Les sévices qu'elles subissent sont affreux. Sur place, on spécule sur les explications à donner à ces drames.
Les hommes viennent en pleine nuit. Ils jettent leur dévolu sur une maison, en défoncent un mur et enlèvent une petite fille pour lui faire des choses atroces. Puis, au matin, ils la ramènent dans son lit ou la laissent gisante devant la porte ou dans le jardin. Si l'enfant a survécu, il faut la conduire en urgence chez un médecin parce qu'un pénis ou un objet quelconque aura écrasé ses organes tout au fond de son corps.
En 2014, lorsque je me suis rendue à Kavumu, une ville misérable de l'est du Congo, j'ai entendu de telles histoires racontées à bout de murmures. Kavumu se situe au bord du lac Kivu, en face du Rwanda, non loin d'un bureau de la Monusco, la mission de stabilisation de l'ONU en République démocratique du Congo. Parmi ses habitants, on compte plusieurs représentants des Twa, une minorité ethnique et marginalisée (mieux connue sous le nom de Pygmées), des individus qui ont dû quitter leurs petits villages dans des régions aujourd'hui sous contrôle des milices, et une proportion significative de soldats démobilisés.
Des petites filles, parfois encore bébés
Selon des militants des droits de l'homme, Kavumu cumule un taux de criminalité très élevé et un taux d'alphabétisation au plus bas. La ville traîne aussi une effroyable réputation: ces deux dernières années, elle a été le théâtre de plusieurs dizaines de viols de petites filles, parfois encore bébés.
Plusieurs survivantes ont reçu des premiers soins dans des cliniques locales, où on les a souvent lavées et, malheureusement, désinfectées des éventuelles preuves que leur corps pouvait révéler, avant de les envoyer à l'hôpital de Panzi, situé dans la ville voisine de Bukavu. L'établissement est dirigé par le Dr. Denis Mukwege, pionnier de la prise en charge et de la réparation des victimes de violences sexuelles.
Depuis l'an dernier, au moins 35 petites filles de Kavumu ont eu besoin d'une «chirurgie lourde» à leur entrée à l'hôpital, a précisé Mukvege lors de sa visite au Parlement européen en mars. Certaines de ces enfants, âgées de 6 mois à 11 ans, ont dû passer des mois à Panzi à cause de très graves traumatismes. Sur le terrain, une source m'a parlé d'une petite fille obligée de rester allongée sur le ventre, et incapable de refermer les jambes à cause de la douleur.
A l'heure actuelle, personne n'a encore pu identifier les responsables de ces viols. Ce qui, en grande partie, est imputable à un système judiciaire défaillant. Très peu de ces agressions ont fait l'objet d'un examen spécifique –seuls sept dossiers étaient en cours fin 2014, selon l'organisation humanitaire Physicians for Humans Rights (PHR). Des experts de cette organisation, et d'autres, font valoir la nécessité d'ouvrir une enquête formelle sur ces viols, et de les considérer comme les éléments d'un unique crime de masse...
Togo Election : « SUCCES = instrument de fraude électorale» plus q...
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"Ce système, également rejeté au Comité de Suivi par les trois autres candidats, s’il est mis en œuvre, sera porteur de réactions violentes et d’affrontements, puisqu’il viole manifestement les articles 101, 102 et 103 du code électoral qui établissent comme base unique de collecte et de compilation des résultats du scrutin, les procès-verbaux comportant à la fois la signature de tous les membres des bureaux de vote et celle des délégués des candidats, avec leurs observations et réclamations éventuelles", dit le courrier. |
Togo: les motos-taxi, symboles des oubliés de la croissance économiq...
Written by AdministratorIls sont presque tous jeunes, parfois très diplômés, et gagnent mal leur vie: les innombrables moto-taxis de Lomé font partie de ces oubliés de la croissance économique au Togo, où la pauvreté persistante alimente les tensions sociales.
