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Kodjo Epou
Kodjo Epou

Kodjo Epou

Encore une nouvelle provocation de Mohammed IBN Chambas. Le diplomate ghanéen, sur qui pesaient déjà, au Togo, de lourds soupçons de corruption, vient soutenir la piètre mise en scène d'une médiocre pièce de théâtre qu'est le référendum auquel ses amis faussaires veulent conduire le peuple togolais. Aurait-il un cerveau lent, cet avocat du diable que l’on voit dans toutes les conspirations en Afrique de l’Ouest notamment au Togo? Ce n'est pas du vitriol qu'il faut à ce "diplomat puppet for sale" mais une bonne dose de cyanure dans une tasse de café noir. Deux petites questions à Chambas : qui va organiser le référendum pour lequel il plaide? Avec quelle CENI et quel fichier électotal ? Les propos de cet homme sans scrupule démêlent l’écheveau d’une intrigue effarante. Qu’il le comprenne, le référendum dont il est question s’oppose à la volonté des Togolais.

 

Il existe une corrélation entre des propos tenus dans certaines circonstances et la fonction de la personne qui les tient. Surtout lorsque la personne en question assume des charges officielles ayant une dimension internationale. Cela s'applique à l'évidence dans le cas présent au Ghaneen Ibn Mohammed Chambas pour ce qui a trait à sa déclaration concernant  l’idée de référendum au Togo. Sur le plan, d'abord, du contexte, il est déconcertant qu'un ancien Sécrétaire exécutive de la CEDEAO alors témoin  de l’élection présidentielle qui avait, en 2005, débouché sur le massacre de centaines de Togolais, de surcroît en sa qualité de représentant actuel de l’ONU pour l’Afrique de l’ouest, joue au manipulateur et tient le rôle d’un porte-parole du pouvoir de Lomé: il faut aller au “Référendum pour éviter une guerre civile”. Propos qu’il étaye avec un mensonge de taille digne d’un planteur ghanéen à moitié lettré. “En Afrique de l’Ouest, le Togo est le seul pays à n’avoir jamais connu de guerre civile … il faut préserver cela”. D’où ce commerçant tient-il cette information? Le ridicule ne tue pas.

Les Togolais n'en ont cure des élucubrations éhontée de l’envoyé de Satan, Mohammed Chambas. L’idée vaseuse de menace d’une guerre civile: cela fait bien longtemps qu'ils se sont assis dessus. Le RPT/UNIR a toujours agiter cet épouvantail. C’était par le même alibi que Faure avait pris le pouvoir en 2005 dans une confusion indescriptible.  Et quand les Togolais s’y étaient opposés, il en a fait massacrer des centaines. Chambas aurait-il oublié tous ses épisodes?  On savait que ce diplomate s'est recyclée dans la fourberie au Togo et, chaque fois qu’il veut intervenir dans nos affaires, il redouble de perfidie et n'hésite pas à nous concocter des histoires à dormir debout. Par ces temps où par centaines de milliers, les Togolais, toutes régions toutes ethnies confondues, sont dans la rue pour demander la constitution de 1992, leur constitution, le chien porteur de valises diplomatiques suspects pointe son museau, pas pour raisonner les bourreaux mais pour promouvoir leur agenda.

