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Kodjo Epou
Kodjo Epou

Kodjo Epou

 

Les “planning rooms” du RPT/UNIR sont à pied d’oeuvre. Sur la table, comment organiser la violence et semer la confusion dans le pays. On verra, après, les corps habillés dehors, armés de gourdins, de grenades et de fers, courant derrière les opposants, tels des automates ou de vulgaires dépeceurs. Pendant longtemps, leur quotidien s’est résumé à ça: la répression planifiée contre l’opposition politique, la defense aveugle d’un pouvoir obsolète et son bilan de gros trous! C’est cela,  dans leurs méninges, préserver la paix. Paradoxe. Ces hommes ne gagnent rien. Leurs salaires et pensions de retraite sont des plus minables. Pourquoi alors secourent-ils la misère quand le peuple la veut supprimée? Parce qu’ils ignorent que de leur enfer est fait le paradis de la hiérarchie qui donne les ordres et qu’à côté des lois iniques les poussant au crime, il y a la Foi, c’est-à-dire leur conscience ?

 

Par Kodjo Epou

 

Les forces de l’ordre togolaises pêchent quand elles ne partagent pas la douleur, l'indignation et la colère des familles; quand elles ne sont pas capables de comprendre que l’honneur de leur métier, ce n’est pas seulement LA LOI ou le respect de l’ordre reçu, mais aussi LA FOI qui requiert de leur part un peu de jugeote. De nos jours, un gendarme, un militaire ou un policier qui obéit aveuglément ne peut pas être un homme respectable; mais une bête méprisable qui n’a pas deux sous de bon sens, un agent pour qui tuer sans savoir pourquoi il tue est un acte de bravoure, une activité ordinaire. Le vrai problème au Togo, c’est qu’il existe au sein du RPT/UNIR quelques arlequins qui peuvent, sous les auspices du chef de l’Etat, instrumentaliser à leur convenance les professionnels de l’ordre. Comment peut-on comprendre que Faure Gnassingbé, malgré toutes les frustrations que son père a fait subir aux Togolais pendant des décennes, ait choisi de gouverner avec une police politique, d’asseoir son pouvoir sur la bâyonnette?

 

Au total, douze ans à la tête du Togo à eviter les grands chantiers réformateurs de l’Etat. Autant d’années à pratiquer la république des gendarmes et des milices, celle dans laquelle l’aspitation légitime des citoyens à la justice est un crime de lèse-majesté. Le président en est venu à mettre en place les conditions de sa propre chûte. De partout, la contestation enfle pour atteindre tous les records. Au Togo comme dans la diaspora. Désormais la politique du mensonge tous azimuts a du plomb dans l’aile. Au lieu de tempérer par des mots justes, de faire une communication intelligente, les porte-parole de l’apprenti monarque, à leur tête le pantin sans fil, Gilbert Bawara – ce ministre est un guignol –  brandissent pêle-mêle les menaces djihadistes qui peseraient sur la PAIX au Togo, le tribalisme, les risques d’une guerre, comme si les Togolais sont tous des toqués.

 

En quelque sorte, “si vous tenez à mon départ, vous l’aurez contre une guerre civile”. C’est au nom de cette logique qu’à la place des réformes que ses compatriotes lui réclament depuis près de dix ans, Faure Gnassingbé superpose ruses et dilatoires pour finalement tomber dans de futiles mises en scène à l’instar de “la marche de la honte” et du piètre “concert de la Paix” devant des tribunes désespérement vides. Seydou Kouyaté Badian avait déjà prévenu de ce qui peut arriver : “Un chef qui fait trembler (par la force brutale) est comme une grosse pierre qui barre une piste. Les voyageurs, pendant longtemps, l’évitent, la contournent, puis un jour, ils s’apperçoivent que le chemin serait moins long s’il n’y avait pas la pierre, alors ils viennent en grand nombre et la déplacent. La force ne crée pas un chef, mais plutôt un adversaire à abattre. On se demander si Faure Gnassingbe n’est pas dans la posture de ce chef que décrit l’écrivain malien.

