Les entreprises, le ministère français des Affaires étrangères et le gouvernement nigérien ont également fait état de l'enlèvement de sept personnes.
Ce sont les entreprises employant les personnes enlevées qui les premières ont confirmé l'information, selon laquelle sept salariés des groupes français Areva et Vinci, ont été enlevés très tôt ce matin au nord-Niger, dans la ville d’Arlit.
Et parmi ces personnes enlevées, on compte un employé d’Areva et sa femme, trois autres travaillaient pour une entreprise de construction en bâtiment, Satom. Et au moins cinq de ces sept personnes sont de nationalité française.
Une opération minutieusement préparée
Le Niger est devenu une zone à risques pour les Occidentaux. C’est au Niger qu’avait été enlevé Michel Germaneau en avril dernier. L’otage avait été exécuté par al-Qaïda au Maghreb islamique en juillet. Areva, qui exploite deux mines d’uranium au Niger dont une à Arlit, avait d’ailleurs conseillé à ses employés de limiter leurs déplacements.
Selon nos informations, les ravisseurs sont entrés dans le périmètre des résidences des employés d’Areva, un endroit gardé par des militaires nigériens, et d’après certaines sources, il y aurait eu une opération minutieusement préparée pour capturer les Occidentaux.
Areva, qui emploie 2 500 personnes au Niger, dont 50 expatriés, avait déjà subi un enlèvement en 2008. A l’époque, il s’agissait d’une opération menée par des rebelles et des insurgés. Ils avaient rapidement relâché leurs otages(RFI)