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Thousands mourn as body of Tiote brought home
Written by Bill Emile DavolkLa CPI demande l’arrestation immédiate du fils de Kadhafi
Written by ERIC K. ALOVORAlors qu'un groupe armé libyen a affirmé avoir libéré le fils de l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam, celui-ci est toujours activement recherché en Libye. Dans un communiqué publié ce mercredi, la Cour pénale internationale a exigé son arrestation immédiate, afin qu'il soit jugé pour crimes contre l'Humanité.
La brigade qui détenait Seif al-Islam Kadhafi a assuré l’avoir libéré vendredi 9 juin, en vertu d’une nouvelle loi d’amnistie édictée par les autorités de l’Est libyen, lesquelles sont soutenues par les Émirats arabes unis et l’Égypte et rivales du gouvernement d’union nationale (GNA) installé à Tripoli. Pourtant, le mystère reste entier quant à son sort. En début de semaine, Ibrahim Massoud Ali, du bureau du procureur général de Tripoli, avait assuré que Saïf al-Islam était toujours activement recherché par les autorités judiciaires de Tripoli.
Un mandat d’arrêt pour crimes contre l’Humanité
L’annonce de sa prétendue libération a également fait réagir la Cour pénale internationale (CPI) qui, dans un communiqué transmis à Jeune Afrique mercredi 14 juin, demande à ce que la Libye, et tous les États compétents, procèdent « immédiatement » à son arrestation, et ce, « indépendamment de toute prétendue loi d’amnistie » en Libye. « Aider un fugitif à se soustraire à la justice ne saurait être toléré, et M. Kadhafi doit être remis à la Cour » insiste la procureure de la CPI, ajoutant que les « États et entités concernés » sont invités à transmettre à son bureau « tout renseignement pertinent dont ils disposeraient ».
En juin 2011, la CPI avait lancé un mandat d’arrêt pour crimes contre l’Humanité à l’encontre de Seif al-Islam Kadhafi. Le fils de l’ancien dictateur libyen est notamment accusé d’avoir joué un « rôle-clé dans la mise en œuvre d’un plan » conçu par son père, visant à « réprimer par tous les moyens nécessaires » le soulèvement populaire.
Le commandant de la Brigade Abou Bakr al-Sadiq également recherché
La procureure de la CPI Fatou Bensouda demande également à ce que soit arrêté et remis à la Cour Mohamed Khaled Al-Tuhamy, le commandant de la Brigade Abou Bakr al-Sadiq qui détenait Seif al-Islam. Depuis le 24 avril 2017, l’homme est lui aussi sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI et doit répondre de « crimes contre l’Humanité, d’emprisonnement, torture, persécution et autres actes inhumains, et des crimes de guerre de torture, traitements cruels et atteintes à la dignité de la personne, commis en divers lieux sur le territoire libyen en 2011 », indique le communiqué.
Saïf al-Islam Kadhafi avait été capturé un mois après la mort de son père, en novembre 2011. Depuis détenu au secret, l’ex-dauphin du « Guide » est poursuivi à la fois par la CPI et par les autorités libyennes. En 2015, un tribunal de Tripoli l’avait condamné à mort, en son absence, pour crimes de guerre.
Meet Evans, Nigeria’s notorious kidnapper, captured after gun battle...
Written by Bill Emile DavolkLibye: Saïf Kadhafi le nouveau « Guide » s’adresse à son peuple
Written by ERIC K. ALOVORAprès sa libération, saïf Kadhafi a été nommé nouveau « guide » libyen par plusieurs tribus du pays. A ce titre, il s’est adressé à son peuple.
Le deuxième fils du défunt guide libyen a profité de cette occasion pour adresser un message à la jeunesse africaine depuis la ville de Zentan.
« Je suis libre et j’aimerais contribuer dans l’avenir à l’instauration d’une paix et d’une sécurité durable en Libye. » a-t-il déclaré avant de poursuivre:
« Je n’abandonnerai jamais la mission de mon père celle pourquoi il n’est plus parmi nous aujourd’hui. Je suis jeune et formaté pour la même mission! Cette mission conduisant à la liberté, et à la dignité de l’homme.
Que la jeunesse africaine soit sûre que la mémoire de mon père ne sera jamais trahie»
D’après l’avocat de saïf Kadhafi, ce dernier veut profiter de sa popularité pour mener son pays sur la voie d’une trêve nationale. Amnistié, après près de six ans de détention, Saïf joue un rôle important pour l’instauration d’une trêve nationale dans un pays déchiré par une guerre civile, a fait savoir son avocat.
