Devant des milliers de partisans, dont plusieurs militaires, Robert Mugabe a accusé l'opposition d'être à la solde des Britanniques et des Américains.
« Jamais plus ce pays ne doit repasser sous la coupe de l'homme blanc », a martelé le vieil homme qui a retrouvé pour l'occasion sa rhétorique anti-occidentale et qui a une nouvelle fois exclu toute alternance politique.
« Voir ses pantins pathétiques prendre le contrôle du pouvoir ? Cela n'arrivera pas. Nous n'accepterons jamais », a martelé Robert Mugabe.
A deux semaines du second tour de l'élection présidentielle, le régime se raidit. Dans les discours, comme Robert Mugabe l'atteste, mais aussi dans les actes. Morgan Tsvangirai a été brièvement interpellé hier. Il a été libéré quelques heures plus tard.
Quant au numéro deux du MDC, qui avait été littéralement enlevé jeudi dernier, par des nervis, à sa descente d'avion, il a été finalement présenté à un juge. Tendai Biti est arrivé au tribunal d'Harare, menotté. Il a été de nouveau placé en détention. Il pourrait être inculpé de trahison. Selon son avocat, si ce chef d'inculpation est retenu contre lui, Tendai Biti,
Le président du Zimbabwe Robert Mugabe a juré samedi que l'opposition ne dirigerait jamais le pays de son vivant et qu'il était prêt à se battre et à mourir pour le Zimbabwe. Les déclarations de ce genre se succèdent et le régime se durcit.