 

 Dans tous les cas, ce que ce président et les agités qui sont ses soutiens refusent de voir – il y a des signes qui ne trompent pas – c’est que les Togolais ne les veulent plus là où ils sont, que la démocratie de massue tire à sa fin si elle n’y est pas déjà. Quant aux forces de l’ordre, c’est le moment pour elles de trouver en leur sein un digne représentant qui monte au créneau pour demander pardon, avouer les torts et s’en excuser. Le peuple togolais accepera la repentance de ces frères. Il leur suffit de changer de fusil d’épaule pour se mettre à l’abri, du bon côté de l’histoire car, l’exécution des ordres iniques n’ont que trop ruiné les chances de la réconciliation nationale. Une LOI n’est pas sans s’accompagner d’une FOI (conscience) qui la rend humaine. Autrement, une loi sans conscience de l’exécutant est comme une hache entre les mains d’un psychopathe. Il leur faut maintenant démontrer à la face de l’opinion qu’ils ne sont pas d’intelligence médiocre, c’est-à-dire des hommes et femmes sans Foi qui confondent le parti au pouvoir et l’Etat.

 

Kodjo Epou

Washington DC

USA

 

Rien ne peut dévier ou barrer la route au pouvoir de millions de citoyens d’une nation réclamant le changement et le droit de vivre, libres, dans leur propre pays. Les manoeuvres du système de dictature, dans un scénario devenu récurrent, visant à faire peur, à endeuiller la mobilisation populaire, à glorifier la politique de répression, ont plutôt rendu les Togolais plus défiants, plus déterminés. Aux vieilles plaies, toujours profondes, s’ajoutent de nouvelles, plus douloureuses. Des Togolais sont encore tombés, fauchés par balles, parce que Faure veut une présidence à vie.

Par Kodjo Epou

Notre peuple a compris qu’il lui faut se battre pour arracher ses droits et défaire les desiderata des tenants d’un régime immonde, suranné, éhontément accrochés de toute leurs forces au plus grosses branches dont ils se servent pour fabriquer la langue de bois. Il ne faut pas méjuger, les Togolais ont compris que s’ils n'arrêtent pas la chute libre, des abominations toujours plus incroyables ne vont  pas cesser de s'ajouter aux dérives totalitaires institutionnalisées. L’avenir du Togo, notre patrie à nous tous, doit se jouer ici et maintenant, par notre seule volonté et non par celle d’un groupuscule d’individus sans foi ni vision. Il est du devoir de chacun, en citoyen digne, de s’assurer que les énormes sacrifices consentis par les compatriotes qui ont péri ou tout perdu en tentant de faire tomber Babylone ne soient point vains.

Quand la chienne de service et “purificatrice nationale”, Awa Nana, déclare que “les élections à deux tours sont trop coûteuses pour le Togo”, quand le dentiste de basse campagne David Ihou, cet ancien opposant de pacotille transformé en collabo croupion, déclare que “l’Allemagne n’avait pas besoin de limitation de mandat présidentiel pour se déveloper, quand l’Officier Sak-o-dos, l’indécrottable sadique, Yark Damehame, déclare qu’il n’est “pas question de laisser le Togo entre les mains de n’importe qui”, les Togolais ont tout à fait compris que leur destin est définitiment scellé, que leurs attentes légitimes pour un changement au Togo sont totalement mises entre parenthèses et que leur avenir s’écrit en pointillés. Inacceptable, font-ils savoir. Le RPT/UNIR, parti infamant  d’une rare bestialité, pour n’avoir nulle intention de se frayer un chemin vers la sortie en 2020, sonne le branle-bas et semble une fois encore prêt à tout et, si nécessaire, à rééditer ses sordides exploits macabres de 2005. Est-ce qu’une marche pacifique, organisée par un parti politique légalement constitué, doit susciter autant de déployment de forces militaires, autant de propos guerriers comme ceux qu’ont égrenés à profusion, ces jours derniers, les porte-paroles du RPT/UNIR? Quelle indigence intellectuelle, quelle apologie du crime de la part d’un gouvernement de Faure Gnassingbé voué à toute sorte de compromissions mafieuses, à la paralysie, et qui ne peut autre chose que de faire prospérer la foire aux inepties! Tikpi Atchadam, la Diaspora dans sa grande majorité et toutes les autres forces de l’opposition disent NON, ça suffit! A l’unisson ou presque. On savait déjà les coeurs des Togolais lourdement armés  contre ce régime. Aujourd’hui l’atmosphère est électrique, à Lomé comme à l’intérieur du pays.Yark ne croyait pas si bien dire: “advienne que pourra”.Car, à la fin, le perdant ne peut pas être le peuple opprimé.

