s’impose aux togolais le choix de la Sagesse et du Patriotisme.

 


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