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Protestation contre le projet de loi sur le droit de grève: Retour imminent à une paralysie générale dans l’Administration Béninoise.

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mercredi, 21 septembre 2011 19:59

Protestation contre le projet de loi sur le droit de grève: Retour imminent à une paralysie générale dans l’Administration Béninoise.

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L’ambiance risque d’être surchauffée dans le pays au cours des jours à venir. Ce n’est pas censé de le dire ! Les Syndicats s’apprêtent à mener des offensives pour protester contre le projet de loi sur le droit de grève, jugé assassin et susceptible de passer à l’Assemblée nationale comme une lettre à la poste. Déjà les appels demandant aux travailleurs de se préparer à paralyser l’Administration publique se multiplient.

 

 

 

Un nouveau front de lutte entre les syndicats et le gouvernement est en création. Dans une ambiance qui s’annonce surchauffée, on s’attend à vivre un face-à-face déchirant avec en toile de fond, le dossier relatif au projet de loi sur le droit de grève en République du Bénin. Une initiative dont la paternité est attribuée d’office au chef de l’Etat accusé de vouloir mettre fin aux libertés syndicales avec ce nouveau dispositif qui passera sous peu sur la table des députés pour étude et vote. On a déjà entendu quelques thuriféraires du régime défendre avec bec et ongle le projet, le présentant comme un moyen pour mettre fin aux excès des grévistes. Mais à l’opposé, les leaders syndicaux plus que jamais déterminés à faire reculer le chef de l’Etat et son équipe sur ce projet, ne mâchent pas leurs mots. Ils estiment que le président de la République Yayi Boni et la mouvance présidentielle s’amusent avec le feu. Selon eux, si la démarche aboutit, il n’y aura plus de syndicalisme au Bénin, du moins c’est qu’il sera totalement réduit à l’immobilisme et à l’inaction. Pour cette raison, ils appellent leur base respective à se mobiliser pour barrer la voie à la forfaiture. L’initiative encore à l’étape de projet fait peur aux syndicats.

 

 

Les premières réactions enregistrées dans leurs rangs sont on ne peut plus clair, très acerbes à l’égard du pouvoir en place. Le week-end écoulé, c’est le virevoltant secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) Pascal Todjinou qui est monté au créneau pour exprimer la colère des syndicats. C’est une loi suicidaire qu’il faudra changer carrément et non corrigée, a martelé le leader syndical. Pascal Todjinou n’est pas le seul à rejeter en bloc les dispositions de l’instrument. Selon une déclaration conjointe (ci-dessous), plusieurs syndicats ont réagi avec vigueur et énergie pour cracher sur le projet de loi. Commentant celui-ci, les signataires de la déclaration y relèvent de nombreux exemples d’inconstitutionnalité, de violation des principes de l’Organisation internationale de travail (Oit) sur le droit de grève et même d’intention manifeste du gouvernement de s’ingérer dans le fonctionnement des organisations syndicales. Autant d’éléments qui provoquent l’ire des syndicats et réveillent des tensions dont le pays est coutumier depuis l’arrivée au pouvoir de Yayi Boni.

 

 


Une trêve de courte durée ?

 


Il y a quelques semaines, le gouvernement a eu de la peine à calmer les derniers mouvements de grève générale en date qui ont affecté toute l’Administration. Il doit s’apprêter à affronter une nouvelle série de mouvements de colère qui risque d’éclater sous peu. En fait, en écoutant les différents leaders syndicaux, on relève dans leurs discours qu’ils sont prêts à défier le pouvoir en place pour l’obliger à abandonner son entreprise qualifiée de complot contre le syndicalisme. Dans les états-majors des centrales syndicales et des syndicats, le ton monte et les esprits s’échauffent. Alors que la cherté de la vie continue d’alimenter les débats dans les services, au marché dans la rue et dans les bars, un autre sujet de préoccupation se résumant en des relations tendues entre les travailleurs et le gouvernement, ne manquera pas de provoquer de nouvelles agitations dans le pays. Il ne faut pas se voiler la face. Si la loi venait à être votée en l’état, tous les ingrédients seront réunis pour qu’on en arrive à des manifestations de rue et au débrayage auxquels les organisations appellent.

