Zoom News (388)
Hula hubla grrr ! Ahoii !!! Nous sommes tombés si bas au Togo que le prince veuille, dans ses rêves magnifiques de sécurité, nous classer en dessous des animaux sauvages.
L’invité de la redaction: Zeus Aziadouvo depuis New York City
Written by Bill Emile DavolkLe Directeur de Publication du "Quotidien Liberté" Zeus Aziadouvo actuellement en séjour à New York aux Etats-Unis commente sur la Radio de la Diaspora l’actualité socio-politique africaine notamment le massacre de Mango au Togo,
Chronique de Kodjo Epou: Rien à mettre sous la dent
Written by Kodjo Epou
Au Togo, actuellement, c’est un silence des cimetières. Au plan politique. L’opposition se terre dans une posture confuse, comme elle sait le faire entre deux élections. On attend, dans un état semi-endormi, les abords de 2020 avant de ressusciter les sempiternelles agitations stériles et puériles. Pour nous le bas peuple, tout n'est finalement qu'une question de temps. Un temps qui s'écoule, peinard, comme le jus qui suinte d'un sac poubelle. Il n'y a rien à dire, rien d’intéressant à regarder : le pays appartient entièrement à ceux qui se couchent en se proclamant membres du parti gouvernant et qui se lèvent plus dominateurs que la veille, jamais au service du grand public. En réalité, des marionnettes éhontées, viscéralement incapables et improductives, manifestement incurables.
Face à une population désemparée qui se bouche le nez, une palanquée de ministres, de députés et de hauts fonctionnaires se croient obligés pour la circonstance de prendre, en privé, la mine compassée de ceux qui sont inquiets pour l'avenir de la République, tout en agissant, en public, comme si tout va bien au pays et qu’ils sont en charge de l’intérêt général. L’hypocrisie est décidément togolaise ! S'accrochant à la branche dont on fait les plus solides langues de bois, ils se lancent dans des verbiages gesticulateurs d'où il ressort un scoop selon lequel nous sommes, paraît-il, mieux lotis parmi les pays de la région ouest-africaine. Un ambassadeur allemand au Togo ne nous l’avait-il pas dit : « aucun pays africain ne fait mieux » que notre république serpillère, « le Togo ». Et que, par conséquent, le porc allemand avait-il semblé nous suggérer, nous devons prolonger, rallonger, reconduire, voire embaumer, momifier et enduire au carbone quatorze les mêmes souillures, les mêmes vieux croûtons du RPPT/UNIR qui survivent encore, transformant allègrement chaque jour la patrie en balayures.
Depuis maintenant plus de 50 ans, tout ce qui pouvait être dit sur ce régime impassible a été dit, vomi, régurgité, dégurgité. Dans la rue, de temps en temps, pour ne pas dire de façon sporadique, le stock d'indignations gonfle et se dégonfle. De temps en temps, militaires et gendarmes, impunément, sont libres d’aller semer la mort et la désolation dans les villes et campagnes. Mango est la toute dernière victime. Donc, qu'est-ce qu'on attend ? Pas en tout cas une révolution. Elle n’aura pas lieu de sitôt ! Le peuple est fatigué, l’opposition ayant lamentablement failli de canaliser les ardeurs, les colères d’un peuple togolais qui est même devenu fatigant. Au point que plus personne en Afrique, moins encore en occident, ne s’indigne de son sort puant. Pourtant tout le monde en a marre. Marre d’un gouvernement aux bras ballants, d’un parlement atrophié, bref des institutions rabougries qui ne servent à rien sinon que de témoins à une démocratie factice.
Les voyez-vous souvent, des ministres qui passent leur temps entre les lumières de Paris et les poussières de Lomé et qui, à leur retour des belles capitales occidentales où abondent les exemples d’infrastructures, n’éprouvent aucune gêne, aucun remords, à faire construire routes et ponts, à coup de milliards empruntés auprès du même occident, par des bricoleurs, des racoleurs sans scrupule. Au Togo, un ébéniste est vite devenu un ingénieur ponts et chaussées et peut construire des routes. Tout se passe en famille et/ou entre camarades de parti, par le biais de contrats mirobolants frauduleux consentis de gré à gré, en dessous de tables et à la faveur de la nuit profonde.
