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L'avenir du Togo est inquiétant

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mercredi, 24 octobre 2007 22:52

L'avenir du Togo est inquiétant

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L'avenir du Togo est inquiétant, parce que désormais, il n'y a plus de place dans le cœur d'une majorité de Togolais que pour la haine, ou le désintérêt pour la chose publique qui se traduit par la seule préoccupation de survie pour les uns et le désir égoïste de s'en tirer, en faisant carrière, en amassant pour soi le maximum de biens, pour les autres... Haine qu'éprouvent pour la bande au pouvoir ceux qu'elle a privés injustement de leurs droits de citoyens, de leur enthousiasme, de leur joie légitime à exercer ce droit, de leur expression souveraine en tant que majorité réelle, par des élections frauduleuses répétées,

privés du sens de leur vie de citoyens, puisque les actes qu'ils posent en tant que tels n'ont aucun sens, ne produisent aucun effet face à ceux qui décident, hors des urnes des résultats des élections, privés de leur foi en la nation togolaise, privés de leurs êtres chers morts dans les massacres perpétrés par le pouvoir... "On a fait de nous des apatrides psychologiques", me disait, amer et désespéré, un candidat indépendant malheureux. Cela résume tout: les apatrides forcés vont, soit se résoudre à penser et à vivre comme si le Togo n'était plus leur pays, si tout ce qui concerne le Togo ne les regarde plus, soit chercher les moyens par lesquels ils peuvent reconquérir leurs droits de citoyens. Face à cette catégorie de Togolais, en dépit des jubilations d'apparence, par exemple au quartier Adewui de Lomé après la proclamation des résultats dits partiels des législatives, il y a une autre catégorie dominée par la peur, la hantise d'une vengeance qui pourrait frapper à tout moment, d'une manière ou d'une autre. Nous en avons la preuve: lorsque "les forces de l'ordre interdisent une manifestation" à l'appel de l'UFC, ce n'est pas par mesure de sécurité, mais c'est tout simplement l'expression de cette peur. De quel pouvoir disposent les forces de l'ordre pour interdire une manifestation de civils? Pourquoi les forces de l'ordre et pas le gouvernement? On n'a pas besoin de démontrer que c'est celui qui a peur qui cherche à faire peur. Ni que la nature du pouvoir togolais est au fond plus militaire que républicaine. Et le pouvoir togolais basé depuis plus de quarante ans, non sur la volonté du peuple mais sur la force, ne survit que grâce à la force, au terrorisme d'État. Une autre preuve: le passage à tabac par ces mêmes forces de l'ordre des citoyens massés devant les locaux de la CENI pour protester contre les résultats falsifiés.

Ceux qui vont maintenant juste chercher à tirer leur épingle du jeu, s'appliquent ce proverbe: quand vous entendez crier qu'on a lancé une pierre, n'est-il pas naturel que chacun cherche à protéger d'abord sa propre tête? On a donc, encore fois, lancé une pierre au Togo, avec le hold-up électoral. Que reste-t-il à faire quand la vie nationale est ainsi troublée, quand les citoyens sont saisis d'un désordre psychologique, d'une panique face à un danger? Se cacher, se désintéresser de la politique et ne plus penser qu'à survivre, qu'à s'enrichir, faire carrière, si on peut, en se compromettant au besoin avec ceux que, dans le fond, on hait, ceux qui vous ont frustrés, blessés, meurtris... mais qui ont les moyens d'être toujours les plus forts, toujours vainqueurs... Nous avons connu ce type de comportements à plusieurs périodes de l'histoire de notre vie nationale: après le coup d'État de 1963, après les événements du 28 novembre au 3 décembre 1992, au lendemain des mascarades électorales et des massacres du 24 avril 2005, et même avec la signature de l'APG: la lâcheté, les trahisons, les retournements de vestes, ceux qui sont attendus comme les plus surprenants. Personne, à commencer par l'intéressé, ne peut dire qu'un Premier ministre attaqué par une bande de militaires, capturé, malmené, conduit manu militari devant Eyadema pour accepter de lui céder la presque totalité de ses pouvoirs, nourrisse un sentiment de sympathie à l'égard de son " vainqueur". Et pourtant, c'est avec lui qu'il allait se compromettre. Un autre exemple, c'est quand un autre Premier ministre issu de l'"opposition", Agboyibo, se présentait devant l'assemblée RPT pour son investiture et qu'il y a été conspué par les députés pour avoir osé leur demander d'avoir une pensée pour les victimes des massacres des 24 et 25 avril 2005. Qu'on ne me parle pas de réalisme. Le réalisme, c'est d'abord de savoir à quel type de régime on a à faire face et intégrer dans sa logique personnelle de lui résister quels que soient les moyens de pression, les manœuvres d'intimidation qu'il sera amené à utiliser contre soi, surtout si l'on accepte d'être à la tête de la lutte pour le renverser. Le réalisme, c’est de savoir d’avance que les députés RPT, dans leur cynisme presque professionnel, ne reconnaîtraient jamais qu’il y ait massacres, avant d’avoir une pensée pour les victimes qu’ils ont faites. Le réalisme, c'est de comprendre qu'on n'a pas à composer avec le pouvoir RPT, parce que lui, le RPT, ne compose avec personne en réalité, mais utilise qui il peut utiliser, qui se prête à son jeu pour conserver le pouvoir.