 La date du 19 du août fera date dans l’histoire de notre pays. Indubitablement, pendant les jours ou semaines à venir, les Togolais parviendront à avoir droit au chapitre, à prendre en main leur destin. On a vu aucun exemple dans l’histoire des peuples, en Afrique ou ailleurs dans le monde, qui montre le contraire. Le premier coupable dans cette tragédie togolaise, c’est bel et bien Faure Gnassingbé. Demain il comprendra. Ne fait-il pas pitié, par les temps qui courent, un président qui s’est mis en position de ne régner que sur des crânes humains?

Kodjo Epou

Washington DC

USA

 L’opération de purification du Togo a pris fin. Beaucoup plus un théâtre de rue qu’un rite sacré, elle n’a pas convaincu. Ni les esprits des victimes, ni les survivants, encore moins les divinités. Même pas les organisateurs. Aucune purification ne déclenche la réconciliation, elle la consacre. Comme de coutume, encore une charrue devant le boeuf en terre togolaise. Le bluff de la bande à Nana a néanmoins le mérite de mettre  en relief la question qui taraudait depuis des années:  qu’en est-il de la vérité. Cette cérémonie, pour tout dire, semble venir d’une mauvaise foi, d’une arnaque visant à brouiller l’ordre des valeurs. Bref, une facétie qui trahit les actes que Faure Gnassingbé n’ose pas poser, de peur de risquer son pouvoir.

 

Awa Nana-Daboya, la juge récidiviste vient de dépouiller le rite de purification de son caractère sacré, par un spectacle obscène de femmes aux seins nus. Dans la pratique, on purifie pour délivrer une chose ou un être d'impuretés et de souillures morales, après que toutes les vérités sont dites et connues. Et, dans le cas d’une nation dont le sol a été souillé de sang, cette cérémonie vise à mettre le peuple réconcilié en état d'entrer en relation avec le bien, le divin. Elle vient pour consacrer, en dernière ressource, un processus de réparation et ne peut être réduite à un feuilleton de télé ou confusément assimilée à un cirque de propagande politique.

 La démarche dont la détestable Awa Nana est la chef-d'orchestre n'est, aux yeux de beaucoup de Togolais, qu’une autre perfidie offensante apparentée à une profanation pure et simple, tant des esprits de nos martyrs que de l’intelligence togolaise. A tout prendre, le HCRRUN n’a rien purifié. Bien au contraire. Il en a rajouté à la souillure de la terre de nos aieux avec le sang de ces pauvres bêtes immolée en victimes expiatoires . Quelle famille, au Togo, peut se targuer de n’avoir jamais subi les exactions de la milice et de la police politique du régime? Tous ces crimes monstrueux - d'autres vont forcément suivre - sont indissociables du refus du RPT/UNIR et de son chef d'adhérer à la démocratie qui impose l'alternance politique.

Le purification de Faure, on le voit, semble forcée par un dessein obscur.  Cela est une autre offense, une situation aggravante. En réalité, la constitution de 1992 votée dans l’enthousiasme  général comportait suffisamment de garde-fous pour éviter au Togo les innombrables violences politiques qui l’ont régulièrement souillé. C’est l’absence totale de vérité, de bonne foi et de justice qui fait perdurer le mal. Si ce président etait sincère, il aurait dû, au lieu de chercher à nous introduire malicieusement son histoire de “remettre le compteur à zéro”, commencer par un acte de contrition qui suppose, entre autres, la remise en vigueur de cette constitution de 1992, texte fondateur de notre démocratie ? S’en dérober pour offrir aux Togolais un mélange des genres à l’instar de cette série de purifications contre nature, équivaut à un nouveau canular.