Sanctionné pendant des années par les bailleurs de fonds étrangers, le Togo, qui organise samedi une élection présidentielle, affiche aujourd'hui une croissance économique annuelle de près de 6%. La pauvreté reste néanmoins massive et le chômage touche la jeunesse de plein fouet.
Dans le centre de la capitale, ils sont une quinzaine à attendre le client à l'ombre d'un toit de tôle. La profession de moto-taxi -on dit aussi "zemidjan", ou "zem"-, ils la pratiquent parfois en complément d'un premier métier. L'un est tailleur, l'autre menuisier. Un jeune cordonnier recloue une semelle.
D'autres sont titulaires de diplômes universitaires, ou du baccalauréat, comme Gabriel, 31 ans, qui a rejoint la profession "parce qu'il n'y a pas de travail" ailleurs.
Les motos ne leur appartiennent pas. Et le propriétaire qu'ils remboursent petit à petit n'hésite pas à se servir grassement au passage. "Quand une moto coûte 300.000 francs (CFA, environ 460 euros), il nous la fait payer 600.000", grogne Gabriel.
La paye est maigre, disent-ils: l'équivalent de 7,50 euros par jour en moyenne, dont il faut déduire 6 euros, la moitié pour le propriétaire, l'autre pour le carburant. Parfois c'est encore moins, alors on puise dans la "tontine", une caisse de solidarité, pour ramener 1.000 francs (1,50 euro) à la famille le soir.
La plupart des "zems" ont la vingtaine, à l'image du pays: les trois quarts des Togolais ont moins de 35 ans, et la population double tous les 25 ans.
"La démographie est une tendance lourde qui va expliquer beaucoup de choses dans les années à venir", prédit le ministre de la Prospective, Kako Nubukpo.
"C'est une course de vitesse entre le rythme auquel notre société se modernise et sa capacité à inclure sa jeunesse. Il faut donner de l'espoir aux jeunes, sinon il y a des risques d'explosion sociale", met-il en garde.
- 29% de Chômage -
Le Togo, peuplé d'environ 7 millions d'habitants, affiche pourtant de bons chiffres macroéconomiques: le PIB a doublé en 10 ans et la dette publique n'atteint pas 50%.
Et on revient de loin: quand l'actuel président Faure Gnassingbé -candidat à sa propre succession samedi- est arrivé au pouvoir en 2005, à la mort de son père, Gnassingbé Eyadéma, qui avait régné d'une main de fer pendant 38 ans, "le pays était exsangue après 14 ans de sanctions internationales", explique le ministre.
L'aide de l'Union européenne (UE) a notamment été suspendue en 1993 pour "déficit démocratique". Le PIB, l'espérance de vie et le taux de scolarisation avaient alors baissé, les entreprises étatiques étaient laissées à l'abandon. Et le pays n'a bénéficié d'aucun accompagnement lors de la dévaluation du franc CFA en 1994.
Le robinet s'est rouvert en 2007, l'UE estimant M. Gnassingbé "de bonne volonté", dans un pays ayant renoué avec la liberté de la presse et le multipartisme, et aboli la peine de mort.
"Comme dans beaucoup d'autres pays africains, l'annulation de la dette (en 2010) a été un soulagement" pour l'économie togolaise, et "a permis au gouvernement de réinvestir" dans plusieurs domaines, souligne Maurice Toupane, chercheur pour l'Institut de recherche en sécurité (ISS) à Dakar.
M. Gnassingbé mène depuis une politique volontariste de développement: assainissement des finances publiques, grands travaux d'infrastructures, école primaire gratuite. Autant de domaines mis en avant lors de sa campagne électorale, en vue de la présidentielle de samedi, où il briguera un troisième quinquennat.
Mais les beaux chiffres de l'économie formelle ont aussi leur part d'ombre: "6% de chômage selon le BIT (Bureau international du travail), ça ne veut rien dire. En réalité on est à 29%, dont une majorité de jeunes", précise M. Nubukpo.