 

 

Connaissant l’histoire des syndicats au Bénin, le gouvernement devrait s’attendre à un tel scénario. Il ne doit pas oublier que, pour avoir juste interdit par le biais du Ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique une marche des centrales syndicales à quelques mois des élections de 2011, il n’a pas eu la paix. Le pays a connu des heurts. L’attitude du pouvoir a du coup favorisé la naissance du Front pour la défense de la démocratie (Fdd) regroupant les organisations de la Société civile, les centrales syndicales et les partis de l’opposition. Qu’adviendra t-il alors avec le projet de loi sur la grève ? Le débat fait grand bruit à la veille de la rentrée scolaire et quelques semaines après la trêve sociale de 4 ans accordée au gouvernement par les Syndicats satisfaits d’avoir décroché une revalorisation salariale de 25%, progressivement applicable. Aujourd’hui les slogans et les appels syndicaux sont d’actualité. S’ils ne portent pas sur le pouvoir d’achat, ils concernent les libertés syndicales et démocratiques. C’est pour quoi, les travailleurs s’organisent pour les défendre.

 

Lorsque le chef de l’Etat parlait d’accélérer les réformes, c’est l’opposition qui s’inquiétait de même que les opérateurs économiques. Le même sentiment a gagné les syndicalistes. L’annonce du projet a provoqué une intense activité syndicale pour tenter de dissuader le président de la République censé tenir compte des contestations. La déclaration conjointe rendue publique par plusieurs structures, met en relief le niveau d’alerte dans des secteurs comme les finances, la santé, l’enseignement et l’Administration publique. Ce qui n’augure rien de bon pour le pays.

 


Déclaration conjointe

 


Sur l’actualité concernant le projet de loi sur le droit de grève en République du Bénin. Le Front Unis des Organisations Syndicales (Fuoss) le Front d’action des Syndicats des trois Ordres d’enseignements. L a fédération des Syndicats pour une éducation de qualité (FaSEQ). La Fédération des Syndicats des Travailleurs du Ministère Chargé des Finances (Fesyntra-Finances). La Coalition des Organisations Syndicales de l’Administration Publique (Cosynap) ont tenu une réunion conjointe ce 19 septembre 2011 à la bourse de travail de Cotonou. Après analyse dudit projet, les organisations ont fait des constats ci-après :


*Le projet de loi viole la loi portant constitution de la République du Bénin
*Il comporte assez de dispositions qui portent gravement atteinte à la liberté syndicale.
*Il risque d’être passé comme une lettre à la poste à l’instar de la loi sur la corruption vu la représentation majoritaire des mouvanciers à l’Assemblée Nationale.
*Il empêche toute possibilité pour les organisations syndicales d’aller en grève.
*Il favorise l’ingérence extrême du pouvoir exécutif dans la gestion des organisations syndicales.
*Il viole largement les principes de l’OIT sur le droit de grève.
* Il liquide le contre poids que représentent les organisations syndicales dans le fonctionnement régulier d’un système démocratique.
*etc.
En conséquence les organisations réunies ont décidé de :
*Prendre à témoin à travers la présente déclaration, l’opinion publique nationale et internationale du danger que font planer les prédateurs de la démocratie sur la paix sociale et développement du Bénin.
*Inviter les Centrales et Confédérations Syndicales pour des Actions d’urgence concertées.
*Organiser une gigantesque marche de protestation sur l’Assemblée Nationale de commun accord avec les Centrales de Confédération Syndicales dans les plus brefs délais.
*Paralyser toute l’administration publique y compris la rentrée scolaire du 03 octobre 2011 de même les formations sanitaires et les unités de production et les députés venant de voter la loi les yeux fermés. Au total notre slogan est : touche pas à notre loi qui fait la promotion de tous les droits fondamentaux en matière de jouissance du droit de grève au Bénin.
Coordonateur du Fuoss Fatiou Alao Yesouffou
Coordonateur du Consynap
Marcellin Sasse BIDOSSESSI
Sg/Fesyntra-Finances
Laurent METOGNON
1er Porte parole /Front Raouf AFFAGNON
2ème Porte parole Front
Thomas HOUGUE
SG/FeSEQ
KOUCOU Jean-Pierre
Idelphonse Akpaki

 

Abel Dako, FM Liberte Cotonou/Lagos

 

 

 

 


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