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LES ETATS-UNIS D’AFRIQUE

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dimanche, 09 septembre 2007 03:31

LES ETATS-UNIS D’AFRIQUE

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Début juillet 2007, le gang des dictateurs africains a organisé son traditionnel sommet annuel de l’Union Africaine à Accra au Ghana. Point essentiel de l’ordre du jour : la création des Etats-Unis d’Afrique. De l’extraordinaire tohu-bohu, nous avons retenu l’affrontement de deux camps irréconciliables : l’union tout de suite contre l’union par étape à partir des regroupements régionaux existants

Les Etats-Unis d’Afrique ici et maintenant est la plus grande ânerie politique qui m’ait été donnée à entendre depuis des décennies. Qui en sont les principaux bonimenteurs ? Kaddafi, le Libyen, et le bouffon du Sénégal, Abdoulaye Wade. Deux personnages pas sérieux pour un sou et qui, à la pratique, se révèlent comme les pires ennemis de l’Afrique. Il  s’agit d’une dangereuse opération de diversion visant à assouvir les délires mégalomaniaques de deux tyrans démagogues. Pauvres Togolais ! Les imagine-t-on se taper Wade et Kaddafi après avoir subi les Gnassingbe père et fils pendant quarante ans ? Ce serait du masochisme.
 
Pour mieux comprendre les enjeux mesquins et criminels que les ratés qui dirigent l’Afrique cachent à leurs concitoyens, il suffit de faire l’état des lieux de notre pauvre continent au cours de la première décennie du XXIe siècle, plus exactement en l’an 2007. Les maux de l’Afrique ont pour noms le refus du développement et la dictature néocoloniale

 

DU REFUS DU DEVELOPPEMENT
PAR LES DIRIGEANTS  POLITIQUES

Le bilan africain des pseudo- indépendances est affligeant : une gestion calamiteuse du bien commun par des prédateurs en col blanc ou en treillis militaire. La kleptocratie civile et militaire post –« indépendance » n’a accédé au pouvoir , à la suite des colons européens pillards, violeurs, menteurs fieffés , racistes et génocidaires, que pour s’accaparer de leurs privilèges crapuleux et criminels d’occupants ennemis.

Les conséquences de cette nouvelle occupation de l’Afrique par cette nouvelle race  de colons nationaux et parasitaires, se sont vite fait sentir : désillusion, naissance d’un lumpen- prolétariat, exode rural massif de paysans sans qualification vers des villes dépourvues d’infrastructures dignes de ce nom pour les accueillir, injustice sociale,  discriminations en tous genres, division des couches de la population dans le but de conserver un pouvoir illégitime, consolidation du concept de tribu au détriment du concept de nation ( Les fruits du travail collectif ne profitent majoritairement qu’à la tribu du chef de l’Etat cleptomane et bête comme ses pieds ), mouvements centrifuges des groupes d’intérêt ostracisés qui perçoivent le pseudo Etat néocolonial comme leur ennemi, sabotage passif des fonctionnaires, chômage, corruption à haute dose et faillite économique consacrée par les multiples programmes d’ajustement structurels à rallonge, vote des jeunes africains avec leurs pieds qui fuient vers les mirages de l’Occident en transformant la Méditerranée en cimetière marin, inflations et dévaluations en cascade, haine de l’armée « nationale » perçue par le peuple comme une armée d’occupation étrangère(parfois tribale et tribaliste)…

Cette kyrielle de maux, qui est loin d’être exhaustive, est symptomatique d’un gangstérisme politique dont l’unique objectif réel est l’enrichissement crapuleux des lampeurs de soupe qui se cooptent autour de la mangeoire que représente le pouvoir politique. Nous avons toujours pensé et continuons de penser qu’une véritable étude scientifique de la perception du pouvoir politique en Afrique par les populations serait une véritable mine de renseignements pour la réflexion sur la politique dans nos pays africains

Des sondages sommaires, dépourvus de caractère scientifique, que nous avons eu à effectuer au cours de nos réflexions sur la politique, tendent à confirmer l’idée selon laquelle dans l’imaginaire collectif, le pouvoir politique est considéré comme une source d’enrichissement personnelle pour l’individu qui y accède et sa famille voire son clan ou  son ethnie. Là où le bât blesse, c’est que cette conception crapuleuse de la politique semble aller de soi au sein de nos populations à telle enseigne que celui qui a une fois accédé au pouvoir et qui ne s’est pas enrichi, est souvent un objet de commisération  ou de la risée publique. Se servir du pouvoir pour s’enrichir semble faire partie de la norme sociale.

