Ulrich Monkou et deux autres de ses acolytes liment depuis le week-end dernier leurs dents contre les barreaux de la prison. Ces derniers ont été appréhendés par la Police nationale.
De sources policières, ces trois complices ont tué le nommé Elisé Avocè, un bossu résidant à Ouidah. Ils ont ensuite coupé sa tête, ses quatre membres et sa bosse. Selon les mêmes sources, c’est Ulrich Monkou, résidant à Ouidah qui aurait sollicité le concours de la victime pour l’aider à réparer l’antenne externe de son poste téléviseur. C’était le 15 mai dernier. Informé de sa disparition, le commissaire central de Ouidah et ses éléments ont remonté la filière. C’est alors que Ulrich Monkou a été interpellé dans la journée du mercredi dernier par la Police à Kpomassè où il s’était réfugié. Il a, en un premier temps, déclaré qu’il ne connaissait la victime ni d’Adam ni d’Eve, et qu’il ne l’a jamais rencontrée.
Selon le commissaire central de Ouidah, contacté par Koaci.com, c’est après cet interrogatoire qu’il a été conduit à son domicile à Ouidah pour les besoins de l’enquête.
Une découverte macabre a été faite sous son lit. Le corps de la victime a été charcuté et enterré dans la chambre de Ulrich Monkou. Ce dernier est finalement passé aux aveux.
Quelques jours d’enquêtes auront suffi à la Police pour mettre la main sur les deux autres acolytes résidents à Ikpinlè, dans la commune d’Adja-Ouèrè, et qui avaient également effectué le déplacement sur Ouidah dans le cadre de cette tuerie.
Questionnés, les trois assassins ont avoué leur forfait. « Nous échangeons les organes de nos victimes avec des El Hadj contre de fortes sommes d’argent », a déclaré Franck Ata, un des assassins et récidiviste dans de pareil coup.
Koaci.com