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Kodjo Epou
Kodjo Epou

Kodjo Epou

 

Etrange fatalité que celle qui nous oblige, nous Togolais, à subir continuellement le grand banditisme d’individus monstrueux qui méritent tout sauf légiférer ou exercer un pouvoir d’Etat. Les représentants  d’UNIR à l’Assemblée nationale nous ont montré, encore aujourd’hui, combien ils ne sont en réalité que de piètres activistes aux service exclusif d’un homme aux ambitions démesurement fumantes, combien ils ne sont pas à proprement parler des gens dignes de représenter aucune partie de notre peuple dans l’hémicycle. Les Togolais méritent mieux que ces perroquets sans honneur, d’instinct grégaire. Les excités troupiers du parti des milles et un cadavres, vont-ils finir un jour de ramer à contre-courant de la réalité, de l’histoire. Faure Gnassingbé semble avoir la préférence pour un référendum constitutionnel. Sans le dire. Un criminel se coupe à son propre couteau. Wait and see.

 

 « Il n’y a pas de crise au Togo; il n’y a pas de situation d’urgence ». Ainsi parlent ces soi-disant élus plutôt bons pour seoir aux personages de "Pantagruel". Ces gais lurons (des moutons?) laissent leur imaginaire s’enchanter et, en bons pendentifs de l’exécutif et de l’armée, ne se sont pas embarrasses de soutirer, tels des gamins, des phrases entières de la constitution de 1992 que réclament les Togolais, juste pour que le texte soit bien à la mesure de leur patron, Faure Gnassingbé. Voulaient-ils tâter le terrain avant les viles manœuvres dont ils nous ont habitués.  Au même moment, ce parti a envoyé deux arlequins brairent dans une conférence de presse trompeuse, prônant à tue-tête l’apaisement. Ce genre de dichotomie, les Togolais en sont familiers. Le pays est ainsi fait, qu’à intervalles réguliers, déboulent devant notre peuple, de petits rigolos persuadés d’être investis d’une mission divine de gouverner.

Gouvernance sur fond de mensonges hardis en binôme avec la violence brute: est-ce du zèle ou de la lubie, les idées de ces messieurs et dames du parlement ? Cet état paléolithique ne leur fait-il pas honte par moment? Tant  ces individus sont butés dans le faux et les supercheries. Lorsque, sur les média, on entend les envoyés de ces trublions s’emballer avec force vociférations et frétillement, on croit revivre, en un flash-back de cauchemar, une période qu’on croyait révolue au Togo. Les Togolais veulent le début d’une nouvelle époque. C’est tout. Et rien d’autre ! Ils détestent l’état voyou dans lequel certains citoyens, anormalement riches en quasi rebellion contre les règles de la société, entretiennent des spadassins. Ils comptent sur des excités de la gâchette qui sèment la terreur dans notre pays, foulant au pied toutes les lois pour imposer une autorité excessive et violente au peuple, comme  en territoire conquis. Non !

« Le Togo vit sur un volcan », s’est alarmé, en privé, un farouche supporteur du régime, aujourd’hui tombé en disgrâce. Angoisse d’autant plus sincère que sa région d’origine, qui est (pardon était) aussi le fief électoral du parti au pouvoir, se trouve précisément être le volcan dans le volcan. Angoisse qui se justifie d’autant que depuis un certain temps déjà, Kara est le théâtre d’affrontements périodiques violents, opposant les laissés-pour-compte de la « ville présidentielle » aux forces de l’ordre. Mais, venant de cet ancien cacique du système, angoisse enfin d’autant plus tardive qu’il était facile de prévoir que partout au Togo les esprits iraient s’échauffant au rythme de la longue et sanglante crise politique que certains, à l’instar de certains de nos députés, refusent toujours de voir.Quoi d’autre faut-il pour que Drama Dramani et ses amis comprennent que les fausses solutions de routine ne sont plus de mise? On sait le RPT/UNIR rompu dans l’art de proposer des solutions qui deviennent rapidement des problèmes. Non, de sérieuses,  mais alors de durables mesures de prévention du chaos, aujourd’hui, s’imposent avec la plus grande urgence. Passer outre pour superposer rodomontades, subterfuges et violences, traîner des pieds et faire de petits calculs visant à tromper l’opinion, c’est jeter de l’huile sur le feu. Où se trouvent le peuple et la patrie dans les attitudes jusqu’auboutiste puériles des députés de UNIR? Ont-ils le sens de l’urgence? Une quelconque conscience nationale chez un seul parmi eux? Doit-on comprendre qu’ils attendent de la hiérarchie militaire c’est-à-dire des chefs des casernes, les ordres sur la conduite à tenir avant d’ouvrir les débats sur les réformes que leur propres gouvernement, il y a à peine une semaine, a promis urbi orbi?