De quoi s’agit-il? Des consultations électorales approchent. Il faut procéder à quelques spectacles de charme visant à se donner bonne conscience, sans passer par la vérité et la justice. Voilà le sens qu’il faut donner au présent tour de piste de Faure Gnassingbé et la race de microbes dangereux qui jouxtent son pouvoir. Cette duperie qu’exécute la plus malhonnête des femmes publiques que le Togo ait connue, Awa Nana,  n’impressionne ni ne séduit les esprits sains et avisés qui savent que l’héritier n’hésitera pas un seul instant à sacrifier encore de pauvres hères dès qu’il verra son pouvoir vaciller sous la pression de la colère populaire.

Cette purification est loin de réparer quoi que ce soit car, beaucoup trop de Togolais ont subi, certains de leur sang, d’autres de leurs larmes, le compte négatif du régime RPT. Ce sont donc des actes forts de contrition sincère qu’attendent les victimes, des actes capables de désarmer les esprits longtemps gouvernés par un parcours de ressentiment et de vengence ? La rage ne tombera point tant que les mêmes méthodes  de gouvernance vont se poursuivre. Entre ce pouvoir et le peuple, il n’y a pas que le sang. L’autre triste réalité est qu’en plus du chômage et de la faim endémiques, le pays est, dans la sous-région, une horrible exception, le dernier en terme de démocratie, de droits de l'homme et de bonne gouvernance, un désert de droit et de lois bref une terre de barbarie triomphante  ou rayonne une pitrerie effarante dans les services publics – santé, école, internet, routes, rails.

Les Togolais ont été trop longtemps chosifiés, humiliés, trompés et blessés dans leurs âmes pour ne pas voir la ruse derrière cette cérémonie.  Ils en ont fini avec l’indulgence attendrie envers le régime et ne voient qu’une seule condition à la normalisation du pays: le départ du pouvoir de Faure Gnassingbé et du RPT/UNIR. Dans leur tête, l’alternance sera par elle-même une purification. A tout prendre, c’est Nicolas Lawson qui résume mieux cette aversion profonde et géneralisée qu’ont nos compatriotes pour un régime vastement impopulaire qu’apparemment plus rien ne peut sauver: “Faure Gnassingbé partira d’une manière ou d’une autre et le plus tôt possible. C’est à lui maintenant, poursuit le leader du PRR, de choisir s’il veut partir dans l’opprobre ou dans la dignité et la gloire”.

Kodjo Epou

Washington DC

USA

 

 La formule est choc. Avec des mots qui font la guerre au bon sens, qui visent à plaire à un apprenti tsar : “Sur instruction personnelle du chef de l’Etat …” Les Togolais qui ont envie,  grand besoin de changer d'air, d'ère, se voient encore abreuvés de ces inepties de déréglés qu’ils croyaient révolues, de ces louanges endiablés à couper le souffle. Les slogans en l’honneur de l’homme fort ont repris. De plus belle. Ministres et directeurs s’y adonnent. A coeur joie. Dès qu’ils trouvent un micro, commence le refrain. Tels des parvenus qui se rivalisent d’ardeur pour rester dans les bonnes grâces d’un bienfaiteur magnanime. Alors il faut caresser dans le sens du poil celui qui a tout d’un tyran/monarque au nez et à la barbe duquel l’hôpital tue. Un peuple ne peut pas être mieux abandonnés à lui-même.

