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François Esso Boko à la tête d’une mission d’évaluation de l’UE au Benin

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vendredi, 09 mai 2008 02:19

François Esso Boko à la tête d’une mission d’évaluation de l’UE au Benin

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 De sérieuses inquiétudes autour de sa sécurité
De sources en provenance de la commission de l’UE à Bruxelles, une mission d’évaluation de l’institution européenne va séjourner dans le mois de mai au Bénin dans le cadre de l’évaluation à mi parcours du Programme Intégré de Renforcement du Système Juridique et Judiciaire. Cette mission composée de trois experts à savoir une Française, un Belge a à sa tête un Togolais en la personne de Monsieur François Akila-Esso Boko, ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, exilé depuis plus de trois ans en France où il est avocat au Barreau de Paris.

Cette mission procédera à l’évaluation et à l’audit de ce programme à mi parcours d’une durée de 10 ans et d’un coût total de 25 milliards de francs CFA financé par la Banque mondiale, l’UE, le PNUD, la France, l’Allemagne, la Belgique et les USA à travers le Millénium Challenge. L’ancien ministre de l’intérieur dans le cadre de ses activités, a déjà conduit des missions similaires dans d’autres pays de l’Afrique à savoir le Mali, le Sénégal, le Tchad, la Centrafrique, le Niger, Madagascar.

Cette mission aurait été tout aussi banale que les autres qu’il a déjà eu à effectuer dans d’autres pays africains mais la proximité du Bénin avec le Togo pose, selon un observateur, un problème sur la sécurité de l’ancien ministre, surtout que ce dernier est toujours considéré par le pouvoir RPT comme une cible potentielle. En dépit des garanties du pouvoir béninois qui a donné son accord pour cette mission d’évaluation pour le compte des partenaires en développement, l’on ne peut passer sous silence les relations de famille entre le président Yayi Boni et le clan Gnassingbé qui régente le Togo. De plus, la démocratie béninoise est ces derniers temps sous les feux des critiques, le président Yayi Boni constamment accusé d’importer du Togo où il a longtemps résidé des méthodes d’un autre âge, notamment le culte de la personnalité, les marches de soutien, l’achat massif des consciences etc. Lorsqu’on sait qu’au Togo, certaines méthodes d’élimination des adversaires politiques consistent à simuler des accidents de circulation, des braquages, ou vols à main armée, on espère que le président béninois saura transcender ses relations familiales et se mettre dans la peau d’un chef d’Etat en vue de garantir la sécurité de Monsieur Boko, le temps de cette mission d’évaluation qui contribuera au développement du Bénin.

Malgré les sirènes de la réconciliation chantées tous les jours par Faure et son bataclan, il est évident qu’un certain nombre de Togolais en exil n’ont aucune garantie quant à leur retour au bercail. Une réconciliation à deux vitesses. Dans le cas d’espèce de François Boko, il faut rappeler que sa dernière sortie médiatique sur les ondes de RFI avait même provoqué , selon certaines sources, une panique au sein du pouvoir qui avait mis les bidasses en alerte. Preuve que l’homme est toujours considéré comme une menace par le clan Gnassingbé depuis l’acte du 22 avril 2005. C’est bien dommage qu’à deux pas de son pays, Monsieur Boko ne puisse pas rentrer au bercail pour saluer sa famille, ses proches parents et ses amis. La réconciliation prônée par Faure si elle est sincère, ne doit pas se limiter à des aller et retour de Gilchrist au Togo mais doit concerner l’ensemble des Togolais.