Que dis Chambas de la vague successive de répressions violentes et meurtrières de ces dernières semaines au Togo?  Beaucoup de gens l’accusent de prendre de l’argent à Lomé. Vrai ou faux, il pue en tout cas un diplomate de caniveau lorsqu’il tient des propos qui l’alignent sur les strictes positions du parti au pouvoir que combat le peuple martyr. Ces propos renseignent sur son état de dépravation. Croit-il que nous avons oublié les jeux troubles qu’il avait joués en 2005 lorsque son ami Faure Gnassingbé fabriquait son pouvoir avec le sang des Togolais? Aujourd’hui, avec des gens comme lui, on assiste à un concert d'aboiements, un lynchage médiatique programmé, pimenté d'accusations mensongères, de superlatifs qui respirent l'intrigue. Au total pour faire croire au monde que l’opposition n’est pas en mesure de diriger le Togo et que toute tentative de faire partir l’usurpateur pourrait déboucher sur une guerre civile. C'est devenu le pain quotidien, l'oxygène qui maintiennent en survie une monarchie  à l'agonie, à la dérive.  C’est ni plus ni moins une méthode de voyou et, plus inacceptable, une claque inattendue dans le visage de notre peuple; ça fait mal. D’autant que les propos de Mahhamed cible un peuple qui veut lui aussi connaître l’alternance comme cela se passe régulièrement au Ghana.  Encore plus quand c’est un diplomate qui participe à la fuite en avant d’un régime aux raclures totalitaires, vomi et vastement conspué dans tous les coins et recoins de la terre.

 Si le référendum du RPT/UNIR est la seule issue que propose Chambas, disons le sans embage, ce monsieur est  l’illustration que la diplomatie de l’ONU est dans le caniveau. Car il faut être d'une inculture historique, d’une ignorance crasse des révolutions des peuples, pour penser comme cet “homme d’affaire ghanéen” dans le manteaux de représentant des Nations-Unies. Les Togolais sont unis. Ils sont debout comme un seul homme pour faire partir un tyran. S'il existe des signes avant-coureurs d’une guerre civile au Togo, c'est dans l'imagination du mécréant soi-disant diplomate qu'il faudra les chercher.

Kodjo Epou

Washington DC

USA

 

 

 

On attendait des forces de l’ordre togolaises qu’elles cessent de tirer sur les civiles et déposent leurs armes pour se ranger du côté du peuple qui crie, mais, paradoxe, ce sont des armes de terroristes imaginaires saisies à Sokodé qu’elles vont brandir à la télévision nationale, la chaîne de l’infamie. Quelle sornette! Quelle baliverne! Cette peau de chagrin qu’est devenu le Togo est toujours à ces choses-là, à ces manipulations extraordinairement fumantes? On dirait que ce régime aime jouer à se faire peur, à cultiver ses propres angoisses. La mise en scène à la TVT, une dénégation flagrante du réel, montre combien le pouvoir agonisant de Faure va “droit au mur dans un fracas énorme”, rétentissant.

 

Des misérables, ils le sont, nos soldats. Leurs salaires sont vraiment des misères. Seraient ils aussi des monstres à visage humain? Non! Des hommes bien constitués. Leur problème, c’est l’ignorance, l’inculture. Ils ne savent pas que de l’enfer qu’ils vivent avec leurs familles est fait le paradis de ceux qu’ils appellent chefs; que lorsqu’une loi est injuste personne n’est tenu de la respecter; et qu’à côté de l’autorité promotrice des lois iniques et perverses, il y a la Foi, c’est-à-dire leur conscience. Ils pêchent quand elles ne partagent pas la douleur, l'indignation et la colère des familles; quand elles ne sont pas capables de comprendre que l’honneur de leur métier, ce n’est pas seulement LA LOI ou le respect scrupuleux de l’ordre reçu, mais aussi LA FOI c’est-a-dire leur conscience qui leur demande un peu de jugeote.

 

Un soldat qui défonce les portes des domiciles privés, y rentre pour tabasser les résidents, un policier ou gendarme qui balance des grenades dans les salons de paisibles citoyens ne sont pas dignes des armoiries qu’ils arborent. Ils ne sauraient, vis-à-vis du peuple, mériter le respect et le statut de forces de l’ordre mais, au contraire, des bêtes immondes méprisables. A l’analyse, c’est surtout l’insuffisance de culture qui pousse nos corps habillés à croire que tuer est une activité ordinaire. Au reste, le comportement violent des soldats dans notre pays révèle des survivances du péché originel fondateur du régime datant du 13 janvier 1963. Qui une fois a tué tuera. Le RPT a perpétué la tradition des assassinats politiques dans le but d’assouvir ses sombres desseins. Ce sera une tache prioritaire, après le changement de régime au Togo, d’affranchir nos soldats de cette mentalité moyennageuse qui veut que l’ordre et l’autorité reposent essentiellement sur la peur, qui dispose que “tant que le citoyen a peur, l’ordre est sauf”.

