« La manifestation est interdite parce que les organisateurs n’ont pas reçu d’autorisation », affirme le ministre de la Sécurité, le Colonel Atcha Titikpina qui ajoute en avoir donné les raisons au Secrétaire général de l’UFC, Jean-Pierre Fabre par écrit.
Le ministre Titikpina déclare n’avoir été informé de cette marche suivie de meeting qu’« une heure avant ». Ce qui, selon lui, est contraire à la loi en vigueur dans le pays qui exige un avertissement de 48 heures au préalable. En plus, Atcha Titikpina trouve « déplacé cette manifestation qui ne rentre pas dans l’esprit de l’Accord politique global ».
Les responsables de l’UFC jugent arbitraire cette interdiction et prévoient une autre manifestation le samedi 20 octobre 2007. « Cette fois-ci nous prendrons toutes les dispositions pour que la marche et le meeting tiennent effectivement », a déclaré Jean-Pierre Fabre à des partisans en furie rassemblés devant le siège du parti à Lomé.
L’UFC de Gilchrist Olympio arrive en deuxième position avec 21 sièges, loin derrière le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT, au pouvoir) qui totalise pour l’instant 49 sièges au sein du prochain parlement. Il reste la publication des résultats de Lomé-Commune et de la préfecture du Golfe qui regroupent 7 sièges. Elle s’est « désolidarisée » de ces résultats et a demandé un nouveau décompte visant à considérer 40.000 bulletins de vote qui seraient en leur faveur.
Le pouvoir de son côté se dit « étonné » de ces agissements de l’UFC qu’il appelle à faire usage des voies légales de recours.