C’est à croire que les Togolais ont affaire avec des aliénés dépossédés de toute capacité d’agir en homme libre et par respect pour leur propre personne. Ce qui est plus honteux, c'est quand de si grands gaillards, des pères et mères de familles, peuvent changer d’opinion, en pleine caméra, rien que pour satisfaire les intérêts d’un président égoïste qu’ils veulent à tout prix maintenu alors que le peuple le veut expulsé du poste qu’il est incapable d’assumer; c’est quand, pour une poignée de“pennies” ou quelques gadgets, ils peuvent faire éhontément passer du blanc au tricolore, et vice versa."Vraiment triste pour le Togo.

Kodjo Epou

Washington DC

USA

 

Les Togolais exigent le retour à la constitution de 1992 dans laquelle tous se retrouvent. Une belle œuvre commune, même si elle n’est pas statique. C’est, pour eux, le plus court chemin vers l’aboutissement du processus de réconciliation nationale. Elle n’a pas été conçue en visant un individu ou un parti politique. Et puis, ce qu’on ne dit pas assez, cette loi s’est fondamentalement inspirée de notre histoire et ses dispositions motivées par le soucis d’éviter la concentration du pouvoir politique d’état entre les mains d’une seule personne. Les Togolais réclament simplement cette constitution qui ne fait pas la part belle à un groupe de privilegiés omnipotents, intouchables. Une loi juste, tournée vers l’avenir, qui garantit des chances équitables à tous les citoyens désireux de briguer des postes électifs.

 

Il y a des signes qui ne trompent pas. Faure est la cible de son peuple, dans le collimateur du monde. Le cartel dont il est devenu au fil des ans le chef suprême, au lieu d’être le président de tous les Togolais doit s’y résoudre. Toute tentative de dilatoire sera vue par le peuple souverain comme une déclaration de guerre que Faure ne peut pas gagner. N’en déplaise à Gilbert Bawara et à quelques troubatours encenseurs, Faure est mis à nu et ne peut plus privilégier ses agendas obscurantistes. Ses soutiens étrangers ont pris leur distance. C’est, pour les Togolais, le temps de résister. Avec fermeté, génie et intégrité. Dans une union sans faille.

 

Le RPT, en 2002, avait cru enterrer définitivement la constitution de 1992, oubliant que la resurrection est écrite dans l’histoire. Aujourd’hui c’est le retour après la mort, la renaissance du texte fondateur de la démocratie telle que voulue par les Togolais. De quoi s’agit-il? La constitution de 1992 aurait pu faire partie du patrimoine politique du général Eyadéma. Exactement comme son voisin de l’est d’alors, Mathieu Kerekou. Qu’on rende à César ce qui est à César: le président Eyadéma avait posé un acte majeur lorsqu’il demanda à ses partisans de voter en faveur du texte soumis au référendum par le gouvernement Koffigoh issu de la Conférence Nationale. La loi fut plébiscitée avec un OUI record:  98%. C’était une belle œuvre, porteuse d’espoirs pour tous les Togolais, sans exclusive. Le consensus y était. Mais, dix ans plus tard, le chef de l’Etat ne s’était trouvé personne, dans son entourage pour lui demander de tenir à sa « parole de militaire » en laissant en l’état cette constitution dont la paternité lui revenait.