 

Le vrai problème, c’est qu’il existe au sein du RPT/UNIR de sombres individus aux desseins sataniques qui peuvent, sous les auspices d’officiers supérieurs véreux, instrumentaliser à leur convenance les professionnels de l’ordre. Là où le bât blesse, c’est quand Faure Gnassingbé qui est supposé mettre de l’ordre, malgré toutes les frustrations que son père a fait subir aux Togolais pendant des décennes, choisisse de gouverner avec une police politique appuyée d’une milice, d’asseoir son pouvoir sur la bâyonnette? Regardez les atrocités qu’ont connu Dapaong, Sokodé, Mango, Bafilo où les militaires sont sortis de leur camp pour prendre en chasse et tabasser. Le pays n’est pas envahi. Il n’est pas en guerre. Et puis, ces contrées lointaines ne sont d’aucune menace pour le pouvoir de Lomé.Toute cette bestialité  juste pour faire taire, installer la peur, au nom d’un parti qui a passé cinquante ans à la tête du pays à ne rien faire sauf enrichir ses pontes? Dans un état respectueux de la vie humaine, même si les forces de l’ordre ont des griefs à l’encontre d’un citoyen, d’une catégorie ou un groupe de citoyens, elles y mettent la forme pour que « force reste à la loi ». Malheureusement, chez nous, les autorités, parce qu’elles veulent à tout prix rester là où il y a de l'argent à se faire et du pouvoir à exercer, ne sont pas suffisamment hautes pour concevoir la sacralité de la vie humaine. Alors, c’est la porte ouverte à la sauvagerie militaire. Maintenant, il appartient à ces soldats aux ordres de l’autorité véreuse d’apprendre à se rebeller, de faire comprendre à leur chef, suprême soit-il, qu’ils n’ont pas vocation à embastiller la République, à supprimer des vies humaines a l’intérieur des frontières nationales.

 

Une LOI n’est pas sans s’accompagner d’une FOI qui la rend humaine. Autrement dit, une loi sans conscience de l’exécutant est comme une hache entre les mains d’un psychopathe. C’est ce à quoi nous assistons. C’est le moment pour les forces de l’ordre de trouver en leur sein un digne représentant, un leader hardi, intrépide, qui monte au créneau, avec honneur et bravoure, pour avouer les torts, s’en excuser et prendre le contre-pied de l’autorité partout contestée par le peuple. Les Togolais acceperont la répentance. C’est le moment pour nos soldats de changer de fusil d’épaule, de se mettre à l’abri, du côté du peuple et de l’histoire car, en exécutant les ordres iniques comme ils le font, ils ruinent les chances de la réconciliation nationale. Ne dit-on pas qu’un gendarme sans foi n’est que ruine du vivre ensemble?

 

Kodjo Epou

Lomé, 09/22/17

 

Les édifiantes précisions d’un maître. En grand témoin et fin connaisseur, Bado décortique le droit et les faits. Suivez-le:  Rétroactivité ou non-rétroactivité de la loi constitutionnelle au Togo- Que dit le droit? Sur la revendication actuelle du Peuple togolais portant sur le retour à la Constitution de 1992, nous écoutons un argument récurrent de la part des membres du gouvernement et des responsables du parti au pouvoir (UNIR) selon lequel, le retour à la Constitution de 1992 ne peut produire d’effet rétroactif. En tant que juriste togolais, une telle prise de position m’interpelle à plusieurs égards.