Et la croissance, portée par le cours des matières premières, a essentiellement bénéficié aux plus riches, estime l'ONU.
Les deux tiers des Togolais vivent de l'agriculture de subsistance, et la pauvreté reste massive, plus de la moitié de la population vivant avec moins d'un dollar par jour.
"La jeunesse est étouffée par le chômage au Togo", estime M. Toupane. "De nombreux jeunes quittent le pays pour le Nigeria voisin. Et des titulaires de maîtrises universitaires se retrouvent à conduire des moto-taxis".
Depuis sa cahute poussiéreuse, Gabriel lui fait écho: "Tout le monde est moto-taxi. Il y en a des milliers, trop. Ca nous fait trop de soucis!".
Angola: Les dollars du pétrole ne profitent toujours pas à la popula...
Written by AdministratorLe pays est en pleine croissance depuis dix ans mais la manne pétrolière ne bénéficie pas au développement.
A Luanda, des enfants en haillons cirent les chaussures d'hommes d'affaires descendus dans un hôtel à 500 dollars la nuit, des vendeurs à la sauvette croisent des Ferrari, des bidonvilles insalubres côtoient des résidences de luxe flambant neuves.
En très forte croissance depuis une décennie grâce à son pétrole, l'Angola est aussi le pays qui affiche le pire taux de mortalité infantile dans le monde, un contraste qui illustre l'ampleur des inégalités sociales. Entre 2008 et 2013, le deuxième producteur de pétrole d'Afrique a affiché une croissance moyenne de 6%, dépassant même la Chine en 2012. Pourtant, avec 167 décès sur 1 000 naissances, le pays détient un triste record selon les derniers chiffres des Nations Unies.
"C'est la preuve que la croissance n'a pas permis le développement du pays", pointe Nelson Pestana, professeur de sciences politiques à l'Université catholique angolaise. L'indice de Gini, qui mesure les inégalités, est à 0,55 l'un des plus mauvais d'Afrique, relève-t-il (0 correspondant à une égalité des revenus parfaite et 1 une situation la plus inégalitaire possible).
Lunda, l'une des villes les plus chères au monde
L'industrie pétrolière, qui assure 75% des recettes fiscales du pays et 90% de ses exportations, a produit une économie de rente, gourmande en capitaux et en technologies, mais créant peu d'emplois, seulement 1% du total du pays. A la place, l'afflux des pétrodollars a dopé le secteur de la construction, attiré nombre d'investisseurs étrangers et fait la fortune d'une élite proche du président José Eduardo dos Santos, qui est au pouvoir depuis trente-cinq ans.
Générant spéculation immobilière et inflation, il a aussi fait de Luanda l'une des villes les plus chères au monde alors que plus de la moitié de la population angolaise vit encore avec moins de 2 dollars par jour.
"Ce qui différencie les pays pétroliers africains du Venezuela, de l'Iran ou de l'Arabie Saoudite, c'est la faiblesse de la redistribution des richesses, qui profitent à un petit pourcentage d'urbains, de classes moyennes, de fonctionnaires et exclut la majorité", souligne Ricardo Soares de Oliveira, professeur de politiques africaines à l'université britannique d'Oxford.
"Bourgeoisie nationale"
"Sur la dernière décennie, le gouvernement a mis l'accent sur la constitution de ce qu'il appelle une "bourgeoisie nationale", pas sur les politiques publiques en faveur des plus pauvres", ajoute l'universitaire. En outre, depuis la fin de la guerre civile en 2002, la défense et la sécurité ont reçu chaque année un budget supérieur à la santé et l'éducation, respectivement 15% et 13% des dépenses totales en 2015, au grand dam de la société civile. Le MPLA, le parti au pouvoir depuis l'indépendance, est pourtant officiellement socialiste après avoir été marxiste.
"Le pays a fait un énorme effort de reconstruction des infrastructures qu'il faut saluer, il doit maintenant mettre en place des politiques pour s'assurer que tous les citoyens aient accès aux mêmes services sociaux", plaide Francisco Songane, le représentant local de l'Unicef. Conscient de ce problème, le président angolais a promis de "mieux distribuer les richesses".