Le fondement de cette conception patrimoniale de la chose publique est l’impunité. Cette conception scélérate a été parfaitement illustrée par le tyran congolais Denis Sassou Nguesso sur Radio France Internationale lors de son séjour à Paris début juillet 2007. Sommé de s’expliquer concernant la plainte déposée contre lui et son compère gabonais Omar Bongo pour détournement de biens publics au sujet des appartements luxueux et des châteaux qu’ils possèdent en France, il donna une réponse à la fois naïve et cynique en forme d’aveu. Il s’étonna de cette plainte en se justifiant au prétexte que tous les dirigeants du monde possèdent des immeubles à Paris, notamment ceux du Golfe arabique. Il conclut en dénonçant le relent de racisme et de néocolonialisme de la plainte du collectif des ONG congolaises et françaises à son encontre.

Pas un mot du kleptocrate sur l’origine du magot qui lui a permis de s’offrir des châteaux sur le dos du malheureux  peuple congolais. A bas les jaloux !

Plus les cliques dirigeantes au pouvoir s’enrichissent, plus les peuples qui les subissent se clochardisent au point de mourir de faim. Au Togo, après la mort du dictateur Gnassingbe Eyadema, le magazine américain Forbes a évalué  la fortune amassée durant son interminable règne à 4,5 milliards de dollars soit environ 2500 milliards FCFA ! Cette information reprise par un journal togolais  n’a suscité aucun démenti officiel.

La faillite économique de l’Afrique est un constat  aveuglant. Les politiciens n’ayant d’autres ambitions que le vol, le pillage à l’instar des colons prédateurs qu’ils ont remplacés et qui continuent à leur servir de modèles, ne peuvent concevoir le développement de l’Afrique. C’est la raison pour laquelle ils se contentent de gérer le néocolonialisme pour le compte  des puissances coloniales  déguisées en « partenaires privilégiés » et en bailleurs de fonds. Gérer le néocolonialisme, c’est gérer le développement du sous-développement en bradant les ressources du continent aux prédateurs occidentaux et autres. Tel est le prix que ces dirigeants indignes doivent payer pour conserver leurs postes.

L’économie africaine, basée essentiellement sur la culture de rente, est complètement dévastée. Elle demeure aussi archaïque qu’à l’époque de l’invention de l’agriculture, il y a de cela dix ou quinze mille ans. Le paysan reste courbé, comme ses ancêtres primitifs, sur sa houe rudimentaire  à gratter le sol sous le chaud soleil. Le rendement à l’hectare est dérisoire. Pas d’irrigation, pas de tracteurs !

Les cultures de rente imposées naguère par les colons pour leurs besoins, ont même pris plus d’importance aujourd’hui que les cultures vivrières au détriment de l’alimentation de la population. Le Ghana et la Côte d’Ivoire sont en compétition pour occuper la première place
de producteur de cacao et se livrent pieds et mains liés au caprices des fluctuations du marché manipulé par les spéculateurs esclavagistes de Londres, Paris, New York, Tokyo…

Au début des années 1990, un planteur ivoirien de cacao pouvait s’acheter une Peugeot 404 bâchée avec la récolte de dix hectares ; au début des années 2000, avec la même superficie, il peut tout juste s’offrir les roues du même véhicule !

Contrairement aux discours méprisants et racistes des colonialistes occidentaux, qui qualifient les Africains de paresseux, ceux-ci sont de gros travailleurs. Mais ils vivent un paradoxe dramatique. Plus ils s’échinent à bosser dur, plus les fruits de leur labeur s’amenuisent ! Le tra vail qui appauvrit l’homme au lieu de l’enrichir, s’apparente à de l’esclavage ! Aussi sommes-nous fondé à parler du nouveau visage de l’esclavage en Afrique. A l’image du colonialisme qui a entrepris sa mue en Afrique sous les oripeaux du néocolonialisme, l’esclavage a lui aussi  revêtu un nouveau boubou puant de misère.

A l’image des pays, les universités sont devenues des îlots de contestation pour des étudiants souvent réduits à la mendicité et des enseignants-chercheurs sous-payés et exploités mais qui font souvent le jeu du pouvoir oppressif et illégitime par leur penchant maladif au carriérisme politico-administratif,  synonyme de prostitution, d’adhésion au réseaux mafieux d’influence fasciste ou néocolonialiste. Pour faire carrière, certains sont obligés de vendre leur âme au diable parce qu’ils aiment le confort et l’argent facile des postes pour lesquels ils sont cooptés et qui leur permet de voler le peuple ou de se faire octroyer des prébendes juteuses. Tous lorgnent en direction des strapontins ministériels. Quand ils atteignent leur but, quels ministricules minables ils font !