Allez voir la communication au Togo. Elle est, sur le continent, la plus défectueuse et, paradoxalement, la plus chère. Communiquer par téléphone ou via internet avec le pays est source de tous les soucis. Pour ceux qui vivent le phénomène de l’extérieur, c’est plus qu’un parcours du combattant. Problème de réseau et de connexion, ne cessent de se plaindre les usagers locaux impuissants qui sont littéralement écumés de leurs maigres ressources. Et quand, face au ras le bol, de pauvres hères de la presse nationale osent jouer leur rôle en faisant leur devoir de simple dénonciation, c’est dare-dare la prison. Sans transition. Les juges, tous véreux ou presque, sont prompts à se mettre en activité, tels de misérables vaguemestres sans aucun pouvoir, en faveur du prince auto-intronisé et de son parti. Ensuite, on s’empresse de faire voter par l’Assemblée moutonnante, des lois liberticides à faire sauter d’indignation au plafond.
Certains veulent toujours y croire. Tellement, on aimerait que ce soient eux qui aient raison. Seulement, entre ces petites bouffées d'optimisme et les grosses lampées de pessimisme, la situation générale du Togo se résume ainsi : une avancée en arrière du pas en avant dans le recul du progrès de toute perspective d'avenir radieux pour le pays.
Kodjo Epou
Washington DC
USA
Le drame humain de l'insécurité routière en Afrique
Written by ERIC K. ALOVORLes routes du continent sont les moins sûres au monde (et de loin) pour leurs usagers.
Pour avoir parfois emprunté les transports en commun en Afrique, et notamment les mini-bus qui sillonnent les centres urbains et relient entre-elles les grandes villes, j'ai souvent fermé les yeux de terreur dans certaines situations. Quand par exemple un matatu – le surnom des mini-bus au Kenya – à bord duquel je me rendais à Nairobi traversa à toute allure un fossé entre deux portions d'autoroute pour éviter des embouteillages. Deux roues se soulevèrent et le mini-bus menaça de partir en tonneaux à plus de 70 km/h. Amen.
Selon un rapport publié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la sécurité routière à l'échelle mondiale, le continent africain est la région où la mortalité est la plus forte pour les usagers de la route. Le taux de mortalité en 2014 y était de 26,6 personnes tuées pour 100.000 habitants, contre 17,5 pour la moyenne mondiale et 9,3 en Europe où le taux de mortalité est le plus bas.
«Ce rapport montre que les pays à bas et moyens revenus sont les plus durement frappés, avec un taux de mortalité deux fois plus élevé que dans les pays riches. Ils concentrent également 90% des accidents mortels», souligne l'OMS. À l'échelle mondiale, 1,25 million de personnes ont été tuées dans un accident de la circulation en 2014.
Pourquoi les Africains sont soit très riches, soit très pauvres L...
Written by ERIC K. ALOVOR
Pourquoi n'assiste t-on pas à l'émergence rapide d'une classe moyenne sur le continent africain? C'est une interrogation en forme d'équation dont la réponse n'est pas forcément mathématique.Comme le rappelle la revue économique américaine The Economist, la croissance moyenne sur l'ensemble du continent flirte avec les 5% sur la dernière décennie. Un taux qui est près de deux fois supérieur à la croissance démographique et qui devrait donc déboucher logiquement sur une hausse sensible du revenu par habitant. Mais la réalité ne correspond pas à la théorie.
À lire aussi: L'aide internationale n'est pas forcément bénéfique pour l'Afrique selon Piketty
Selon les chiffres de l'institut statistique de l'Intelligence Unit Canback repris par The Economist, 90% des Africains vivaient toujours avec moins de 10$ par jour en 2014, une somme qui correspond au seuil d'entrée dans la classe moyenne africaine. Excepté l'Afrique du Sud, où une véritable classe moyenne en plein boom existe, la proportion d'habitants dont le revenu s'établit entre 10 et 20$ a grimpé de seulement 4,4% à 6,2% entre 2004 et 2014. Dans la même période, la classe moyenne supérieure (entre 20 et 50$ de revenu par jour) a augmenté de 1,4% à 2,3%.
«Une des raisons à cela est que la croissance économique est partagée de manière très inéquitable. Ces dernières années, les inégalités ont même augmenté plus vite que la croissance dans de nombreux pays d'Afrique», analyse The Economist.