 

Tout d’abord, le principe de la non-rétroactivité de la loi est un principe bien connu qui s´applique essentiellement en matière pénale. Mais là aussi il y a des exceptions. Point n’est besoin ici de faire de longs développements sur la loi pénale la plus douce qui est rétroactive.

Ensuite, ce qu’il convient de clarifier et de rappeler est que le principe de non-rétroactivité ne s'applique pas en droit constitutionnel. En matière constitutionnelle, si l'intérêt général le justifie, le constituant originaire ou dérivé peut adopter une loi qui produit des effets rétroactifs.

Enfin, je dois apporter une précision ici : le principe de la rétroactivité de la loi constitutionnelle a été déjà consacré par la Cour constitutionnelle du Togo (Voir Décision N°E-002/03 du 06 Mai 2003). En effet, à l´approche de l’élection présidentielle du 1er juin 2003, l’Assemblée nationale du Togo a révisé des dispositions fondamentales de la Constitution le 31 décembre 2002. Plus précisément, le législateur constitutionnel a introduit à l’article 62 de la Constitution une condition restrictive de résidence non prévue par la Constitution de 1992. Le requérant, l’opposant Gilchrist Olympio, a soutenu que la condition de douze (12) mois introduite par la loi constitutionnelle du 31 décembre 2002 et entrée en vigueur dès le 1er janvier 2003, aurait dû être votée au plus tard le 29 mai 2002 afin de permettre à tout citoyen quel que soit l’endroit où il se trouverait de se mettre en conformité avec la nouvelle disposition constitutionnelle. Le requérant a dénoncé la rétroactivité automatique de la loi et la violation du principe de l’égalité des citoyens devant la loi. La Cour constitutionnelle, saisie de cette question, a indiqué que l’obligation de résidence dans la nouvelle loi constitutionnelle était d’application immédiate, rejetant par ce fait la requête de l’opposant et confirmant que le principe de la non-rétroactivité de la loi ne s’applique pas s'agissant d'une loi constitutionnelle. Du coup, Gilchrist Olympio a été écarté de la compétition électorale du 1er Juin 2003.

En résumé, la Cour constitutionnelle a déjà établi l’application du principe de la rétroactivité de la loi constitutionnelle dans l’ordre constitutionnel togolais. Par ailleurs, la Haute juridiction constitutionnelle a rappelé par la même occasion que si elle refusait d’appliquer ce principe, elle porterait atteinte au caractère général et impersonnel de la loi.

Quelle conséquence a cette décision de la Cour constitutionnelle dans la situation politique qui prévaut au Togo en ce moment ? La conséquence immédiate c'est que le retour à la Constitution de 1992 au nom du principe de l'effet rétroactif consacré par la Cour constitutionnelle du Togo emporte la démission du chef de l'Etat actuel. Car l'article 59 originel de la Constitution de 1992 précise in fine que : « En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats ».

Faure Gnassingbé ayant déjà exercé plus de deux mandats, son maintien au pouvoir constituerait une violation fragrante de cette disposition de la Constitution. Tout argument contraire porterait atteinte au caractère général et impersonnel de la loi comme l'a relevé á juste titre la Cour constitutionnelle togolaise dans la décision ci-joint.

Pour ne pas rabaisser le niveau du débat intellectuel et juridique, je tenais à apporter cette clarification.

Je pense que quand les principes n'ont pas changé, le raisonnement ne doit pas varier selon les intérêts!

Je pense que quand les principes n'ont pas changé, le raisonnement ne doit pas varier selon les intérêts!

 

Kangnikoé Bado, Docteur en Droit public et Chercheur à l'Institut Max Planck

 

Commentaire: Qu’on arrête ces aberrations saugrenues qui veulent faire croire que le retour à la loi de 1992 est dirigé contre untel ou unetelle. Le droit est dit, ici, s’appuyant sur des épisodes réels, concrets et traçables. Ces faits que les lugubres griots du système ne peuvent pas nier revèlent comment en voulant toujours dribbler les autres sur la gauche, le RPT/UNIR s’est pris les pieds dans le tapis et, bel et bien, dans l’engrenage de ses propres mensonges à répétition bref, à son propre piège. Comme quoi, il y a toujours plus rusé que soi: à bon chat bon rat.