« Saïf al-Islam a sa propre stratégie pour parvenir à une trêve nationale, et il jouera un rôle certain dans cette étape et sa grande popularité y contribuera », a expliqué l’avocat.
Un proche du clan Kadhafi avait déclaré que dans les jours qui viennent Saïf al-Islam Kadhafi devait adresser un autre message au peuple libyen et à la communauté internationale dans le but de mettre un terme à l’anarchie et à la guerre intestine qui rongent le pays.
Rappelons que c’est en 2011 que Saïf al-Islam avait été arrêté puis condamné à mort. Mais après six ans d’incarcération, il a été amnistié, puis relâché il y a quelques jours.
Dans les heures qui ont suivi l’annonce de sa libération, Ahmed Moukhareb al-Kadhafi a déclaré que « de grandes surprises » nous attendaient dans les semaines qui viennent.
Loïk Le Floch-Prigent victime de torture au Togo parle de ses traumat...
Written by ERIC K. ALOVORA la tête de la compagnie Elf, Loïk Le Floch-Prigent a été, il y a 25 ans, au coeur du plus grand système de corruption de l'histoire de la Françafrique. Plus récemment, en 2012-2013, il a passé cinq mois dans une prison togolaise. Aujourd'hui, il témoigne dans «—Carnets de route d'un Africain—», aux éditions Elytel.
Loïk Le Floch-Prigent, comme PDG du groupe Elf au début des années 90, vous avez négocié plusieurs contrats pétroliers et vous dites que le seul président africain qui ne vous a pas demandé d’enveloppe à l’époque pour lui-même c’est le Tchadien Idriss Déby.
Absolument, oui. C’est une histoire absolument incroyable, puisque je suis venu négocier chez Idriss Déby au bénéfice d’Elf et lorsque j’ai demandé dans quelles conditions, le président Déby m’a dit : « Ecoutez, en bonus d’entrée est-ce que vous pourrez verser un million de dollars au trésor tchadien ? ». Et j’ai dit : « rien de plus ? ». Il m’a dit : « rien de plus ». Et c’est la première fois et la seule fois que ceci m’est arrivé.
Ce qui veut dire que les autres présidents de pays pétroliers que vous avez fréquentés – au Cameroun, au Congo Brazzaville, en Angola, au Gabon, en Guinée équatoriale – eux, ils voulaient un bonus pour eux-mêmes ?
Oui. Je crois que ce n’est un secret pour personne. D’ailleurs tout le monde sait que le Nigeria, l’Angola, le Congo Brazzaville… Tous ces pays sont corrompus et donc les premiers corrompus sont les présidents de ces Etats.
Et alors cet argent qu’ils vous réclamaient vous le versiez sous quelle forme ?
Dans les comptes offshore. Ça se passe très bien et sans difficulté. Ça continue à se faire d’ailleurs.
En fait ce sont des virements bancaires.
Mais bien sûr.
Vous saluez donc ce geste d’honnêteté d’Idriss Déby, mais quelques pages plus loin vous dites : « Qui a fait de ce général, jadis grand patriote et soucieux de bien faire, un despote accroché au pouvoir au Tchad depuis 1990 ? »
Oui, c’est dans le chapitre où je dis : « Que sont mes amis devenus ? » C’est-à-dire qu’effectivement, j’ai rencontré beaucoup de chefs d’Etat qui avaient envie de bien faire et puis avec les ans, avec les familles, avec les cireurs de « godasses », ils sont devenus aussi corrompus que les autres. Et c’est terrible parce que beaucoup de gens parmi ceux-là, je les ai aimés en tant que chefs d’Etat. J’ai compris qu’ils avaient envie de bien faire. Et c’est de pire en pire et la situation est de plus en plus explosive.
Il y a un chef d’Etat africain que vous avez bien aimé lors de votre première rencontre avec lui – dans un grand hôtel parisien dans les années 90 – c’est le Congolais Denis Sassou Nguesso. Mais vous dites que depuis l’accident de Mpila, cette fameuse explosion en mars 2012, il ne supporte plus la contradiction, y compris de votre part.
Il est clair qu’il ne supporte pas la contradiction. C’est-à-dire que le fait d’avoir cette explosion près de chez lui l’a conduit à penser que c’était un attentat. S’il y avait eu attentat, il y aurait peut-être eu attentat chez lui et non pas forcément à l’endroit où il y avait les réserves d’armes. Il se méfie de tout le monde et surtout des gens qui le contredisent. Je reconnais que je suis probablement un de ceux qui le contredisent le plus.