Le raisonnement du pouvoir RPT est le suivant, à l'égard des Togolais qui n'acceptent pas la dictature: "Vous voulez des élections libres, transparentes... tout ce que vous voulez! Eh bien, ce sera fait à condition que le RPT gagne" "Tout a bien marché, m'a dit aussi le candidat indépendant malheureux, tout jusqu'à l'heure du décompte des voix". Le pouvoir RPT pourrait aussi dire: "Vous voulez des sièges de députés, vous les aurez, mais jamais la majorité". C'est cela la logique du pouvoir RPT qu'il faut connaître.

Le plus inquiétant dans cette situation, comme cela est désormais clair pour tous, c'est que le Togo est divisé en deux parties: le Nord, au nom duquel la majorité des sièges à l'Assemblée nationale est attribuée au RPT, et le Sud, puni pour n'être pas favorable au RPT. Il convient ici de préciser les choses: le Nord, ce n'est pas l'ensemble de nos compatriotes nés dans une région où ils n’ont pas choisi de naître ou appartenant à des ethnies qu'ils n'ont pas choisies, mais bien un instrument comme un autre dont la bande au pouvoir se sert et veut se servir pour conserver ses privilèges; le pouvoir RPT n'est pas non plus un rassemblement de citoyens à considérer comme des pestiférés parce qu'ils ont adhéré au parti de leur choix, celui qu'ils croient être en mesure de conduire le pays au développement, dans la paix, dans l'exercice libre du droit de vivre dans le pays qui est le leur, comme d'autres sont (ou étaient) de l'UFC, du CAR, de la CDPA, de l'ADI, du PDR... mais bien une bande de criminels qui jusqu'ici ont tout fait pour se maintenir au pouvoir pour ne pas avoir à répondre de leurs crimes et pour ne pas perdre leurs privilèges. Il est évident que ceux qui utilisent le "Nord" et l'appareil RPT à leur profit vont tout faire pour faire croire aux gens dits du Nord et du RPT que leur avenir serait en danger si jamais les "partis favorables au Sud" parvenaient au pouvoir. Le fondement du tribalisme, du régionalisme et des autres types de divisions à des fins de pouvoir est là. Souhaitons seulement que ces "partis favorables au Sud" (l'expression est impropre cependant qu'on veut nous la faire admettre ) ne se comportent pas de la même manière. Car, on ne peut pas dire que ceux qui divisent ainsi les Togolais, ceux qui veulent priver ainsi les Togolais de leur sentiment d'appartenance à une même nation, ceux qui tuent l'esprit de la nation exactement comme ils tuent les corps ou la conscience des Togolais en achetant leurs voix, en les privant de leur dignité d'hommes et de citoyens, ceux qui sont cadavres moraux eux-mêmes et font partout des cadavres... on ne peut pas dire que ceux-là fassent du bien au Togo, se préoccupent de l'avenir du Togo.

Faut-il ajouter que certains observateurs étrangers de la vie politique togolaise, ceux qui voient la bombe à retardement mais ferment les yeux là-dessus en déclarant que tout va très bien, sous quelque prétexte que ce soit, portent aussi une lourde responsabilité face à l'histoire? Mais, à quoi sert-il de le leur dire? Avant tout, c'est nous, Togolais qui sommes concernés.

L'espoir, c'est que des hommes et des femmes, militaires et civils, des Togolais de tout bord, de toute appartenance ethnique ou régionale, se soulèvent un jour pour dire non, d'une même voix à cette situation tragiquement abrutissante.


Allemagne, 23 octobre 2007
Sénouvo Agbota Zinsou

 


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