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La presse pro-Gbagbo recouvre (un peu) la voix

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mardi, 24 mai 2011 13:35

La presse pro-Gbagbo recouvre (un peu) la voix

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Réapparu dans les kiosques après deux mois d'absence, le quotidien pro-Gbagbo Notre Voie demeure à ce jour le seul journal d'opposition dans un paysage médiatique menacé, selon certains, par "le règne de la pensée unique".


“Investiture de Ouattara à Yamoussoukro : ce que vous n'avez pas vu..." Les révélations promises par le journal Notre Voie tranchent quelque peu avec les unes des autres quotidiens relatant, dans un même élan d'enthousiasme, la fastueuse cérémonie qui a, deux jours plus tôt, officiellement installé Alassane Ouattara dans le fauteuil présidentiel.

Après 53 jours sans pouvoir paraître, ce titre proche de l'ex-chef de l'Etat Laurent Gbagbo a fait, le lundi 23 mai, une réapparition remarquée dans les kiosques du pays. Depuis la fin mars, aucun titre soutenant le président déchu n'était encore sorti des rotatives. "Quand la France a décidé d'attaquer la Côte d'Ivoire, l'atmosphère s'est tendue", raconte le directeur de publication de Notre Voie César Etou, avec la verve qui a fait la réputation de son journal. "Au plus fort des combats, aucun journaliste ne pouvait se rendre au travail. Toute la presse était réduite au silence."


 
"Nous n'avions plus de bureaux, plus d'imprimerie, plus rien"


 
Il faudra attendre les jours suivant la capture de Laurent Gbagbo, le 11 avril, pour que les quotidiens puissent réinvestir les étals des marchands de journaux. Mais la "presse bleue", selon l'expression désignant les journaux proches du président déchu, a manqué ce jour-là à l'appel. Un musellement forcé qui préoccupe les ONG. "L’absence de presse d’opposition porte un coup très dur à la liberté de la presse en Côte d’Ivoire, s'est inquiété Reporters sans frontières (RSF), qui craint que "ne se développe le règne de la pensée unique".
 
"Lorsque nous sommes retournés à la rédaction le 13 avril, les hommes armés des Forces républicaines de Côte d'Ivoire [FRCI, pro-Ouattara] étaient en train de piller les lieux. Ils ont emporté des ordinateurs et des climatiseurs, relate César Etou. Quelques jours plus tard, ils ont incendié nos deux rotatives. Nous n'avions plus de bureaux, plus d'imprimerie, plus rien." Privés de ses outils de travail, la trentaine de journalistes qui composent la rédaction de Notre Voie fait en outre l'objet d'intimidations. "Nos maisons ont été visitées. J'ai dû éloigner ma famille et élire domicile ailleurs. A partir de ce moment-là, nous sommes entrés en clandestinité."
 
Depuis, les FRCI occupent toujours la rédaction, obligeant César Etou à délocaliser le siège de son journal dans un endroit qu'il tient à garder secret. "Les nouvelles autorités n'ont pris aucune mesure officielle pour nous interdire, mais dans chaque quartier il y a aujourd'hui des petits chefs qui peuvent se montrer un peu trop zélés", explique-t-il.
 
Mais, au-delà de la crainte de représailles, c'est bel et bien le manque d'argent qui constitue le principal obstacle à la reprise des activités des quotidiens "bleus". Sans fonds propres, la boutique tourne, à l'en croire, avec une quinzaine de journalistes non rémunérés depuis trois mois et du matériel prêté à crédit par quelques fournisseurs bienveillants dont il préfère, là encore, taire le nom. "Nous, nous avons pris nos dispositions pour paraître tous les jours, même si ce n'est qu'un seul feuillet", assure César Etou, qui figure sur la liste des proches de Laurent Gbagbo sanctionnés par l'Union européenne. D’autres journaux pro-Gbagbo, comme Le Temps, dont l'imprimerie a elle aussi été livrée aux flammes, sont pour l'heure dans l'impossibilité de paraître. Idem pour Le Nouveau Courrier et Le Quotidien d'Abidjan.


 
Un aggiornamento nécessaire

 
"C'est la première fois depuis la libéralisation de la presse en 1990 que des rédactions sont pillées, attaquées et occupées, dénonce César Etou. Il est inacceptable de faire porter le chapeau de la crise aux journalistes, qui n'ont pas pris les armes."
 
Reste qu'aux yeux des nouvelles autorités les harangues partisanes, les règlements de compte politiques et les insultes ad hominem, dont la presse ivoirienne s'est fait la spécialité, ne sont pas étrangères aux violences qui ont secoué le pays durant dix ans. A l'heure de la réconciliation nationale, les médias sont désormais priés de faire leur aggiornamento. "Il faut que les patrons de presse aient une approche moins politique et moins messianique", a prévenu dans l'hebdomadaire Jeune Afrique l'ancien ministre de la Communication Ibrahim Sy Savané, tout juste désigné à la tête de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca).


 
Dans un pays où la presse s'est souvent contentée de relayer les messages des partis, le rénovation du paysage médiatique risque de prendre du temps. Venance Konan, journaliste écrivain qui vient d'être nommé par Alassane Ouattara à la tête de Fraternité Matin, le quotidien détenu à 100 % par l'État. "Le drame de la presse ivoirienne, c'est que nous n'avons pas affaire à des journalistes mais à des militants", explique-t-il. "En Côte d'Ivoire, chaque journal est soutenu par une formation politique. Il existe une pluralité de la presse mais ce sont en fait plusieurs pensées uniques qui cohabitent. Il faut que les journalistes se libèrent des vieux réflexes du parti unique. Rien ne les oblige à encenser le gouvernement, ni à insulter les opposants."
 
Pas si simple que ça. Pour César Etou, rien ne prouve que les voix dissonantes pourront s'exprimer. Il met en garde contre la tentation de faire taire la presse d’opposition : "Ceux qui ont gagné considèrent que ceux qui ont perdu doivent s'aplatir. Si c'est ça la réconciliation, cela ne peut pas marcher."
 
Connu pour se diatribes anti-Gbagbo, le nouveau patron du journal gouvernemental Venance Konan inisiste pourtant : il se réjouit de la "résurrection" de Notre Voie. "Si on veut bâtir une démocratie, il faut accepter les règles de la liberté d'expression, affirme-t-il. Le chef de l'État m'a choisi pour mon indépendance d'esprit. Je m'autorise donc le droit de critiquer le régime, je ne m'autocensurerai pas. Mais je refuserai la diffamation, les insultes et le colportage des rumeurs."


 France 24



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