Autre exemple de paranoïa, dites-vous : l’arrestation de nombreux opposants au Togo en 2013, après l’incendie des marchés de Lomé et de Kara.
Oui, alors là j’étais incarcéré à la gendarmerie nationale et ces incendies n’étaient manifestement pas occasionnés par l’opposition. Et ça a conduit d’une part à l’arrestation de toute l’opposition et d’autre part à tortures. Et les tortures, ils ne s’en cachaient même pas puisqu’ils torturaient dans les couloirs, près de l’endroit où j’étais incarcéré.
Dans les locaux de la gendarmerie de Lomé ?
Oui, c’était folie complète. Et donc je pense que ce délire est le propre de ces régimes dictatoriaux. Et cette paranoïa, je l’ai vécu très, très mal – il faut le dire – lorsque j’étais au Togo, et au quotidien.
A propos de François Hollande, vous dites : « La politique africaine de la France a été un mélange honteux de realpolitik et d’hypocrisie ».
Oui, parce que d’une part on considérait que puisque les dirigeants étaient là il fallait les conserver et on les a mis au pinacle – et c’est le cas en particulier de Sassou Nguesso au Congo-Brazzaville – de l’autre, on a dit « on va sauver le monde entier grâce aux armées », et pendant le même temps on a installé à temps plein des dictateurs en disant « non c’est la démocratie » et en fermant les yeux. C’est ça l’hypocrisie. Sur les élections, l’ensemble de l’Union européenne comme de la France, comme de la Francophonie, veut bien regarder les bureaux de vote, mais ne veut pas regarder si les votes sont conformes à la réalité.
Oui, mais tout de même, il semble que François Hollande ait été beaucoup moins complaisant à l’égard de certains régimes comme celui de Denis Sassou Nguesso, que son prédécesseur Nicolas Sarkozy. Il n’y a pas eu de visite de François Hollande à Brazzaville, par exemple.
C’est ça que j’appelle l’hypocrisie. C’est-à-dire qu’on dit « vous n’êtes quand même pas bien », mais d’un autre côté on laisse faire. C’est ça l’hypocrisie. J’aime mieux carrément dire on soutient ou on ne soutient pas. Mais cette espèce d’entre-deux, c’est de l’hypocrisie.
Alors évidemment, vous avez aussi des pages très intéressantes sur le développement du continent africain – vous, qui avez dirigé de grands groupes industriels – et vous dites : « Nous savons que les énergies renouvelables – c’est-à-dire l’énergie éolienne et l’énergie solaire – sont intermittentes, il faudra donc que les pays africains aient tous recours aux énergies fossiles ». C’est un plaidoyer pro domo pour le pétrole et pour le gaz parce que vous êtes un grand pétrolier ?
Non, je crois qu’il faut être réaliste. Par exemple, dans les pays comme le Togo ou le Bénin, il y a déforestation pour faire le feu sur des petits métiers en argile, et où la femme a une longévité faible à cause de tout ce qu’elle respire sur ces petits feux de bois. Donc il y a déforestation et aggravation de la santé. La seule manière de faire aujourd’hui c’est la bouteille de gaz. Et donc il y a un marché du gaz butane, du gaz propane, qui va se développer et qui est sain pour la population
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Togo: 15 secrets peu connus du président Faure (Hodabalo) Gnassingbé
Written by Cameroon webLe président togolais Faure Essozimna Gnassingbé fête son 51e anniversaire ce 6 juin 2017. Il serait né un lundi 6 juin 1966 d’après sa biographie officielle dans une petite ville au sud-est du pays.
Le très discret fils du « Timonier » Eyadema fait déjà 12 ans au pouvoir, après un troisième mandat très contesté, qu’il affirme avoir arraché à ses adversaires.
Il est connu pour son célibat « chronique », son goût pour la classe et son penchant pour la religion. Voici 15 points peu connus qui dévoilent la personnalité de Faure Gnassingbé, le doyen des chefs d’État de la sous-région ouest-africaine.
1. Faure Gnassingbé né dans une famille majoritairement protestante, mais a choisi d’être, catholique pratiquant. D’après Jeune Afrique, il aime se réfugier dès qu’il le peut dans la foi et la prière.