Début 2015, il s'est engagé à maintenir les actions de lutte contre la pauvreté malgré la crise budgétaire liée à la baisse des cours de l'or noir. Sur le modèle de nombreux pays pétroliers, le gouvernement angolais a également créé un fonds souverain, doté de 5 milliards de dollars, devant permettre la constitution de réserves et le financement d'investissements dans le secteur social.
Plus d'argent pour les programmes sociaux
Poussé par le Fonds monétaire international (FMI), le pays a aussi décidé de réduire les subventions aux carburants, qui représentent près de 4 milliards de dollars par an, et d'allouer l'argent dégagé à des programmes sociaux plus ciblés. "L'indicateur de mortalité infantile ne reflète pas les progrès réalisés ces dix dernières années, le nombre de médecins a doublé, la mortalité maternelle a diminué", avance Hernando Agudelo, le représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Angola."Pour obtenir des résultats dans le domaine social, il faut résoudre le problème des ressources humaines et cela prend du temps", ajoute le responsable de l'agence onusienne.
Mais pour l'économiste Alves da Rocha, cela ne suffira pas à réduire les inégalités si le MPLA n'adopte pas "un modèle d'accumulation du capital plus démocratique, humain, transparent, égalitaire et national".
Les pays touchés par Ebola demandent un "Plan Marshall" de ...
Written by AdministratorLes trois pays les plus touchés par l'épidémie Ebola, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, ont demandé vendredi à Washington un plan d'aide internationale s'élevant au total à huit milliards de dollars, dont un milliard pour les deux prochaines années.
"Nous ne sommes pas sortis du bois", a souligné le président de la Sierra Leone Ernest Bai Koroma pendant une conférence de presse lors des assemblées semi-annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Washington.
Même si le nombre de victimes de la maladie s'est considérablement réduit ces derniers mois, "nous ne devons pas baisser la garde", a affirmé le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim alors que le virus a fait plus de 10.600 morts dans les trois pays depuis le début 2014.
"L'important est que les trois pays se soient mis ensemble" pour aboutir à ce plan, a estimé le président guinéen Alpha Condé. Ils l'ont appelé "Plan Marshall", en référence à celui que les Etats-Unis avaient mis en place pour reconstruire l'Europe au lendemain de la Seconde guerre mondiale.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a de son côté annoncé qu'une conférence internationale des donateurs aura lieu à la mi-juillet à New York pour répondre aux demandes des trois pays.
Togo: CHU Sylvanus Olympio : Les urgences en grève de 72 heures à pa...
Written by AdministratorTogo - Les médecins assurant les gardes et les urgences, les DES, au CHU Sylvanus Olympio observeront 72 heures de grève à partir du mardi 21 avril prochain. Rétablissement des « acquis qui ont été supprimés par l’actuelle administration du CHU Sylvanus Olympio » voilà, entre autres, leurs revendications. Il faut dire que cette grève intervient quelques semaines après la fermeture des services de la Chirurgie pédiatrique et de la Traumatologie. Lire la lettre !
Lomé, le 13 avril 2015
Collège des médecins
en DES
De la FSS (Faculté des Sciences de la Santé)
A Monsieur le Directeur du CHU Sylvanus Olympio
Object : Lettre d’information et de cessation de garde
Monsieur le Directeur,
Nous venons respectueusement auprès de votre haute autorité, vous tenir informé du fait que vu :
-La cessation du paiement des primes des médecins en DES
-L’irrégularité dans le paiement des ristournes de l’année 2014 aux médecins en DES
Nous, le collège des médecins en DES de la FSS du Togo réunis en session extraordinaire ce 13/04/2015 avons décidé de :
-Cesser les gardes dans les services des urgences médicales, pédiatriques, chirurgicales et gynéco-obstétricales à compter du mardi 21 avril 2015 pour une durée initiale de 72 heures sauf :
-Reprise immédiate du paiement des primes de DES et arriérés aux médecins en DES
-Paiement immédiat et sans délai des ristournes de l’année 2014 aux médecins en DES
-Régularité dans le paiement des primes de garde, ristourne et prime des médecins en DES
NB : Nous ne réclamons que les acquis qui ont été supprimés par l’actuelle administration du CHU Sylvanus Olympio.
