Zoom News (388)
Le Point de Kodjo Epou: Kara, un état dans l'Etat?
Written by ERIC K. ALOVOR
Comment une nation gérée à la “va-comme-je-te-pousse” peut-elle un jour parvenir à solder ses différends internes et progresser ! Au lieu d’affronter avec courage et bonne foi la question cruciale des réformes politiques, seules capables de remettre les pendules à l’heure de la démocratie et de la concorde nationale, le RPT/UNIR alterne dilatoires, biceps, manipulations et expédients, livrant le pays a une profonde crise d’éthique, au désordre et à la loi de la force.
La situation socio-politique exécrable de notre pays est intimement liée aux dérives effarantes répétitives des forces de l'ordre, a l’instar des scènes horribles dont Kara a été le théâtre, courant Mars, avec l’interdiction musclée faite à certains citoyens de circuler ou d’exercer librement leurs activités politiques sur le territoire de cette ville. Exemples: les mésaventures de Pascal Bodjona, ancien baron du régime tombé en disgrâce et de Tikpi Atchadam, président du Parti National Panafricain (PNP). On a vu et entendu quelques arlequins braire pour défendre ces actes choquants, éhontés, infamants, et pour tout dire, provocateurs. Au nez et à la barbe de notre président de la Republique (?), quelques zélés de l’armée, impunément, continuent de mettre leurs bottes sur certaines categories bien ciblees de la population, leur rentrant dans la gorge leur soif de vérité, de liberté et de justice, sous le prétexte menteur et sacrilège de maintenir l’ordre publique ?
Dans la ville d’origine du président donc, des individus entretenus au frais de l’État peuvent faire la loi, interdire toute réunion publique à tout parti politique autre que celui du pouvoir. Pourquoi? Au nom de quoi Kara doit-elle constituer une contrée impénétrable pour certains Togolais? Cette partie du Togo serait-elle devenue un État dans L’État avec ses propres règles, ses propres lois? Là-bas, à ce qu’il parait, règne en maître absolu un certain Bakali Bawoubadi, préfet de la Kozah. Ce Colonel tombé en rebut qui, s’il était un officier digne et bien forme, aurait dû se sentir humilié pour avoir été dégradé de son poste d’Aide de Camp du chef de L’État à celui de simple préfet périphérique. Doit-on se résoudre à accepter cette tradition de la honte qui veut que Kara reste une ville fermée aux adversaires du "patron"? Et notre chef de L’État ne dit rien, ne prend aucune mesure! Ses militaires et miliciens vont-ils finir par comprendre un jour que dans tous les pays, la réconciliation commence là où s’arrêtent les offenses?
L’état du Togo est tellement insupportable que s’éloigner du pays à la recherche d’une terre beaucoup plus clémente est devenu, chez beaucoup de jeunes, la seule porte de sortie. Tellement notre pays a été mis sens dessus dessous, que tous les pays alentour sont devenus les destinations prisées pour les investisseurs étrangers. Quel pays au monde peut maîtriser le chômage chez ses jeunes si les dirigeants sont mortellement médiocres, maladivement imbus de leur personne et seulement guidés par une vénalité insolente?
Qui pourrait croire que le président qui n’a pu, pendant 13 ans, offrir au Togolais que de la sueur, des larmes et de la misère en serait toujours, à défaut de la prospérité économique et morale, à faire des surenchères débiles, à pousser à la roue de l’outrance et de la duplicité, appliquant de faux remèdes aux problèmes de la nation, dans le seul et unique but de barrer la route à toute reforme qui pourraient constituer une menace pour son pouvoir?
Ceux des Togolais qui ont leur mémoire en bonne santé c’est-à-dire qui n’ont pas troqué leurs convictions profondes contre de la nourriture se souviendront que lorsqu’il fabriquait, en 2005, son pouvoir avec le sang de ses compatriotes, Faure avait prétexté, à la fin de son opération d’épuration ethnique, que son débarquement a la présidence n’avait d’autre objectif que d’éloigner le pays du spectre de la guerre civile (?), de tempérer les rancoeurs, de panser les plaies. « Plus jamais ça », avait-il dit. Mais ce serment ne l’empêche pas, jusqu’à ce jour, de laisser commettre d’inénarrables dérives, de démentielles abominations sur fond de basse police et de massives violations des droits de l’homme.
