Le VRHC blâme par ailleurs les medias pour leur silence face aux accusations sans preuves dont les Ewé ont été l’objet.
Après le meurtre de Nana Kojo Eguasiah, un membre de la famille royale dans la région centrale, les Ewé avaient été incriminés de complicité, une situation qui a conduit à des attaques de la population autochtone contre la communauté accusée.
En sortant de leur réserve, le VRHC voudrait au travers de son communiqué attirer l’attention du gouvernement ghanéen pour se pencher sur la question dès que possible pour que justice soit rendue et que ceux qui ont perdu de roches parents ou de propriétés soient indemnisés.
De l’origine de cette affaire, des Ewé vivant à Ekumfi Narkwa avaient été accusés à tort d'avoir tué Nana Eguasiah, un chef de 60 ans. En riposte, la communauté victime s’était attaquée aux présumés agresseurs. Le bilan des dégâts avait fait état de plusieurs personnes gravement blessées et d'autres qui ont perdu leurs vies et leurs biens.
Des conclusions des enquêtes de la Police qui ont permis de mettre la main sur l’auteur du crime, un natif de la région centrale, le VRHC s’est indigné que des dédommagements n’aient pas suivis. A l’encontre des medias et des structures de défense des droits de l’homme, le Conseil déplore leurs silences assourdissants. En vue de corriger ces faits, le VRHC a appelé les media à plus d’équité dans le traitement des événements qui surviennent dans le pays.
CA