Il est enfin révoltant de constater qu’au moment où le Togo est dans une situation de délabrement total et que le pays se trouve dans les mains d’une bande qui ne cesse de piller les ressources, des hommes compétents et d’une rare expertise venant du Togo sont mis à contribution partout dans le monde par des institutions et des partenaires pour le développement d’autres pays. Le Togo doit forcement changer afin que l’ensemble de ses fils dont les compétences sont mondialement connues puissent rentrer au bercail et apporter leur expertise pour le relèvement du pays
L. H.
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1er mai 2008 Faure Gnassingbé indifférent aux doléances des travailleurs
A l’occasion de la fête du 1er mai, les travailleurs togolais ont, comme cela est de pratique dans le monde entier, saisi l’occasion pour soumettre aux gouvernants leurs doléances. C’est un chapelet de doléances, évidemment relatives aux besoins de l’heure. Relèvement du SMIG et du SMAG à partir de l’étude du panier de la ménagère, paiement des allocations familiales des agents permanents et des arriérés de salaire 2004 et des pensions de retraite à terme échu conformément aux dispositions du nouveau code du travail, application effective aux travailleurs du parapublic et de l’enseignement privé confessionnel catholique, des augmentations de salaires de 5% et de 3%, baisse significative des prix des produits de première nécessité pour résoudre l’épineux problème de la cherté de la vie, résolution définitive du problème d’énergie et d’eau potable, résolution définitive du problème du délestage récurrent ; tels sont, entre autres, les besoins exprimés par les travailleurs.

C’est en somme des besoins légitimes exprimés devant les gouvernants dont Faure Gnassingbé qui a surpris tout le monde en assistant personnellement à cette cérémonie qui a eu lieu sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé. Si la présence du n°1 togolais avait constitué un réconfort pour les travailleurs qui voyaient en lui un interlocuteur crédible, son attitude face à ces doléances a laissé plus d’un pantois.

Impassibilité
La norme aurait voulu que Faure Gnassingbé, en tant que premier administrateur du pays, prenne la parole pour répondre aux travailleurs. Même s’il n’a pas des solutions immédiates aux besoins exprimés, une simple promesse de sa part aurait détendu l’atmosphère et donné espoir aux travailleurs. Mais le Chef de l’Etat est resté muet comme une carpe ; il n’a donc pas dit mot à leur endroit. C’est seul le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale Nicoué Broohm qui s’est époumoné à entretenir les travailleurs.

Le « Leader nouveau » est donc resté insensible aux doléances des travailleurs, doléances qui ne sont d’ailleurs pas des nouveautés puisque selon la déclaration du 1er mai, on parle de « doléances non encore satisfaites ». Et pourtant, on le dit proche et soucieux du sort des populations. Personne n’a compris cette attitude, ce qui a ouvert la voie à des supputations de toutes sortes. On le dit très remonté contre l’accueil qui lui a été réservé par les travailleurs.

L’imprévu
En effet, les travailleurs ont profité de l’occasion de cette fête pour manifester leurs courroux, ce que les autorités les ont toujours empêchés de faire. Ils ont envoyé des messages pas trop gais à l’endroit des décideurs, par le moyen des banderoles et pancartes et Faure Gnassingbé était particulièrement visé. « Nous avons faim », «Faure, pitié pour les travailleurs togolais », «Dialogue social, un mort-né », pouvait-on lire sur ces supports.

D’autre part, l’intervention du secretaire Général de la Confédératiobn Générale des Cadres du Togo (CGCT) Ephrem Tsikplonou avait des allures de réquisitoire contre Faure Gnassingbé et son gouvernement. Il a presque apostrophé le Chef de l’Etat. « Aujourd’hui, le travailleur togolais s’interroge et voudrait savoir si vous savez que le fonctionnaire togolais ne bénéficie d’aucune couverture sociale en cas de maladie. Il voudrait savoir si vous savez que le salaire du travailleur ne lui donne plus accès à un logement décent et que les cautions demandées pour la location représentent plusieurs mois de salaires. Il s’interroge sur le SMIG au Togo qui est toujours resté deux fois plus bas que la dernière valeur du SMIG des pays de la sous-région. Le travailleur se pose des questions sur ce que son salaire perçu représente face au travail qu’il fournit quotidiennement. Jusqu’à quand va-t-il traîner l’actuelle grille salariale ? Et jusqu’à quand arrivera-t-il à un déplafonnement de son salaire?