 

Lu pour vous par:

Kodjo Epou

Washington DC

USA

 

N’est-ce pas qu’il s’agit d’un pays où le sacré n’existe pas, où la morale a foutu le camp ! N’est-ce pas que sous le RPT/UNIR la nation togolaise a perdu son âme ! Un pays qui s’est retrouvé avec un douloureux héritage pour n’avoir produit qu’une piteuse camarilla composée d'hommes et de femmes sans aucun sens de l’honneur, des citoyens sans aucune conscience nationale qui le dirigent par l'intrigue ou la cabale. Au final, une terre abandonnée par l’élite dirigeante et où l’on ne trouve dans les plus hautes sphères de l’état que des hâbleurs, des incapables imbéciles et d’heureux farceurs traitant les autres Togolais, l’écrasante majorité, en pieds de chaises de brocanteurs. Naturellement, ces gens-là, ils n’ont de solution à aucun des problèmes de la nation. Dans leur camp, les turpitudes s’égrènent sans fin, celles-ci faisant partie des pratiques redondantes, ignominieuses et criminelles, que ces “craked” (fêlés) savent manier à souhait dans le seul but de s’accrocher au pouvoir, d’opposer à la volonté du peuple les ambitions démesurées de leur vénéré « algonquin Manitou » assimilé à un dieu unique qu’ils trouvent irremplaçable. Au total des guignols qui servent à nos populations, à la place du pain et la bonne santé, des bouillabaises infammantes qui trainent le pays entier, ses habitants avec, plus bas que terre. Difficile de se taire. Après tout, le Togo est une terre commune. Tant que les gens qui l’ont souillé à gogo du sang de ses fils, qui ont massacré dans chacune des cinq régions et qui continuent de semer la mort et la désolation dans de les  familles à travers le pays, trônent à la tête de notre pays arborant avec ostentation la sombre légende de leurs crimes, veulent une fois encore remettre tous les leviers en mouvement pour conduire le peuple à un référendum qu’ils sont sûrs de traficoter dans leurs urnes opaques. Il revient au peuple le devoir de les forcer à négocier leur sortie afin que le Togo retrouve définitivement la paix. Assez donc de mensonges et de tromperies, assez de rengaines lassantes, assez de fanfaronnades et d'anathèmes : le pays s’est disloqué; il a mal de partout. Les voisins et les autres de la sous-région, n’en sont plus à ces tiraillements répétés. Ils s’occupent avec serieux des tâches du développement. ne sont plus sans savoir quel type de régime il leur faut. Nos dirigeants, des autoproclamés, eux, du haut de leurs infâmes butins et des biens illicitement acquis, volés à un Etat togolais qui ronfle à rompre, continuent de claironner que le salut passe inévitablement par eux. Aujourd’hui, les fainéants noius montrent la voie d’un référendum inutile. Alors que le plus court chemin est là: la constitution de 1992. Sans coût en terme d’argent. Ils comptent sur la tricherie. Le RPT/UNIR disait n’avoir pas de moyens financiers pour organiser les locales mais peut s’offrir un référendum constitutionnel doublement plus cher. On en viendrait presque à souhaiter qu'un gros cataclysme survienne, chez nous au Togo, pour ramener cette race de fripouilles à la raison, un « big bang » qui les secouerait comme fétu de paille et réveillerait leur conscience éteinte. Vivement un tsunami ravageur qui aurait pour eux un effet purificateur. Pour qu’on soit en paix chez nous aussi, pour qu’enfin, nous aussi, on ressemble aux autres.

Kodjo Epou

Washington DC

USA


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