L'extrême pauvreté a reculé
Mais il y a aussi une autre raison à la lente émergence de cette middle class tant fantasmée par les multinationales.
«La pauvreté est si profonde dans de nombreuses régions d'Afrique que même si les revenus de millions d'habitants ont doublé, ces derniers sont aujourd'hui pauvres alors qu'ils étaient avant extrêmement pauvres», note The Economist.
En Ethiopie, le nombre de personnes dont le revenu par jour est supérieur à 10$ a été multiplié par dix entre 2004 et 2014. Mais les Ethiopiens ne sont toujours que 2% à gagner cette somme ou plus par jour. «Ceux qui sont concernés par la croissance économique africaine (...) devront être patient», conclut sagement The Economist.
Ces dirigeants qui font encore rêver l'Afrique De nombreux chefs...
Written by Administrator
L'un des maux de l’Afrique réside dans l’incapacité de ses dirigeants à se montrer à la hauteur des espoirs de leurs peuples.
Un manque de leadership qui concilie les impondérables du pouvoir avec son corollaire d’ambitions personnelles et l’adhésion de ceux qu’on dirige, tout en gardant toujours en vue leurs intérêts et la nécessité impérieuse de ne jamais rompre les incontournables équilibres sociopolitiques.
Mais, jusque-là, l’Afrique n’a pas que des chefs d’Etat sans charisme ni intelligence. Certains ont su marquer l’histoire du continent.
Thomas Sankara, le capitaine-peuple
Le capitaine Thomas Sankara est né le 21 décembre 1949 à Yako. 25 ans après son assassinat, le 15 octobre 1987, il reste pour beaucoup le plus populaire des dirigeants africains. Même les générations qui ne l’ont pas connu, le considèrent comme tel.
Point n’est question de succomber à la tentation de croire au président parfait. Pas plus qu’aux nombreux montages burlesques et aux arguties mal ficelées qui ont tenté de faire de lui un idéaliste aux idées loufoques.
L’ancien président du Burkina Faso, pendant la période révolutionnaire de 1983 à 1987, était plus qu’un militaire. Il dérangeait de par son intelligence et son langage de vérité, savait être en phase avec les aspirations profondes de son peuple qui se reconnaissait en lui comme son porte-voix.
Au-delà du Burkina, beaucoup de citoyens des pays d’Afrique le voyaient comme le président qu’ils auraient tant aimé avoir.
La force de «Thom-Sank» ou le «capitaine-peuple» comme on l’appelait affectueusement résidait dans ce qu’on qualifierait du «courage de dire et l’intelligence de faire» dans l’intérêt du peuple, et cela quoi qu’il advienne.
Son discours du 4 octobre 1984 devant l’Assemblée générale des Nations unies reste d’actualité. Un seul passage suffit à résumer l’homme et son œuvre, lorsqu’il dit:
«Nous avons choisi de risquer de nouvelles voies pour être plus heureux. Nous avons choisi de mettre en place de nouvelles techniques. Nous avons choisi de rechercher des formes d’organisation mieux adaptées à notre civilisation, rejetant de manière abrupte et définitive toutes sortes de diktats extérieurs, pour créer ainsi les conditions d’une dignité à la hauteur de nos ambitions. Refuser l’état de survie, desserrer les pressions, libérer nos campagnes d’un immobilisme moyenâgeux ou d’une régression, démocratiser notre société, ouvrir les esprits sur un univers de responsabilité collective pour oser inventer l’avenir. Briser et reconstruire l’administration, à travers une autre image du fonctionnaire, plonger notre armée dans le peuple par le travail productif et lui rappeler incessamment que sans formation patriotique, un militaire n’est qu’un criminel en puissance. Tel est notre programme politique. Au plan de la gestion économique, nous apprenons à vivre simplement, à accepter et à nous imposer l’austérité afin d’être à même de réaliser de grands desseins.»
Avec Thomas Sankara, ce n’était pas que des beaux discours. Il vivait simplement comme le peuple et ne pillait pas les ressources de l’Etat. Bien au contraire. Il voulait amener les Burkinabè à respecter le bien public, à travailler dur, à consommer d’abord les produits de leur travail, à compter sur eux-mêmes, à être fiers et confiants.