Ainsi, le Togo se perd dans ses inqualifiables confusions à ne jamais finir parce que certains de ses enfants, contre de ténues pitances, préfèrent au progrès l’autocratie vétuste du RPT/UNIR. Faure Gnassingbé veut-il, comme son père, faire du sabre le socle de son règne là où, pas si loin, ses voisins font du savoir et du caractère sacré de la vie humaine les règles de conduite de la marche résolue de leur peuple vers l’avenir?
L’atmosphère est si polluée et irrespirable que tous les coeurs soupirent une seule interrogation: » A quand la fin de ce calcaire? « En effet, ce serait dans une liesse générale que nos villes et campagnes vont grouiller de manifestations de soutien à tout évènement qui viendrait déposer ce régime pourri vieux d’un demi-siècle. Si ceci advenait – on a vu les exemples ailleurs – même les thuriféraires et la horde de désœuvrés qui, la paresse et l’indigence aidant, supportent l’impopulaire système cesseraient leur grimaces hypocrites pour se fondre dans la liesse populaire célébrant la chute de l’hydre RPT/UNIR.
Kodjo Epou
Washigton DC
USA
La lettre du Dr ALOVOR: UN ESPOIR DE GUÉRISON GÉNIQUE POUR LA DRÉPA...
Written by ERIC K. ALOVOR
En 2012, dans l’article que nous avions consacré à la drépanocytose, cette maladie génétique la plus importante au monde et qui touche les noirs quasi-exclusivement, nous avions évoqué les voies de recherche porteuses d’espoir notamment la thérapie génique pour corriger la substitution nucléotidique à l’origine de l’hémoglobine pathologique S. Depuis 2007, l’utilisation du rétrovirus inactivé comme vecteur génique correcteur dans la bêta thalassémie, une autre maladie génétique touchant l’hémoglobine, donne de bons résultats.
Au début de ce mois de mars 2017 soit 10 ans plus tard Lire la suite
Plus d'infos : www.docteuralovor.com
Dr ALOVOR
Chirugien Orthopediste & Traumatologue
docteuralovor.com
Diaspora Togolaise : Une Fidélité à la République
Written by ERIC K. ALOVOR
Il n’existe pas une industrie du faux dans la Diaspora togolaise. Très majoritairement, la Diaspora togolaise est républicaine et
adhère pleinement au devoir de restituer la dignité aux citoyens du Togo. Le temps est bien venu d’en arriver à l’essentiel :
consolider ce consensus majoritaire d’une alternance politique. Le Togo n’est pas une dynastie… Le Togo doit redevenir une
République… Le Togo doit sortir de son accoutumance à l’inacceptable humiliation et au prie-Dieu de tout un peuple.
Il n’existe pas une industrie du faux dans la Diaspora togolaise. Très majoritairement, la Diaspora togolaise est républicaine et adhère pleinement au devoir de restituer la dignité aux citoyens du Togo. Le temps est bien venu d’en arriver à l’essentiel : consolider ce consensus majoritaire d’une alternance politique. Le Togo n’est pas une dynastie… Le Togo doit redevenir une République… Le Togo doit sortir de son accoutumance à l’inacceptable humiliation et au prie-Dieu de tout un peuple.
L’histoire de la Diaspora togolaise s’est toujours écrite à l’encre de l’authentique engagement politique. Ceux et celles qui y ont toujours œuvré peuvent en témoigner. Les imitations qui ont pu émerger par moment ici et là dans la Diaspora, par temps brumeux, sous le prétexte fallacieux d’associations apolitiques prétendument indépendantes ou au-dessus des partis politiques, n’ont jamais su prospérer. La Diaspora togolaise a véritablement un parti pris : le parti pris de la dignité humaine.
Il en existe encore, de ces organisations de la Diaspora togolaise qui se demandent toujours si elles doivent être politiques ou apolitiques; elles stagnent, elles angoissent, elles déclinent, elles se prennent pour ce qu’elles ne sont pas. À différentes occasions, à Gatineau ou à Montréal particulièrement, la Diaspora togolaise avait eu à lever toutes les équivoques, déconstruire tous les mythes de sa prétendue division sur la question politique au Togo.
Le bobo togolais est politique avant d’être toute autre chose sociale, économique, institutionnelle, personnelle, etc. C’est un si clair diagnostic qui appelle un engagement véritablement politique, sur le front du changement et de la reconquête de cette dignité des Togolaises et des Togolais, aussi longtemps bafouée.