Le paradoxe de l’université africaine, c’est que contrairement aux universités des pays développés, elle n’est pas un outil de développement, mais une usine à fabriquer des chômeurs. Cela ne peut surprendre dans la mesure où elle n’est pas le fruit d’une réflexion d’un projet mûri de développement des pays africains. Faute d’être une locomotive, elle est un wagon, pire un chariot déglingué de fumier puant qu’il faut pousser à bout de bras avec des ahans terribles pour en dégager les roues engluées dans la gadoue de la cancrerie et des obscénités intellectuelles anti-universitaires.

Nos universités sont pleines d’universitaires mais elles sont désertées par l’esprit universitaire, celle qui justement permet d’émettre des réflexions sur l’outil de formation et de recherche qu’elle est par rapport à son environnement, par rapport aux grands axes de développement des pays. L’absence de vision prospective est la principale caractéristique des staffs universitaires généralement cooptés par la machine à magouilles des régimes en place. Au sein de cette racaille diplômée, l’on ne recherche pas l’excellence, mais le larbinisme, le mensonge, le maquignonnage et l’obscurantisme qui sont les ennemis mortels de la vérité et de la science ! Dire la vérité, c’est prendre le risque de perdre son poste avec les privilèges qui y sont attachés. Les dirigeants des universités sont-ils téméraires avec la vérité ? Que nenni ! Un mensonge pour un royaume !

Revêtus de la toge de la souillure, de la vanité insolente des médiocres et de la singerie, les mercenaires universitaires qui assassinent l’esprit universitaire dans sa dimension populaire, laïque et intellectuelle, peuvent s’enorgueillir d’avoir rabaissé nos universités au niveau de grands lycées ! Un double ban pour ces doctes sires ! Le refus de faire de nos universités des laboratoires consacrés à la réflexion sur le présent et l’avenir de nos Etats est symptomatique d’un monde universitaire qui souffre d’un vertigineux déficit de vrais intellectuels. En Afrique, le confusionnisme à la mode consiste à se proclamer intellectuel dès que l’on a décroché un diplôme  de l’enseignement supérieur ! C’est comique, mais c’est la réalité. Il n’est pas rare non plus de voir des enseignants-chercheurs cacher l’extrême indigence de leur pensée derrière leurs grades universitaires surtout lorsqu’ils sont revêtus de robes de cérémonie comme des femmes avec sur leurs crânes crépus ou tondus des toques de cuisinier ! Mais de quelle cuisine s’agit-il ? La cuisine infecte de l’opportunisme, du plagiat et de l’ignorantisme. Les affreux marmitons !

Comment s’étonner dans ces conditions que l’université africaine soit un  solide bastion du fascisme ? Elle est fasciste dans son esprit, dans sa pédagogie archaïque qui rappelle la scolastique médiévale dont se gaussait l’écrivain de la Renaissance, François Rabelais, à cause des maîtres qui obligeaient les élèves à réciter par cœur leurs cours à l’endroit et à l’envers sans omettre la moindre virgule, car leur savoir devait refléter la voix du maître et non leur jugeote. Elle est fasciste à travers ses dirigeants qui sont souvent des délateurs et des militants zélés des ex-partis uniques qui les ont recyclés pour tenir l’université sous haute surveillance. Elle est fasciste parce que les régimes fascistes en font un instrument de dressage et de manipulation des étudiants. Elle est fasciste parce qu’elle est un lieu de discriminations ethniques, politiques, religieuses et autres. Elle est fasciste enfin parce qu’elle est transformée en camp retranché par les ennemis de la pensée qui ne respectent pas les franchises universitaires.

Les universités francophones sont littéralement prises en otage par la France dont les diktats font office de lois à travers, notamment le Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur (  CAMES ), un épouvantail répressif qui contrôle, oriente et promeut les carrières des enseignants-chercheurs, impose le cursus des étudiants. Même si les promotions sont politiquement douteuses au vu du profil de certains bénéficiaires fort médiocres qui, une fois promus, se croient sortis de la cuisse de Jupiter malgré le fait qu’ils sont la risée de leurs collègues et des étudiants qui ne les connaissent que trop bien. Le contrôle du CAMES est de règle tant sur le plan scientifique que sur le plan académique. Il s’agit d’un flicage systématique et éhonté qui permet à la France de faire piller et plagier les travaux des chercheurs africains par quelques pseudo africanistes français, crapuleux et plagiaires fieffés, qui s’attribuent les bénéfices  de leurs recherches en modifiant la ponctuation et les titres.

