C'est le roi lui-même qui a donné l'alerte à toutes ses connaissances, par téléphone. «Au secours! Le palais est en danger! Venez nous sauver...», criait-il au téléphone. Avant l'arrivée des éléments de la gendarmerie de Calavi conduits par le commandant de brigade lui-même, les assaillants ont déjà commis leur forfait: le roi a reçu quelques coups de poings tandis que la reine a été battue comme une fille placée. Elle a reçu de l'eau chaude sur le corps.
Au terme de l'affrontement, l'un de ses bras a été cassé. Son visage témoigne de la force utilisée par les agresseurs, qui ne sont rien d'autres que certains de leurs enfants, petits enfants et brus. Les deux portables de la reine ont été confisqués. Après le départ des forces de l'ordre, les assaillants sont revenus sur les lieux du crime, pour enfoncer le clou.
Le couple royal a été contraint de fuir le palais pour sauvegarder sa vie. Il a passé une journée pas comme les autres. Et comme si cela ne suffisait pas, les assaillants appellent directement tous les numéros qui se trouvent dans le répertoire des portables de la reine, et profèrent des menaces à leurs interlocuteurs. La réaction de Armand Zinzindohoué attendue Le pragmatisme du ministre de l'intérieur, Armand Zinzindohoué, n'est plus à démontrer.
C'est pourquoi, il doit faire prendre les mesures idoines qui s'imposent pour sécuriser le palais royal. Le roi et la reine ne se sentent plus en sécurité. La reine est beaucoup plus touchée dans cette affaire. Son corps est criblé de blessures de tous genres. Il urge donc que le ministre Zinzindohoué entende l'appel du roi. Telles que les choses évoluent, si rien fait dans l'immédiat, la situation risque de tourner au vinaigre, car les assaillants ont promis déranger le sommeil du couple royal jusqu'à ce qu'il abandonne le dossier.
Des instructions fermes doivent être données aux forces de l'ordre d'Abomey-Calavi pour qu'elles veillent au grain. Il faut des décisions courageuses pour punir sévèrement ces agissements qui sont de nature à salir la réputation du palais royal. Nous y reviendrons.