Davantage encore, l’adhésion à la République et à un Togo nouveau devient un impératif catégorique. Toutes les imitations sophistiquées d’apparence innocente, toutes ces imitations alambiquées portées par d’invraisemblables antagonismes de personnes et de perspectives, n’ont jamais pu venir à bout de la vigilance, de la rigueur et des intelligences immanentes à la Diaspora togolaise. L’art de la marionnette et l’âge de la couardise dissimulée n’ont jamais su définir la Diaspora togolaise.
Chicago comme prologue
Il y a lieu de saluer cette fidélité à la République; une véracité qui toujours s’est enracinée dans la Diaspora togolaise. Le Togo doit changer, et la « Terre de nos aïeux » doit passer à la démocratie. C’est sur un tel socle de longue fertilité républicaine que s’élève le Consensus de Chicago ensemencé depuis les légendaires terres canadiennes ou tant d’initiatives généreuses ont toujours fondé la Diaspora togolaise. Solidement, et rien de moins!
Jour après jour, nuit après nuit, le Consensus de Chicago, a été pensé, nourri, et mis en branle avec cette détermination que la Diaspora togolaise doit se donner une présence éminemment politique. Chicago n’est donc qu’une étape; l’étape de l’affirmation d’une orientation et d’une direction. Chicago n’est qu’un début; le début d’un autre investissement de la Diaspora dans la nécessaire construction d’un solide pont vers le changement au Togo.
Après les proches Ghana, Bénin et Burkina Faso, à la suite de la lointaine Gambie, la preuve est faite avec une inébranlable assiduité, qu’aucune fatalité sociohistorique n’existe pour que le Togo demeure un potentat confisqué de manière aussi ostentatoire par une caste, et de façon aussi déshumanisante pour le reste de la population. La Diaspora togolaise est véritablement prête à cet engagement aux côtés de toutes les entités républicaines pour huiler la bascule de la démocratie, de la réconciliation et du développement.
Aux portes du Togo attendent, trop longtemps, la démocratie, la réconciliation et le développement. C’est avec tout cela que le Togo et ses citoyens ont rendez-vous. Le retard ainsi accumulé pour si longtemps n’est plus justifiable dans le contexte d’un monde en pleine mutation et pour un pays désireux d’appartenir à son époque : franchir l’obstacle dictature en définissant le Togo que nous, Diaspora, voulons et sommes prêts à contribuer à la place du pays actuel qui ne fait la fierté de personne. Personne n’aidera à la démocratie au Togo à la place de ses citoyens eux-mêmes. Le Consensus de Chicago l’a bien compris. Et ses résultats sont attendus dans un mois, jour pour jour, détermination pour détermination
Pierre S. Adjété
Québec, Canada
●29 mars 2017●
Retrait du FCFA: ’’cela nous permettra de réaffirmer notre indép...
Written by Bill Emile Davolk
Une monnaie commune, autre que le FCFA, permettra aux Etats membres de la CEDEAO de ’’réaffirmer’’ leur ’’indépendance’’, a déclaré vendredi le président du Faso Roch Kaboré qui plaide pour cela soit fait ’’à moyen terme’’.
’’C’est un gros défi lancé aux présidents de réfléchir pour qu’ensemble nous puissions avoir une monnaie. Cela nous permettra de réaffirmer notre indépendance, d’avoir une politique monétaire propre à nous et non pas attelée à une autre monnaie telle que l’Euro’’, a déclaré Roch Marc Christian Kaboré.
Le président du Faso s’exprimait vendredi, en marge de la clôture du 5eme Forum international Afrique développement, à Casablanca au Maroc.
Plus de cinquante ans après les indépendances, seize pays d’Afrique central et de l’ouest ont toujours l’obligation de déposer 50 % de leurs réserves de change auprès du Trésor public français, en échange d’une «garantie de stabilité» entre le FCFA et l’Euro.
De plus en plus de leaders africains et des organisations de la société civile, appellent à la création d’une monnaie propre à l’Afrique à la place du FCFA, monnaie coloniale créée en 1945 par la France.