De toute évidence, ce qu’il voulait pour son peuple n’avait pas l’heur de plaire à l’intérieur comme à l’extérieur du Burkina Faso. Malgré les avertissements, il a tenu à payer de sa vie pour léguer à toute l’Afrique l’impérieuse et incontournable nécessité d’oser inventer, si tant est que l’Afrique veut se construire son propre développement. La question est toujours d’actualité.
Nelson Mandela, un leader d'exception
L’ancien président d’Afrique du Sud de 1994 à 1999, Nelson Mandela, est né le 18 juillet 1918 à Mvezo. Dans le contexte d’apartheid qui sévissait en Afrique du Sud, il fallait être un homme exceptionnel pour refuser de troquer sa liberté contre de petits arrangements avec l’histoire.
De nombreux exemples sont là au quotidien pour rappeler aux Africains qu’il faut bien moins que 27 ans de prison, même dans des conditions moins pénibles que celles de Nelson Mandela à Robben Island, pour faire plier beaucoup de ceux qui prétendent défendre les intérêts de leurs peuples aujourd’hui en Afrique.
La foi et la détermination de Nelson Mandela en la justesse du combat qu’il menait dans l’intérêt de son peuple ont finalement eu raison du système ignominieux de l’apartheid. Mais bien plus, son intelligence et son charisme lui ont permis de se tourner résolument vers l’avenir.
En pardonnant à ses anciens bourreaux et en faisant admettre à ses compatriotes noirs que le temps était désormais venu d’essayer de construire une nouvelle nation multiraciale, la nation dite «arc-en-ciel».
De débarrasser l’Afrique du Sud des scories du racisme et de l’apartheid. Cela n’allait pas de soi comme on pourrait le penser a priori. Tout comme les négociations qui ont sous-tendu la fin de l’apartheid.
En bon passeur de messages, l’on retrouvera la marque personnelle de l’intelligence du vieux leader de l’Umkhonto we Sizwe, la branche militaire de l’African National Congress (ANC), lorsqu’il décida de ne pas s’accrocher au pouvoir en briguant un deuxième, voire un troisième et un énième mandat comme on sait si bien le faire en Afrique.
Gamal Abdel Nasser, fondateur de l'Egypte moderne
Il a vu le jour le 15 janvier 1918 à Alexandrie. Si l’Egypte n’est pas actuellement sous la coupe réglée d’une monarchie, les Egyptiens le doivent au Lieutenant colonel Gamal Abdel Nasser. C’est lui qui, en effet, à la tête du Mouvement des officiers libres a renversé le roi Farouk le 23 juillet 1952.
Il peut être considéré comme le fondateur de l’Egypte moderne. A son actif, il convient de mentionner les grands chantiers précurseurs de l’éducation pour tous, des infrastructures telles que le barrage d’Assouan.
Au-delà de son pays, Gamal Abdel Nasser s’est aussi évertué tant bien que mal à unir le monde arabe, à travers l’affirmation et la mise en œuvre d’une politique panarabe. S’il n’a pas réussi à faire reconnaître le droit à la souveraineté du peuple palestinien, il n’en demeure pas moins qu’il l’a porté et placé au cœur de la diplomatie internationale. Grâce à lui, le monde entier ne peut plus feindre d’ignorer le problème de la Palestine.
Ironie du sort, les Egyptiens et plus généralement le monde arabe n’a souvent tendance qu’à retenir de lui, son cuisant revers dans la guerre des six jours contre Israël. Gamal Abdel Nasser est décédé d’une crise cardiaque le 28 septembre 1970, mais il a laissé derrière lui un héritage de poids qu’aucun leader du monde arabe n’a encore réussi à porter.
Patrice Lumumba, héros de l'indépendance
Né le 2 juillet 1925 à Onalua, Patrice Emery Lumumba, le premier Premier ministre de l'actuelle République démocratique du Congo est un héros national dans son pays, mais aussi pour bon nombre d’Africains.
