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Actualités Politiques : Grandes Lignes

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dimanche, 13 janvier 2008 22:41

Actualités Politiques : Grandes Lignes

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L’engouement pour le changement est devenu contagieux et se manifeste partout. Sarkozy dans son discours du jour de l’an propose au français et au monde entier un projet très ambitieux, « un changement de civilisation ». Aux Etats-Unis, cette idée, slogan introduit par Barack Obama, dans la campagne présidentielle « le changement »,fait paradoxalement écho même dans le camp des conservateurs Républicains. Il n’y a pas un candidat Démocrate ou Républicain qui ne le s’approprie pas. Un fait est que le changement, dans cette campagne électorale, est devenu plus prépondérant que l’expérience. Le besoin de rompre avec le passé, pour une redéfinition, ou une reconfiguration mondiale, est évident

. L’insatisfaction avec le maintien du statu quo, et le business as usual, est générale et manifeste. Au seuil de ce nouveau millénaire, on a soif d’un avenir nouveau et différent. Alors que Sarkozy dans sa vision du monde, fait une proposition très ambitieuse, « un changement de civilisation ». Aux Etats-Unis, obligés d’être plus prudent, plus réalistes et moins ambitieux, les candidats proposent un changement radical dans la façon de gouverner le pays et de gérer ses relations internationales, pour le replacer dans une position plus favorable dans le cadre du leadership mondial. Cela va de soi que les Démocrates sont plus hardis que les conservateurs Républicains dans ce domaine. Néanmoins, ces derniers, même timidement, sont forcés d’emboîter le pas.

 

Tandis que, dans le pays le plus pauvre de l’hémisphère et le plus corrompu du monde, là où le changement est non-seulement un besoin, une nécessité, un devoir, une obligation et même un impératif, on est retourné paradoxalement, après une longue lutte insurrectionnelle, au statu quo ante. Ce n’est pas pour la première fois que nous avons fait fausse route. Alors que les pays du Tiers Monde face au danger de l’affrontement nucléaire entre l’Est et l’Ouest, avaient inventé le non-alignement pour se mettre à l’abri. Le régime Duvalier pour garantir la pérennisation de sa présidence à vie, a choisi de virer à 180 degrés. Cela n’a pas empêché qu’aussitôt que la menace de l’Est commençait à présenter des signes évidents de faiblesse, avant même la chute du mur de Berlin, dès le début de l’année 1986, des dictateurs aux petits pieds, tels que Jean Claude Duvalier et Ferdinand Marcos ont été misérablement lâchés comme des pestiférés par l’Ouest. Les dictatures militaires de notre hémisphère ont tous eu le même sort. Certes entre-temps, ils ont bénéficié de plusieurs décades de règne, au cours desquels ils ont causé des hécatombes et se sont enrichis avec leur entourage. Mais au prix de quoi ? Avant 1986, Haïti était déjà le pays le plus pauvre de l’hémisphère. Le Transparency International n’ayant pas existé à l’époque, il est fort difficile de savoir si on n’avait pas déjà décroché ce palmarès, de pays le plus corrompu du monde. Néanmoins, c’est sous Aristide que l’on nous a épinglé cette médaille. Peut-on aujourd’hui douter du fait que ce soit le patrimoine que le régime lavalas nous ait légué ?

 

Au seuil de cette nouvelle année, célébrant le jour de l’an et de l’indépendance, Prévale débite aux Gonaïves un discours de lamentation sans vision, évoquant des généralité. Discours dans lequel il incite le peuple haïtien, dans sa misère et dans sa pauvreté, à la patience et à la résignation. En entrée de jeu il évoque le mythe traditionnel de l’union et de l’unité pour l’établissement de la paix et de la sécurité. Il rappelle la période anarchique, de 2004, de 2005 et de 2006 qui par le biais du carnage avait pris le pays en otage. Il a félicité la PNH, la Minustah et le CNDDR pour la réduction substantielle de l’atmosphère de violence en 2007. Mais a intentionnellement omis le fait que son Commissaire de Gouvernement Claudy Gassant est en train de libérer sans jugement ces chefs d’OP armées et leurs membres inculpés précisément pour les crimes commis pendant la période anarchique de 2004 à 2006. De fait la résurgence du kidnapping durant ces dernier mois, coïncide exactement avec la mise en liberté sans jugement de ces criminels notoires. Prévale dans un discours a l’occasion de la Noël, ne s’est-il pas plaint que ces criminels n’ont pas tenu parole ? Qu’ils lui ont menti… La question n’est plus de savoir, s’il y a eu dialogue et négociation avec ces bandits ? Mais plutôt, quand, à qui et dans quelle circonstance, ces bandits ont-ils donné leur parole ?

 

Evoquant le succès d’efforts contribuant à l’augmentation des recettes fiscales, Prévale a passé sous silence le fait que son gouvernement faisant un choix délibéré entre le bien être des plus démunis et l’équilibre macroéconomique, a pris la décision cynique de garder ces fonds dans les coffres de l’Etat, au lieu de les utiliser dans des projets d’investissement public à haute intensité de main-d’œuvre pour réduire la misère, le chômage et améliorer le standard de vie d’un peuple laissé pour compte, about de souffle et aux abois. D’un peuple qui crève de faim, en train de manger la vache enragée. Cette décision donnant la prépondérance à l’équilibre macroéconomique sur l’amélioration du sort des plus démunis, est-elle juste ? Ne s’est-il pas disculpé de toute responsabilité dans cette prise de décision, en accusant ses ministres de n’avoir pas utilisé ces fonds ? Jouer à la victime pour se disculper de toutes responsabilité, a toujours été la manie préférentielle des populistes !  