 

Ceux qui avaient aidé le général à faire son brutal volte face l’avaient trompé. Par intêret. Et, du coup lui ont fermé les portes de l’histoire. On avait cru, à sa mort en 2005, que son successeur, le fils, allait prendre une belle revanche sur les affabulateurs et courtisans qui avaient induit son père en erreur, en faisant revenir la loi de 1992. L’intérêt, pour lui, était pourtant multiple et noble: redonner au président défunt vastement décrié le mérite d’avoir été, à tout le moins, le garant constitutionnel  du texte de 1992, lequel texte donnait le coup d’envoi de l’ère démocratique au Togo. Ensuite, par cette mesure, il (Faure) se serait aménagé lui-même une place de choix dans l’histoire. Enfin, il aurait apaisé les cœurs, rapproché les Togolais de tous les bords, de tous les chemins de la vie, permettant ainsi à la nation de se regénérer, de retrouver un souffle nouveau et d’envisager l’avenir avec sérénité et confiance. Malheureusement, Faure choisit la voie de la discorde nationale. Pour avoir mené les Togolais en bateau sur cette question des réformes, il s’est mis à dos le peuple, jusque dans ses propres bastions. L’effet boomerang de sa ruse choquante est là.

 

 Notre peuple veut reprendre sa souveraineté. Massivement, Il en a instruit ses représentants et dit au monde entier une chose: le départ de ce président, la fin de la dynastie. Cela suppose que si négociation doit y avoir, cela ne peut s’organiser qu’à partir de cette barre. Autrement, Tikpi Atchadam, le déclencheur du mouvement en cours, Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition, les leaders des associations de la diaspora et tous les chefs de partis n’ont plus droit à l’erreur. Au moindre tâtônnment des députés de UNIR, le débat doit, sans tergiversation aucune, quitter l’assemblée pour la rue. Le moment ne peut pas être plus propice. A bon chat, bon rat! A défaut, notre si longue et difficile marche vers la démocratie durera encore 107 ans.

 

 

Kodjo Epou

Washington DC

USA

 

 Ce n’est pas une vue de l’esprit, la situation du RPT/UNIR se complique. Il lui faut, pour la démêler, du génie et des têtes normalement faites. Le parti ne les a pas. Quand bien même il tente de court-circuiter la mobilisation en annonçant des réformes, il n’est guère pris au sérieux. C’est un miroir aux alouettes, l’opinion nationale étant désormais convaincue qu’elle a affaire avec un système pourri, irréformable, dont la brutalité et la duplicité des discours sont les meilleurs records. Au point où en sont les Togolais, une quelconque ruse du président  chancelant va se transformer, pour lui, en une boîte à chagrins. Les observateurs avisés ne s’en cachent plus: les conditions sont réunies pour que se produise, au Togo, un seïsme de forte magnitude sous les pieds de Faure Gnassingbé.

Par Kodjo Epou

Le soi disant avant-projet de loi pris en Conseil des ministres sur les réformes ne sauvera pas le pouvoir de Faure Gnassingbé. La démarche, tardive, est conspuée, perçue dans la population comme une comédie de qualité inférieure, une abjecte échappatoire hativement fomentée sur fond d’objectifs obscurs-clairs. Si le président voulait vraiment ces réformes préconisées de longue date par l’APG puis par la CVJR, il lui aurait suffi, il y a longtemps, d’instruire les députés RPT-UNIR. Il ne l’a pas fait. Parce que ce parti a perdu ses facultés de transformer les lois lorsque celles-ci lui sont défavorables. N’est-ce pas lui, Faure Gnassingbé, qui, en une seule nuit, du coucher au lever du soleil, était passé successivement du poste de ministre à celui de député puis de président de l’assemblée pour enfin atterrir sur le fauteuil présidentiel érigé en trône grâce à une magie de rafistolage constitutionnel dont le perfide Debbasch fut le maitre d’œuvre? Le régime a beaucoup à perdre s’il ose d’authentiques réformes, tant les dystrophies des dirigeants et des petites oligarchies attenantes sont allées, au fil des ans, croissantes. Il n’y a que les naïfs pour croire qu’en faisant acheminer vers l’assemblée nationale ces projets de réformes constitutionnelles, Faure Gnassingbé avait une quelconque volonté de procéder à un nivelage de la vie politique qui favorise un bon fonctionnement des institutions de l’état.