’’Je ne peux pas affirmer que cela sera fait d’ici 2020 (prévision de la CEDEAO, ndlr). Mais c’est un débat sur lequel il faut garder l’œil ouvert pour le faire à moyen terme’’, a ajouté le président Kaboré, toujours cité par le quotidien public Sidwaya.
Agence d’Information du Burkina
Rencontre Faure Gnassingbé-James Inhofe: La diaspora togolaise protes...
Written by Bill Emile Davolk
«… La jeunesse a commencé à comprendre son rôle ; et les dynamiques multiformes qui émergent au pays comme dans la Diaspora, préfigurent des jours glorieux à venir » … dixit Dany Ayida dans son nouveau livre « Togo: le Prix de la Démocratie: faits et méfaits d’un processus politique raté ». L’auteur, sans concession, pose une question de fond interpellatrice dont la réponse est un diagnostic cinglant du statu quo que connaît le Togo depuis ces 25 dernières années: « pourquoi c’est seulement dans ce pays que rien ne change ? » Par ailleurs, parmi les points saillants de cet essai à paraître en Avril 2017, on peut lire:
« Les deux premiers mandats de Faure Gnassingbé ont été consacrés à des opérations d’endormissement de la population. Après avoir eu le ralliement de quelques anciens opposants, le parti UNIR a travaillé à saper l’opposition politique. L’institution « Chef de file de l’opposition », animée par Jean-Pierre Fabre de l’ANC n’est qu’une coquille vide … Elle a été conçue au Togo comme un « piège à con » ; et c’est à peine qu’elle sert d’épouvantail pour son animateur, lequel n’a cure de se soumettre aux pratiques de la République qu’il veut combattre ….
Le peuple est pris en étau, entre un gouvernement plus que jamais détestable et une opposition méprisable pour son amateurisme (et la grandiloquence pour le moins obtuse) de quelques uns de ses dirigeants. Comme cela arrive dans de pareilles circonstances, on entend des voix réclamer un nouveau leadership. Mais aucun changement ne peut s’opérer par génération spontanée. Et les vrais maux qui minent l’opposition au Togo se trouvent dans les rangs de ceux et celles qui se réclament de cette catégorie de la classe politique….
La HAAC fait partie des institutions dont la réforme est réclamée par l’opposition politique. Le comportement du régime UNIR montre qu’il n’est pas disposé à satisfaire à ces exigences. Comme le RPT dans les années 90 et au début des années 2000, Faure Gnassingbé et son parti tentent de ruser. Ce parti qui a mis fin à tout dialogue avec son opposition, ne démontre aucune volonté au niveau de l’Assemblée nationale et foule aux pieds les quelques rares libertés publiques acquises de haute lutte…
Le danger qui guette au Togo, au-delà de la dictature régénérée et de l’opposition inefficace, c’est le nihilisme mesquin que l’on observe encore sur les fronts politiques et sociaux. Il s’agit d’une manifestation de ce que j’ai commencé à appeler « la crise de la pensée » au début de ce livre. Elle s’est beaucoup exacerbée depuis quelques temps: la société a généré beaucoup d’avatars noyés dans des ambitions inconciliables. On eût dit qu’à force d’avoir eu affaire avec des dirigeants incompétents, le pays en est venu à produire d’innombrables individus qui, en dépit de toutes leurs faiblesses évidentes, se croient capables de prendre la tête du pays… Les diasporas togolaises sont en détresse avancée, pendant que la société civile éprouve d’énormes difficultés à représenter et défendre les intérêts du peuple. Elle n’assure plus l’essentiel de ses fonctions. Beaucoup d’organisations ne sont plus dans le rôle de contre poids; mais dans celui de collaborateurs consentants de l’Etat…
Les Togolais manquent d’espace pour réfléchir et concevoir ensemble des projets communs. Ils manquent de voies pour porter leurs légitimes ambitions, stratégiquement et durablement. Ils n’ont pas accès aux informations les plus utiles pour s’engager dans une dynamique qui transcende les clivages persistants. La transformation de la société togolaise se heurte à ces paradigmes contre lesquels les leaders aux commandes comme dans l’opposition semblent désarmés…
En dépit de ce climat, l’espoir n’a jamais été aussi grand au Togo, de réaliser l’alternance politique. Ce changement qui est possible ne serait viable que s’il rassemble au-delà des familles politiques telles qu’elles apparaissent sur l’échiquier. La jeunesse a commencé à comprendre son rôle ; et les dynamiques multiformes qui émergent au pays comme dans les diasporas, préfigurent des jours glorieux à venir. La peur fait place à une nouvelle forme d’engagement patriotique. Les murs de la division s’ébranlent doucement pour laisser place à une nouvelle conscience, celle qui interpelle à l’action, pour plus de dignité sur la Terre de nos Aïeux !...