Veuillez recevoir Monsieur le Directeur, l’expression de notre plus profond respect.
Fait à Lomé, le 13 avril 2015
Ont signé tous les médecins inscrits en DES à la FSS
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BREAKING NEWS: Chicago - USA : Cardinal Francis George dies after long...
Written by AdministratorCardinal Francis George, the first Chicago native to serve as the local archbishop and a man who during that 17-year tenure became the intellectual leader of the American church, died Friday morning at his home after a years long struggle with cancer. He was 78.
"A man of peace, tenacity and courage has been called home to the Lord," George's successor, Archbishop Blase Cupich, said during a brief announcement Friday afternoon.
He said George died at 10:45 a.m. at his home.
Cupich remembered George as “always choosing the church over his own comfort, and the people over his own needs.
"Let us heed his example and be a little more brave, a little more steadfast and a lot more loving," he added. "May Cardinal Francis George rest in peace."
Monsignor Michael Boland, president of Catholic Charities for the archdiocese, earlier released a statement saying, "Today we mourn the loss of an incredible leader, guiding spirit and loyal friend. Cardinal George had compassion for all. You saw this compassion in his eyes as he visited with the poor and most vulnerable in our communities.
"He was a wonderful mentor to many, including me. He always supported the work of Catholic Charities and it was an incredible blessing to have his leadership help guide us for 17 years. He helped us tackle some of the most difficult issues facing our communities, always with faith and concern for the poorest of the poor. He exemplified our call to feed the hungry and clothe the naked, showing mercy and kindness to all and leading by example.
"Personally, Cardinal George served as an inspiration to me, as I know he did to many in the Archdiocese and around the world. He was unwavering in his support of the mission of Catholic Charities and his deep-rooted faith and love of the Lord shown through in all he did."
George had been on home care since April 3 after being hospitalized late last month for hydration and pain management issues.
As head of the nation’s third-largest archdiocese, he shepherded the Chicago church through school closings and the priest sexual abuse scandal, striving to reconcile his support for the clergy with the pain of victims.
He also became a point person between the U.S. and the Vatican on the abuse scandal and matters such as liturgy of the Mass, playing a key role in revisions that brought the English translation closer to the original Latin.
George in November 2014 became the first Chicago archbishop to retire, following his third cancer diagnosis, and was replaced by current Archbishop Blase Cupich.
“He stood apart for his intelligence, his ability to make the church’s proposal in a compelling way to contemporary society, his deep faith, personal holiness and courage,” said Catholic scholar and papal biographer George Weigel.
“I think he would want to be remembered as a good and faithful priest,” Weigel said. “That’s all he ever wanted to be.”
George received his first cancer diagnosis in 2006 and had surgery to remove his bladder and prostate. He was diagnosed with cancer again about six years later and underwent more surgery.
His most recent diagnosis came in March 2014, when doctors found new cancer cells in his right kidney. He underwent chemotherapy, but the archdiocese announced in late 2014 that he had stopped taking an experimental drug because it had not been effective.
From his childhood on the Northwest Side of Chicago, George embarked on a spiritual career that took him around the globe as a missionary, then brought him back home in 1997 when he was appointed as the eighth archbishop of the Chicago Archdiocese and spiritual leader of its more than 2 million Catholics.
Born Jan. 16, 1937, George went to St. Pascal School in the Portage Park neighborhood, where he knew early on that he wanted to serve the church.