Il s’inquiète de ce que coûte réellement un entretien journalier d’un enfant face à ce que lui accorde la sécurité sociale comme allocation familiale. Le travailleur maltraité, autant pour moi, le travailleur retraité est toujours obligé après le dialogue social de faire un choix entre s’alimenter et se soigner. Tenez-vous bien, en ma qualité de haut cadre de la nation, comme tout autre travailleur, j’ai des impayés de facture d’eau et d’électricité à la maison et mon téléphone sonne provisoirement inaccessible.

…Savez-vous que le sac de 100Kg de maïs coûte environ deux fois le SMIG alors que seulement environ 20% des terres cultivables sont cultivées et malgré cela, les 160 nouveaux tracteurs suivent, bon gré, mal gré la voie de leurs 500 grands frères tristement célèbres de la révolution verte de 1977 ?

Vous nous direz que beaucoup a été fait. Oui peut-être, mais le panier de la ménagère reste vide, la poche du travailleur toujours trouée. Si les dispositions avaient été prises comme l’indiquent certains engagements du dialogue social et des conclusions des états généraux de l’Administration publique, nous devrions peut-être aisément affronter les 17% d’augmentation du pain artisanal, les 21 à 43% du prix du riz, bref les augmentations anarchiques des prix des denrées de première nécessité. …Nous saisissons cette occasion pour une fois encore exprimer notre indignation face à la faible considération accordée aux travailleurs lors des prises de décisions les concernant…

Toute la population laborieuse et vous-même sortiraient vainqueurs de cette situation si dès cet instant vous faisiez prendre les dispositions qui s’imposent pour procéder rapidement à une relecture des engagements du protocole d’accord du dialogue social et les conclusions des états généraux de l’Administration publique et procéder à l’application effective de toutes ces décisions… », a-t-il dit.

Le patron de la CGCT a donc craché ses quatre vérités. Il faut avouer que ces propos ont été un peu osés, ce qui fait dire à certains que ç’aurait été au temps de « l’autre » - suivez nos regards - M. Tsikplonou se serait retrouvé au camp pour répondre de cette témérité. Mais c’est bien la situation réelle des travailleurs qu’a peinte le leader syndical.

Les Togolais peuvent mourir d’inanition ?
On se la pose comme question eu égard à l’attitude du Chef de l’Etat. C’est de toute apparence le courroux qu’ont créé chez lui ces vérités qui a entraîné ce mutisme circonstanciel et c’est peut-être la raison pour laquelle il est indifférent aux doléances des travailleurs. Une tacite punition pour leur témérité? Mais en le faisant ainsi, c’est des familles entières, des populations qui sont punies. Doit-on en conclure que le « Leader nouveau » peut voir les Togolais mourir d’inanition sans réagir ?

C’est tout de même l’impression qu’on a quand on voit le mutisme de Faure Gnassingbé face à la grande question de la vie chère. Les Togolais espéraient l’entendre se prononcer sur le sujet jeudi dernier, mais les attentes ont été déçues. On parle depuis quelques temps d’une probable augmentation des prix du carburant, du blé, de l’électricité et du ciment. Si au départ c’étaient des rumeurs qui l’annonçaient, aujourd’hui cela semble imminent. L’Association Togolaise des Consommateurs (ATC) a confirmé cette information mercredi dernier au cours d’une conférence de presse. « Nous avons des informations de sources sûres que ces produits vont probablement augmenter de prix dans les prochains jours », confiait M. Aladjou Agouta, le Secrétaire Général de l’Association. Faure Gnassingbé gardera-t-il le silence et laisser corser l’addition aux Togolais?

Liberté Hebdo #351 du 7 mai 2008 
TINO Kossi


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