2. « Dieu a toujours été très important pour mon feu père, il l’est aussi pour moi. Entre le bien et le mal, la différence est souvent ténue, et seul Dieu peut nous aider à respecter nos principes et à résoudre nos cas de conscience », dit celui qui se revendique comme chrétien.
3. Son personnage préféré est Jésus-Christ. Celui qui a déclaré que son défaut est « l’absence de communication », aime chez les autres la loyauté et déteste le mépris.
4. Son principal trait de caractère est selon lui l’humilité. Car dit-il sa « fonction ne pousse pas à l’être. Il faut être honnête, la fonction isole et, dans ces moments-là, on est un homme seul. »
5. Sur le style vestimentaire, le « prince togolais » aime les pantalons étroits, des vestes cintrées, des chemises à col ouvert.
6. Le numéro 1 est perdu entre élégance et discrétion. Beaucoup s’accordent à dire qu’il ne dégage pas du charme.
7. Les journalistes de jeune Afrique qui l’avaient interviewé décrivent une personnalité à la politesse courtoise des fils de bonne famille qui aime les endroits calmes notamment des résidences au bord de mer.
8. Dans sa résidence au bord de mer au goût modéré, tapis rouge, marbre gris, mobilier sobre, toiles de maîtres togolais. Qualifié de modeste demeure, le fils d’Eyadema est entouré d’un capharnaüm de courtisans, de quémandeurs et de serviteurs.
9. Le « locataire » de la Marina serait un homme ordonné, raffiné. Il adore les clémentines, ces petits fruits issus du croisement entre un mandarinier et un orange.
10. – Il aime aussi les musiques classiques. Le genre qui illumine élève l’âme d’après les adeptes.
11. Le célibat serait son choix de vie. Celui qui a accédé au pouvoir à 39 ans, après 12 ans au pouvoir n’a pas trouvé une femme digne pour être à ses côtés en tant que première dame au Togo.
12. Voici ses quelques déclarations :
— « À bien y regarder, on ne me reproche qu’une seule chose : ma filiation » disait-elle en 2015. « À cela, je réponds que je suis fier de mon feu père et de ce qu’il a réalisé. Même si je conçois que le fait d’être le fils de mon prédécesseur puisse poser problème à certains, c’est sur mon bilan que je demande à être jugé. Pour le reste, si l’on veut que je change de nom, c’est peine perdue. »
— « Aucune élection n’est jamais gagnée d’avance, » disait-il pour celui qui est connu pour avoir fraudé toutes ses élections.
— « Je respecte M. Fabre. Son comportement a évolué. Il est plus respectueux des institutions de la République. Quand il m’écrit, je lui réponds. Quand il demande à me voir, je le reçois. »
13. Le fils du Timonier aurait rompu avec des réseaux de l’ex-puissance coloniale. Jacques Chirac était hostile à sa candidature en 2005. Nicolas Sarkozy a qualifié sa première élection de « mascarade » et François Hollande n’a toujours pas compris pourquoi son intervention directe auprès de son homologue togolais, fin 2012, pour faire libérer l’ancien président d’Elf Loïk Le Floch-Prigent, détenu à Lomé, n’avait pas été immédiatement suivie d’effet.
14. — A à la différence de son père, il ne cultive pas de réseaux en France, il ouvre largement le marché togolais aux Chinois, aux Israéliens, etc.
15. Sur le cas Kpatcha Gnassingbé, Faure avait reconnu que son maintien en détention a été jugé arbitraire par un groupe de travail du Conseil des droits de l’homme de l’ONU lors d’un avis rendu en décembre 2014.
Mais il tenait à préciser que son frère « n’est pas un détenu comme un autre. Il reçoit pendant ses heures d’audience, communique avec l’extérieur. En prison, sa femme a déjà accouché à deux reprises depuis son arrestation.
Source: Cameroon web
Monrovia: La garde présidentielle togolaise malmenée au Liberia par ...
Written by Cameroon WebA quelques mois de l’ouverture du sommet Israel-Afrique qui devrait avoir lieu à Lomé au Togo, un incident inhabituel vient de se produire entre les éléments de la garde rapprochée du président togolais Faure Gnassingbé et ceux du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Présents ce dimanche à Monrovia dans le cadre de la conférence de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), les deux Chefs d’Etats ont frisé une crise diplomatique quand des éléments de leurs gardes rapprochés en sont venus à une altercation physique.
Une violente dispute a éclaté pendant que le personnel de sécurité de Netanyahu fouillait les gardes du corps du président togolais avant une réunion entre les deux dirigeants.
Source: cameroonweb.com