L’immaculée conception aurait-elle à nouveau eu lieu ? C’est sûrement ce qu'a pensé cette bonne sœur lorsqu’elle a commencé à ressentir ses premières contractions… sans savoir qu’elle était enceinte !
Carnet rose pour l’Eglise italienne ! Une religieuse originaire du Salvador a donné naissance à un petit garçon à Rieti (dans le Latium). Un véritable « don de Dieu » selon la jeune femme de 33 ans qui n’était pas au courant de sa grossesse. La semaine dernière, Sœur Roxana Rodriguez est tranquillement en train de faire ses prières lorsqu’elle est soudain sujette à de douloureuses crampes d’estomac. Elle est alors transportée à l’hôpital où elle accouchera d’un petit garçon de 3,5 kilos quelques heures plus tard.
D’abord très surprise puis infiniment heureuse de cette arrivée inattendue, Sœur Roxana Rodriguez décidera alors de baptiser son enfant Francisco, en hommage au Pape François.
La naissance de ce bébé a cependant provoqué un tollé dans l’Eglise Catholique, où les religieuses font d’ordinaire vœu de chasteté. La jeune femme, nonne depuis 2012, a été contrainte de quitter les ordres. Dans une lettre d’excuses à sa Mère Supérieure, elle a annoncé vouloir rompre ses vœux pour « prendre soin de son bébé » avant d’ajouter : « Je suis très inquiète de l’agitation que cela a suscité. Tout le monde parle de cette histoire, non seulement en Italie mais aussi dans mon pays natal où je crains de retourner ».
C’est justement au Salvador que Sœur Roxana Rodriguez serait tombée enceinte, lors de son dernier séjour. « Elle n’a pas su résister à la tentation » a déclaré la Mère supérieure de son couvent. Le Père Benedetto Falcetti, proche de la Sœur, évoque lui le « regain d’une flamme d’enfance » pour expliquer cette situation.
Contexte socio-professionnel et déni de grossesse
« Je ne peux pas accoucher, je suis une religieuse ! » aurait déclaré Sœur Roxana Rodriguez lors de son arrivée à l’hôpital. Une déclaration qui illustre bien le déni total dans lequel elle est restée enfermée tout au long de sa grossesse. S’il n’existe pas de « profil-type » de femmes sujettes au déni de grossesse, il apparaît que cette pathologie survient bien souvent chez des personnes célibataires pour qui le contexte social ou professionnel n’est pas propice au désir d’enfant. (Au Feminin)