 

 

Aujourd’hui, partout au Togo, c’est l’émoi, la rage et la consternation générale au sujet des hopitaux du pays. En effet, l’hôpital a cessé de jouer, chez nous, le seul et unique rôle qui justifie d’ailleurs son existence c’est-à-dire traiter jusqu’à la guérison toute personne malade qui franchit ses portes. Lorsque l’hôpital devient lui-même malade, faute d’équipements, de médicaments et de motivation de son personnel, lorsqu’il se transforme en un lieu de transit vers le cimetière ou encore l’anti-chambre de la mort, cela doit réveiller l’attention immédiate et sans délai des gouvernants. Qui dit hôpital au Togo fait d’abord référence au CHU Tokoin rebaptisé à coup de tambours, castagnettes et fanfares “Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio”.

 

Pas si longtemps, je suis allé, j’ai vu. Tokoin, le plus grand centre sanitaire du Togo n’a rien d’un hospital du 21ème siècle. Il a fallu avoir le coeur bien accroché pour supporter le délabrement dû à une extrême vieillesse des installations. Les odeurs et l’atmosphère de cimetière qui y règnent, l’état dépressif du personnel soignant sont de nature à faire tomber à la renverse.  Ces derniers temps, beaucoup plus qu’avant, la presse et les réseaux sociaux, images poignantes à l’appui, rapportent en abondance la ruine du CHU Olympio. Le coût de réparation de ce mouroir est-il si élevé au point que l’Etat soit dans l’incapacité budgétaire de le supporter? Sans l’hôpital et l’éducation, quoi d’autre ce président veut-il léguer comme réalisation ou héritage? Qu’est ce que cela coûte au chef de l’Etat de descendre un peu de sa tour et de ses avions pour aller toucher du doigt les conditions inhumaines dans lesquelles ses propres concitoyens sont soignés? Lorsqu’on a tout pris à un peuple, il faut lui aménager au moins un hôpital digne de ce nom où il peut se faire soigner. Pourquoi Faure Gnassingbé ne donne t-il pas les mêmes instructions personnelles que récitent sans cesse ses ministres à longueur de discours lorsqu’il s’agit de reconstruire nos hopitaux, laissant les Togolais mourir comme des bêtes sans aucune défense face à une épideémie de peste?

 

C’est raté. Vraiment raté les trois quinquennats que Faure a volé au Togolais. L’homme de 2005 a rigoureusement raté ce que ses compatriotes sont en droit d’attendre, idéalement, d'un président parvenu aux affaires dans des conditions troubles qu’on connaît. Le peuple l’aurait voulu, par son travail acharné, non pas le gendarme qui fait peur, mais le thermomètre de sa vitalité, le régulateur de ses institutions, le garant de son équilibre, aussi relatif soit-il.  De lui, on attendait, après l’irruption oh! combien macabre, le triomphe d’une nation affranchie de ses années de plomb sous Eyadéma. On aurait tant envie de ne retenir du président débarqueur qu’une gouvernance, sûrement pas lisse, mais à tout le moins très apaisante dans la forme et dans le fond, qu’une rage personnelle à donner à tous les Togolais les mêmes droits, les mêmes libertés, les mêmes devoirs ; qu’une incarnation du bien, qu’une resurrection nationale profitable à tous, aujourd’hui et demain, après tant d’années de grandes souffrances.

 

On aurait voulu … Mais tous nos voeux se sont avérés, douze ans après, littéralement  pieux, impossibles. Comment a-t-il fait pour avoir une idée si limitée de son pays, de ses compatriotes, des obligations liées à son poste? Comment Faure a-t-il fait pour privilégier l’acquisition d’hélicopters militaires à la construction de centres de santé modernes? Comment a-t-il fait ? Son éducation ? Son AND? Cette entrée sur scène ridicule qu'il savait, au fond de lui-même, imméritée ? Des pesanteurs quelconques? L’histoire sait déjà ce qu'elle retiendra de Faure Gnassingbé. Un président vide et absent.  Elle est bien la seule, l’histoire. En attendant son jugement, les esprits éclairés s’interrogent: Où vont ces Togolais dont pas un seul ne rit?

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Kodjo Epou

Washington DC

USA

 

 


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