“The first time I thought about being a priest was my first Holy Communion, when I really came to appreciate the nature of that sacrament as much as a 7-year-old could,” he said in a church documentary in December 2013 commemorating his 50th anniversary as a priest.
George was 13, not even out of grammar school, when polio struck. When he arrived at Quigley Preparatory Seminary in Chicago on crutches, eager to begin his freshman year, George was told he could not stay and likely never would be ordained. His family enrolled him instead in the now-closed St. Henry Preparatory Seminary, a boarding school in Belleville, Ill., just outside of St. Louis. The school was run by the Missionary Oblates of Mary Immaculate religious order, whose mission is to evangelize the poor and to which he would devote his life.
In 1973 he moved to St. Paul, Minn., to serve as head of the Oblates’ Midwestern province, which covers nine states. After just 18 months, at age 37, he was named the worldwide religious order’s vicar general, its second in command, and moved to Rome.
As vicar general from 1974 to 1986, George traveled widely, visiting many of the 68 countries where the order's 5,000 members perform their missionary work.
George moved back to the U.S. in 1987 to become the coordinator of the Circle of Fellows at the Cambridge Center for the Study of Faith and Culture in Massachusetts. In 1990 he was installed as bishop of rural Yakima, Wash. Six years later he was promoted to lead the Archdiocese of Portland. He was there only 10 months when Pope John Paul II tapped him to replace the late Cardinal Joseph Bernardin as Chicago’s archbishop.
In 2002, at the height of the Catholic Church's sexual abuse scandal, George emerged as a leading figure in negotiations with the Vatican over a zero-tolerance policy. The American bishops’ position was that any priest guilty of a single offense of sexual abuse of a minor should be removed from ministry.
As his profile in the Catholic Church rose, the cardinal became more outspoken in articulating the church's stand on national issues, insisting, for example, that Catholic institutions should be exempt from the contraception mandate in President Barack Obama’s health care plan.
After the death of Pope John Paul II in 2005, George joined six other American cardinals in Rome for the pontiff’s funeral and the conclave that would select Pope Benedict XVI. Eight years later he voted in another conclave that elected Pope Francis.
The new pope’s popularity surprised George, who worried that people were developing unrealistic expectations that could lead to further disillusionment with the church.
“He sends out so many signals it gets a bit jumbled at times,” George said. “I'm sure he's not confused, himself. It's confusing for a lot of people, including myself at times. For someone who appreciates clarity, I would like to get a few things clear so I can cooperat
Ebola: Obama lance un appel pour reconstruire les systèmes de santé ...
Written by AdministratorMalgré le recul de l'épidémie en Afrique de l'Ouest, le président américain appelle à un effort massif sur le plan international pour empêcher un retour de la maladie.
Dans les trois pays d'Afrique de l'Ouest - Guinée, Libéria, Sierra Leone - touchés au coeur par le virus Ebola, le déclin de l'épidémie est sensible depuis plusieurs semaines. Mais, comme l'indique le New York Times sur son site, le président américain Barack Obama a appelé mercredi 15 avril à, "un effort international pour reconstruire les systèmes de santé détruits" des pays touchés par la crise pour empêcher le retour de l'épidémie dans le futur.
"Nous devons être vigilant et la communauté internationale a comme devoir de rester pleinement engagée aux côtés des trois pays concernés jusqu'à ce qu'il n'y est plus de cas d'Ebola", a affirmé Barack Obama, qui a aussi mit en exergue les enjeux sanitaires auxquels sont confrontés ces pays."Les systèmes de santé doivent être reconstruits pour faire face aux besoins quotidiens de vaccins contre la rougeole et de traitements contre le VIH et la malaria".
Le président américain s'est exprimé aux côtés de la présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, du président du Sierra Leone, Ernest Bai Koroma et d'Alpha Condé, le chef d'Etat de la Guinée. "La scène était très différente de l'appel lancé par les Etats-Unis il y a sept mois au plus fort de l'épidémie pour fermer les frontières des pays affectés", écrit le New York Times.