Le droit de vie et de mort, véritable pouvoir régalien du CAMES, qui participe des instruments de domestication de la francophonie – véritable réseau mafieux de l’impérialisme français en Afrique – oblige hélas ! nombre d’universitaires africains à se mettre au garde-à-vous devant cette institution néocolonialiste, réactionnaire et foncièrement anti-universitaire. Les « camesiens », nouvelle race de mutants régressifs,  n’ont qu’une formule au bec lorsqu’ils argumentent : « Le CAMES a dit ! ». Cette formule, bien entendu, de leur point de vue d’universitaires complexés et avides de la caution des réseaux mafieux, a valeur d’ordre à exécuter sans broncher comme un dahir de sultan chérifien.

Il est rare que les ministres de l’Education et de l’Enseignement Supérieur soient choisis en dehors de l’université en Afrique. L’énergumène coopté, généralement un gnasse alimentaire et opportuniste, sans ambition pour l’université et son pays, a ordre de fermer sa grande gueule, de s’enrichir frauduleusement, de gérer la domestication, par l’étranger, de notre système universitaire afin de faire perdurer notre dépendance économique, culturelle et intellectuelle. Qui se souvient que Trouduc ou Machin-Chouette fut ministre de l’Education et de l’Enseignement Supérieur dans son pays ? L’échec de l’université africaine, cornaquée par de vulgaires commis aux écritures portant titre de chercheur, est assourdissant. Cela mérite examen de conscience, mais encore faut-il que les dignitaires indignes soient dotés d’une conscience et d’une moralité pour faire cet examen qui est devenu une curiosité dans nos sociétés malades atteintes d’une grave crise morale.
 
Malgré l’instrumentalisation fascisante et fasciste de l’université, il existe des enseignants antifascistes qui résistent et qui créent, à travers leurs réflexions intellectuelles iconoclastes, des espaces pour la pensée libre et débridée, en marge d’un ordre du discours fondé sur l’hypocrisie, le mensonge et les mythes abrutissants. Là où la pensée est à l’œuvre, la lumière fait toujours reculer les ténèbres de l’esprit au profit du progrès de l’humanité. L’éducation ne saurait s’apparenter à un vulgaire dressage pavlovien d’une jeunesse appelée à relever de fantastiques défis au nom de la survie de l’humanité en Afrique. Bien que la tendance insensée et anti-universitaire actuelle soit au mimétisme - pire à la singerie – le bon sens finira  par prévaloir sur le crétinisme ambiant  lorsque le système et les cancres qui l’incarnent auront changé.

L’une des faces hideuses de ce crétinisme est la façon dont les universités du pré carré
francophone, à la botte de la France colonialiste et amie des dictateurs africains demi lettrés ou semi- analphabètes, plagient bêtement le système LMD (Licence-Master-Doctorat) des universités occidentales sans faire la moindre réflexion sur le rôle de l’enseignement supérieur dans les pays africains sous-développés. Dans le rôle humiliant de simple consommatrice écervelée de savoir que lui font jouer l’Etat et les savantasses incultes de sa direction, l’université africaine sans budget de recherche, sans bibliothèques, sans laboratoires, sans locaux suffisants, sans revues et éditions scientifiques, sans bourses et voyages d’études, avec des enseignants clochardisés, ne sera véritablement capable de renverser la vapeur de l’obscurantisme et de la régression, en devenant à son tour exportatrice de savoir, qu’à la condition que les peuples d’Afrique balayent impitoyablement tous les régimes néocolonialistes et scélérats qui complotent à leur régression de connivence avec les puissances impérialistes et esclavagistes qui pompent  et pompent inlassablement la sueur et le sang du nègre comme ils pompent le pétrole, sans état d’âme.