Connaissant l’homme et son systeme, les Togolais se savent en lutte contre une dictature féroce . Et, cette lutte, initialement pacifique et non-violente, risque, par la force des choses, et en raison de l’attitude jusqu’au-boutiste du pouvoir, de dégénérer et sombrer dans le chaos total. Comme l’avait dit John Kennedy : « ceux qui rendent impossible la révolution pacifique rendront inévitable la révolution violente ». C’est à une véritable fuite en avant que s’est livré Faure Gnassingbé lorsqu’il a toujours refusé de regarder l’Histoire droit dans les yeux. Les placards de sa gestion désastreuse ne manqueront pas de s’ouvrir, bientôt, pour laisser échapper les secrets du bradage de la République. Le temps ayant fait son travail, les barrières ethniques artificielles ayant cédé et, le sentiment de révolte ayant fini sa mise en place dans les esprits, il n’y a aucune possibilité que ce pouvoir dévie l’explosion qui rode. Sauf si Faure Gnassingbé lui-même, les illusionnistes et autres viles stars de publicité qui prolifèrent dans les abords de son trône, descendent de leur piédestal, les pieds sur terre, pour faire une lecture rationnelle de l’atmosphère politique actuelle chargée de toutes sortes de tendances Lourdes.

Ce président nous semble condamné. A terme. Peut-être que les supputations occidentales de realpolitik vont lui permettre – dans le meilleur des cas – de s’accrocher encore pour quelque temps. La seule inconnue reste l’étendue des dégâts que son système faussement vu comme établi sur une armée d’inconditionnels, va entraîner dans sa chûte. Mieux vaut s’y attendre et surtout s’y préparer, le lever du soleil ne sera pas sans tumulte et le Togo pourrait connaître de nombreuses convulsions. Le changement va bel et bien se produire. Mais il y aura encore beaucoup de sueurs et de larmes avant que le pays ne devienne définitivement stable. L’Opposition et la Diaspora combattante doivent dès à présent se préparer à toute éventualité de vacance du pouvoir et d’une transition.

La leçon que Faure et son parti avait refusé de retenir était pourtant simple: plus le monde évolue, plus les peuples cherchent à revisiter leur passé, à avoir droit au chapitre du présent. Les fils et filles du Togo cherchent maintenant à savoir ce que le parti qui les a gouvernés a fait de leur pays pendant les cinquante dernières années. Sans passé revisité, pas de présent commun! Tel est l’axiome qui, désormais chez nous, permet d’escalader la peur pour prendre de la force et du relief. Ces marées humaines qui ont pris d’assaut nos villes et campagnes ne sont autres que des citoyens déshumanisés, frustrés et désabusés. Ils sont fondés, pour mieux comprendre et prendre en main leur destin, à voir le fond de la boîte de Pandore. A la faveur de cette soif de vérité et de liberté, le régime du RPT/UNIR est condamné. Avant longtemps.