D’abord héros de l’indépendance, Patrice Lumumba, doit être en train de se retourner continuellement dans sa tombe, au regard de ce qui se passe actuellement dans son pays. A l’occasion de la proclamation de l’indépendance, il déclarait devant Baudoin Ier, le roi des Belges:
«(…) Cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd’hui dans l’entente avec la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d’égal à égal, nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que c’est par la lutte qu’elle a été conquise, une lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n’avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances, ni notre sang. C’est une lutte qui fut de larmes, de feu et de sang, nous en sommes fiers jusqu’au plus profond de nous-mêmes, car ce fut une lutte noble et juste, une lutte indispensable pour mettre fin à l’humiliant esclavage, qui nous était imposé par la force.»
Hélas, aux anciens colons blancs qu’il a combattus se sont quasiment substitués de nouveaux colons noirs qui ne sont pas plus honorables d’ailleurs.
L’ancien employé de bureau d’une société minière, s’était en effet forgé une âme de combattant au contact des injustices faites aux travailleurs sur le terrain et du pillage des ressources du pays par les multinationales coloniales.
Cet homme à l’éducation rudimentaire, a dû s’éduquer et s’élever par lui-même. Puis, son combat politique, lui a permis de mener son pays à l’indépendance. Patrice Lumumba sera trahi. Il est arrêté, torturé et fusillé avec deux de ses partisans Maurice Mpolo et Joseph Okito sous le commandement d’un officier belge le 17 janvier 1961. Mais au-delà de sa personne et de ses idéaux, c’est le pays qui a été trahi.
Kwame NKrumah, chantre du panafricanisme
Kwame Nkrumah, le premier président du Ghana, a vu le jour le 21 septembre 1909 à Nkroful. Cet activiste de la première heure contre l’administration coloniale britannique a connu la prison. Mais sa ténacité, de désobéissance civile en désobéissance civile, va la contraindre à lui concéder l’indépendance de son pays.
L’auteur d’Africa must unite (l’Afrique doit s’unir), fait déjà partie à l’époque des rares chefs d’Etat à avoir effectué de hautes études au début des indépendances africaines.
Il sait que les micro-Etats du continent n’ont aucun avenir devant les appétits voraces des ex-puissances coloniales et des nouvelles puissances émergentes. Face à la recomposition géopolitique du monde, l’Afrique n’as pas d’autre choix que de s’unir.
Cette conviction fait de Kwame Nkrumah, le plus ardent défenseur du panafricanisme. Malheureusement, la situation sociopolitique à laquelle il se trouve confronté à l’intérieur du Ghana où il est accusé de dérives dictatoriales, mettra un coup d’arrêt à son régime. Il est renversé par un coup d’Etat le 24 février 1966. Contraint à l’exil en Guinée, il meurt en Roumanie le 27 avril 1972.
Le panafricanisme que Kwame Nkrumah et ses autres compagnons ont porté pour l’Afrique reste l’un des projets politiques les plus ambitieux de l’histoire du continent.
Hélas, l’Afrique n’a plus des Thomas Sankara, des Nelson Mandela, des Gamal Abdel Nasser, des Patrice Lumumba et des Kwame Nkrumah. Qui pour leur succéder?
Au lieu d’une Union africaine impotente telle qu’on la connaît maintenant, la réalisation des Etats-Unis d’Afrique n’est plus dorénavant un idéal, mais un impératif pour le développement de l’Afrique.
Même si elle semble hors de portée des capacités des dirigeants actuels.
«L’Afrique doit s’unir ou disparaître», un message qui pour beaucoup d’intellectuels africains reste plus que jamais d’actualité.
Pierre Cherruau et Marcus Boni Teiga
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Togo : Réponse aux élucubrations de M. Claude AMEGANVI.
Written by Administrator
Dans une de ses habituelles diatribes, intitulée « Jean Yaovi DEGLI est un fieffé menteur ! » publié sur le papier entête du parti dont il est le seul membre (Parti des Travailleurs), monsieur Claude AMEGANVI, politicien spécialiste des théories politiques les plus irréalistes et qui fait partie des fossoyeurs des efforts des vaillants citoyens pour voir naître une démocratie et un Etat de droit véritables au Togo, s’est fendu d’injures à l’encontre de Jean Yaovi DEGLI.
L’armée togolaise est-elle condamnée à servir servilement et éte...
Written by Bill Emile Davolk Editorial de Fenêtre sur l’Afrique du 05 septembre 2015 sur radio Kanal K en Suisse.