Et l’auteur de faire une comparaison qui singularise négativement le Togo dans la sous région : « L’alternance démocratique est devenue une tradition en Afrique de l’Ouest. Parmi les 15 pays de la CEDEAO, 14 ont connu une alternance les dix dernières années, à l’exception du Togo. Ces changements qui se produisent dans les pays anglophones, francophones comme lusophones sont l’aboutissement de processus électoraux qui deviennent de plus en plus ouverts, transparents et pacifiques. Dans la plupart de ces pays, les partis politiques au pouvoir sont plus enclins à défendre leurs politiques et programmes, qu’à user de manœuvres frauduleuses pour se maintenir au pouvoir. Le Togo est à la barre : pourquoi c’est seulement dans ce pays que rien ne change ? »
Kodjo Epou
Washington DC
USA
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Le Point de Kodjo Epou: Le foot, c'est tout une politique
Written by Kodjo Epou
Pour certains compatriotes, des gens sans aucune ambition pour l'avenir de leur pays, de leurs enfants, le Togo peut toujours continuer de faire semblant d'exister sur l'echiquier international. L'essentiel, pour eux, c'est de participer, sans obligation de resultats. C'est ainsi que des parts considerables de nos maigres ressources peuvent etre utilisees dans le seul souci d'exister, de faire de la figuration. Juste participer. Pas plus.
Au Gabon, le Togo s'est contente d'assister a la CAN. Il n'a meme pas particicipe, pourrait-on dire. Pour arreter ces interminables errements qui ruinent le pays et hypothequent dangereusement l'avenir de la jeunesse, voici, en matiere de sports par exemple ce qu'on peut faire. Il s'agit de trois choses.
1- dissoudre immediatement cette equipe nationale pour une periode de 10 ans.
2- re-institutionnaliser les championnats de première et deuxième divisions en y mettant les moyens appropries.
3- redonner leur valeurs aux competions scolaires et universitaires en encourageant les jeunes talents avec des bourses d'etudes et toute sorte de motivation.
Ce travail qui suppose une politique sportive nationale adequate pourrait commencer a produire des resultats palpables entre 5 et 10 ans. On pourra alors mettre en place une equipe nationale composee a 80% de joueurs locaux et s'engager dans les competitions internationales. Le Togo possede de grands techniciens bien formés en education physique et sportive. Ces professionnels, mal recompenses, mal remuneres, traversent leur carriere professionnelle comme des lettres passent a la poste. Beaucoup de ces eminents cadres meurent dans le denuement apres une retraite de besogneux.
On ne peut pas s'attendre a des resultats a la CAN, moins encore a une coupe du monde quand le ministere des sports et la Federation de Foot sont totalement incapables d'organiser, chaque annee, le championnat national. Les memes minimalistes pointeront les defaite du Gabon, pays organisateurs, et de la Cote d'Ivoire, detentrice du trophee. Injuste comparaison, car il n' y a aucun rapport, aucun lien. Devons-nous a chaque fois justifier nos deboires par l'echec des autres?
Oui, il n'y a pas de moyens, dira t-on. Cela peut etre vrai, le Togo etant un petit pays faible economiquement. Mais qu'on nous explque alors pourquoi on s'apprete a decaisser des milliards pour organiser a Lome un sommet de dingues pompeusement appele "sommet Israel-Afrique". Quel est le rapport entre ces sommets onereux et le developpement qui endigue la misère et cree les conditions de l'emergence?
Le prestige, rien que du prestige, c'est ce en quoi nous sommes doues au Togo. Et on continue, avec la somme de ces evenements de prestige sans lendemain, de faire de la prestidigitation a la place de veritables politiques reformatrices. Des vendeurs de sable, voila la terne image que nous projetons de nous-memes.
Kodjo Epou
Washington DC
USA
#CAN2017: Une Coupe d’Afrique des Nations aussi insipide !
Written by Martial Tsong Wa Mbick
Les Gabonais n’en veulent pas. Pas d’engouement dans les rues de Libreville.