Kodjo Epou

Washington DC

USA

mardi, 05 septembre 2017 14:47

Chronique de Kodjo Epou: Erreur fatale  

 

Pour se flatter d’un avenir, hélas, en pointillés, Faure Gnassingbé fait le crâneur et s’apprête à exhiber ses muscles. On attendait, après 12 ans, qu’il accepte que son départ soit le sujet principal à l’ordre du jour. Que nenni, c’est relou et rimbou! A aucun moment, organiser les obsèques de son régime vieilli n’est nulle part visible sur son agenda. Faure serait-il un homme qui s’amuse beaucoup dans sa tête?  Finalement, les Togolais dans leur immense majorité en ont assez de ses va-et-vient lassants et des crimes effarants qu’il parraine par le silence. Aujourd’hui, c'est en communion d'esprit, au Togo et partout dans la Diaspora qu'ils réclament, comme un seul homme et sans voix discordante, que le piétinement sourd de la démocratie prenne fin. Ici et maintenant. Sans aucune forme de delai.

Ce que veulent les Togolais tient en une phrase, une seule, pas deux: Il est temps que l'inclination à la monarchie cède à la réalité de la République. Aussi refusent-ils désormais d'être caricaturés  dans la sous-région à travers ce gouvernement comme un peuple d'intelligence médiocre. Ils veulent reprendre le mérite de l'or de l'humanité, l’esprit fondateur de la nation. Rien ne peut leur résister. Faure Gnassingbé a commis une erreur monumentale quand il a cru devoir créer une commission de réflexion sur les réformes. C’était l’erreur de trop. Surtout quand, depuis quelques temps, il donne aux Togolais des signaux indiquant clairement sa détermination à vouloir diriger le Togo au-delà de 2020. Sans nul doute, Faure est, au Togo, ce que fut, dans la mythologie grecque, Sisyphe, le roi maudit qui gardait l’espoir de réussir, un jour, à déposer au sommet de la montagne un gros rocher qu’il était condamné à rouler indéfiniment. Peine perdue évidemment puisque la dégringolade était inscrite dans l’histoire. Mais Sisyphe, ignorant qui il était, ne le savait pas. Et c’est ce qui explique l’espoir fou qui l’animait, sa hargne à atteindre la cime libératrice. Le président togolais est bien dans une descente aux enfers et correspond à l’absurdité qui caractérise cette légende de Sisyphe.

Diriger le Togo à tout prix, contre vents et marées, sans jamais et à aucun moment affirmer l’intégrité de sa gouvernance et la sagesse de son coeur, le successeur d’Eyadema est promis à la dégringolade, au pitoyable destin de Sisyphe. Qui ne sait pas que son bilan est fait de gros trous? Sa gouvernance, c’est le surplace qui immobilise toute une nation, qui anéantit tout espoir d’un avenir meilleur pour la jeunesse. Plus curieux encore, il semble demander au peuple d’attendre. Attendre, encore et toujours. Sa devise? Ô temps suspends tes mouvements. Sa meilleure philosophie? Ne décider de rien. Et, dans son entendement, le peuple se limite à cette population de fainéants hideux qui courent derrière lui, à la recherche d’argent facile à se faire ou d’une function juteuse quelconque à exercer.

Les Togolais, toutes ethnies et toutes classes sociales confondues, ont compris le jeu et n’ont plus rien à attendre de ce président. Et quand un peuple en arrive à ce constat extrême, plus rien ne peut l’empêcher de prendre son destin en main; c’est sur les décombres de ses oppresseurs, qu’il fonde son avenir. Maintenant, Jusqu’où l’apprenti  Roi de la République togolaise, notre sacré Sisyphe, va-t-il continuer de rouler son rocher de l’absurde ! En attendant qu’il découvre, par lui-même, ces propres limites ou que celles-ci le découvrent, souhaitons-lui sagesse et humilité. Seules ces deux valeurs cardinales caractéristiques des grands hommes pourront le sauver d’une fin tragique. La moindre erreur de sa part ou venant des inconditionnels du péculat qui forment son entourage pourri sera L'ERREUR FATALE. La planète entière observe. Les aieux veillent. Cette semaine, DIEU a déposé sa valise et ses armées au Togo et, pendant les jours à venir, il sera Togolais jusqu'à ce que sa volonté soit accomplie dans la vie de cette nation en détresse. Pour toujours.

Kodjo Epou

Washington DC

USA


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