 

Parlant de la lutte contre la corruption, il se plaint déjà des difficultés, comme s’il en était surpris. A-t-il fait un exercice d’introspection pour s’assurer que son entourage ne se trouve pas trempé jusqu’au coup dans la corruption ?  Comprend-t-il que son entourage n’est pas prêt à commettre hara-kiri ? Sait-il que c’est par la tête que le poisson commence à pourrir ? Sait-il qu’après un demi-siècle de populisme la corruption est devenu un mode de vie et une façon d’opérer ? Pourquoi s’étonne-t-il naïvement de la multiplicité et de la profondeur des racines de la corruption ?

 

On se rappelle, la lutte contre le trafic de drogue a été annoncée en même temps que celle contre la corruption. La lutte contre le trafic de drogue, a de fait brillé par son absence dans le discours du 1er janvier. Cette lutte, s’est-elle déjà terminée, ou l’a-t-on déjà abandonnée ? Il faut malheureusement se rappeler qu’au plus hauts sommets de l’Etat se trouvaient les trafiquants de drogue des plus notoires sous le premier mandat de Préval. C’est une vérité de La Palice que la corruption et le trafic de drogue soient inextricablement enchevêtrés. Que la présence de la drogue entraîne automatiquement celle de la corruption. Qui ne sait pas que c’est par la corruption des autorités de l’Etat que la présence de la drogue est tolérée et protégée ? A la lumière de ce qu’on a vécu sous le premier mandat de Prévale, n’y a-t-il pas lieu de s’inquiéter de l’absence manifeste de la lutte contre la drogue dans le bilan tiré par Préval pour l’année 2007 ?

 

Give me a break ! De toutes les institutions, le système judiciaire est celle dont la déliquescence est la plus notoire. Des trois pouvoirs, le judiciaire est jusqu'à présent indéniablement le mieux vassalisé par l’Exécutif. D’ailleurs le refus de faire les élections indirectes, ne vient-il pas d’une part du pouvoir exécutif qui refuse de perdre ses prérogatives de nommer et de contrôler les juges et le système judiciaire. Et d’autre part de Prévale qui veut provoquer la caducité d’un tiers du Sénat pour mieux contrôler le pouvoir législatif par le dysfonctionnement ? Il est allé jusqu'à faire du chantage sur le président du Sénat, menaçant de ne pas vouloir participer à la première session annuelle du corps législatif le 14 janvier 2008, si les 3e sénateurs sont présents. Pourquoi, malgré la pression de la communauté internationale, Prévale persiste-t-il à vouloir organiser une Assemblée constituante pour remplacer la Constitution de 1987 et à refuser de faire les élections sénatoriales et indirectes ? Cette réunion entre des membres du corps législatif et la présidence ce vendredi au palais national, n’est-elle pas une violation du principe de l’indépendance des pouvoirs. Le Sénat n’a pas à négocier et consentir au bon vouloir de Prévale ! Par courtoisie le Sénat peut communiquer ou annoncer sa décision concernant le mandat des 3e sénateurs, à la présidence et à la primature. D’ailleurs, le projet de loi électoral pour les élections indirectes n’a-t-il pas été déposé à la primature depuis avril 2007 par l’avant dernier CEP provisoire ? Qui a refusé de faire les élections ? Qui a provoqué intentionnellement cette crise institutionnelle ? Alors que la Constitution de 1987 les a émancipé du joug présidentiel, est-ce la fausse conscience de l’omnipotence traditionnelle de la présidence, qui persiste portant les sénateurs à rechercher un consensus avec Prévale ? Ou l’handicape à l’émancipation du Sénat, est-il dû à une quelconque redevance de Lambert envers Préval ?      

 

La cherté de la vie qui est peut être l’un des problèmes les plus cuisants ayant la capacité de provoquer spontanément l’éruption du mécontentement, a retenu l’attention de Préval. Il en a fait judicieusement une priorité. Mais qu’offre-t-il spécifiquement comme solution ? Absolument rien ! Il n’a offert que des généralités. Pire, il se déclare incapable de faire des miracles. Si dans l’esprit de Préval, seul un miracle peut résoudre ce problème, est-ce un aveu d’incapacité et d’incompétence ? S’il en est ainsi, et c’est lui qui en fait l’aveu, quelle est l’utilité de sa présence au pouvoir ?  Pour provoquer la confusion, il crée un amalgame, en associant le chômage à la cherté de la vie, comme s’il y avait un rapport de cause à effet entre ces deux faits distincts. Après avoir attribué la cherté de la vie à l’inflation mondiale, il se lave les mains de toutes responsabilités, en insinuant que la hausse des prix vient de l’absence de compétition en Haïti sur le marché des commodités.

 

Chat échaudé… … Ayant à l’esprit ce que son tuteur et frère jumeau, Jean Bertrand Aristide, avait entrepris à travers les Coopératives et les banques (projet Alpha-économique), qui s’est effondré, quand la Chase Manhattan Bank avait mis fin à cette escroquerie. Escroquerie qui, sans aucun doute, a dévasté économiquement la classe moyenne. N’y a-t-il pas lieu de craindre que Prévale, à travers une nouvelle astuce, permettra à ses petits copains de faire du blanchiment, en investissant dans l’importation des commodités ? Caveant consules !

 


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