DE LA DICTATURE NEOCOLONIALE BETE ET MECHANTE 

L’Afrique précoloniale unie et idyllique est un conte de fée pour débiles mentaux profonds. Elle était éclatée et des Etats rivaux s’y disputaient la suprématie, ce qui a d’ailleurs facilité la traite négrière. Après la défaite, les colons ont charcuté le continent à leur guise pour s’octroyer des espaces avec des peuples serfs  taillables et corvéables à merci. Comme si la balkanisation coloniale et le crime contre l’humanité de l’acte de colonisation et de christianisation ne suffisaient pas, les dirigeants africains n’ont eu de cesse de diviser et diviser encore et encore, inlassablement, méthodiquement l’Afrique avant et après l’indépendance. Le laquais de la France, Léopold Sédar Senghor, sur ordre de ses maîtres, a rayé de la carte de l’Afrique la Fédération du Soudan (Sénégal et Mali ) d’un trait de plume. Le traître Félix Houphouet-Boigny, en 1958, avec l’aval de la France, s’empressa de jeter dehors, comme des malpropres, les ressortissants togolais et dahoméens de son pays, la Côte d’Ivoire. Après les indépendances factices, la xénophobie des gouvernements a servi et sert encore à offrir des boucs émissaires à leurs peuples naïfs afin de cacher leur incompétence et leur gabegie. A ce niveau de la bêtise criminelle, il y a beaucoup d’émulation. Le Nigeria, le Ghana, la Côte d’Ivoire de l’idéologie nazie de l’ivoirité, le Gabon, les deux Congo, l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Maroc et la Libye n’ont rien à envier à la France du Hongrois Nicolas Sarkozy Nagy. Au Togo, le régime militaire du clan Gnassingbe recourt à la xénophobie en livrant les Ibo du Nigeria, en pâture à la population, comme boucs émissaires pour évacuer sa responsabilité au niveau de l’extraordinaire climat d’insécurité qui prévaut au Togo et du trafic de drogue dont le pays est devenu une plaque tournante régionale.

Mais le champion du monde toutes catégories en la matière est le tyran libyen, le petit Mouammar Kadhafi. A la moindre mésentente avec un chef d’Etat africain, il jette dehors, comme on jette des ordures à la poubelle, les ressortissants de ce chef d’Etat pour se venger. Le comble, c’est que ces émigrés, bien souvent en règle avec les services de l’immigration, sont expulsés quasiment tout nu puisqu’ils ne sont pas, bien souvent, autorisés à emporter leurs biens. Ces biens sont pillés par la police et les voisins nationaux. Ceux des expulsés dont les épouses et les filles ne sont pas violées s’estiment heureux. Le racisme et la haine du noir qui caractérisent l’Afrique du nord, sont exacerbés en Libye de Kadhafi. Et dire que c’est ce xénophobe narcissique qui se métamorphose en champion des Etats-Unis d’Afrique ! Cela fait sourire – quand on connaît le bonhomme – et pitié quand on se rend compte qu’il existe des gens naïfs de bonne foi pour le croire et le suivre dans ses chimères.

Et que dire des régimes génocidaires du Rwanda et du Burundi, et du Soudan au Darfour, le malheureux Pays des Four ? Et des monstrueux esclavagistes qui sévissent encore en toute légalité en Mauritanie, au Soudan et au Niger ? Les guerres civiles et les conflits armés qui n’en finissent pas d’ensanglanter l’Afrique sont une terrible tragédie que vivent les peuples de Côte d’Ivoire, d’Angola, du Mozambique, des deux Congo, de Centrafrique, du Liberia, de Sierra Leone, du Sénégal en Casamance, de Somalie, du Tchad, du Soudan, d’Ethiopie, d’Erythrée, du Sahara Occidental…Presque partout, les forces centrifuges prennent le pas sur les forces centripètes à même de consolider l’Etat et de favoriser l’émergence de la nation. Les élites dirigeantes sont les plus grands communs diviseurs de l’Afrique.

En vue de conserver des pouvoirs usurpés et illégitimes, les gouvernements s’arc-boutent sur l’armée et le tribalisme, la corruption et une stratégie de la terreur. L’organisation d’élections dites « à la togolaise » inventées et peaufinées par Eyadema fait partie du scénario. C’est un produit d’exportation très prisé par les gouvernements africains. C’est le clan Gnassingbe qui a accompli le coup de force de transformer la République en monarchie héréditaire et bananière de droit divin au Togo, à travers le dictateur de sinistre mémoire, Gnassingbe Eyadema, et son rejeton, Faure Gnassingbe. Les élections systématiquement truquées avec l’aval de vieux croulants séniles de Cours constitutionnelles aux ordres, parce que corrompus, sont précédées et suivies par de sanglantes répressions et des ratonnades contre les opposants, les démocrates, les défenseurs des droits de l’Homme voire les militaires et gendarmes qui ont manqué de zèle au cours des tueries antidémocratiques.

En Afrique, le pouvoir est au bout du fusil ou des élections frauduleuses. Telle est la norme politique qui conforte le constat d’une crise morale dès lors que les premiers responsables politiques des pays ne sont pas capables de se présenter à leurs administrés


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