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Kodjo Epou
Kodjo Epou

Kodjo Epou

 

 

Au Togo, actuellement, c’est un silence des cimetières. Au plan politique. L’opposition se terre dans une posture confuse, comme elle sait le faire entre deux élections. On attend, dans un état semi-endormi, les abords de 2020 avant de ressusciter les sempiternelles agitations stériles et puériles. Pour nous le bas peuple, tout n'est finalement qu'une question de temps. Un temps qui s'écoule, peinard, comme le jus qui suinte d'un sac poubelle. Il n'y a rien à dire, rien d’intéressant à regarder : le pays appartient entièrement à ceux qui se couchent en se proclamant membres du parti gouvernant et qui se lèvent plus dominateurs que la veille, jamais au service du grand public. En réalité, des marionnettes éhontées, viscéralement  incapables et improductives, manifestement incurables.

Face à une population désemparée qui se bouche le nez, une palanquée de ministres, de députés et de hauts fonctionnaires se croient obligés pour la circonstance de prendre, en privé,  la mine compassée de ceux qui sont inquiets pour l'avenir de la République, tout en agissant, en public, comme si tout va bien au pays et qu’ils sont en charge de l’intérêt général. L’hypocrisie est décidément togolaise ! S'accrochant à la branche dont on fait les plus solides langues de bois, ils se lancent dans des verbiages gesticulateurs d'où il ressort un scoop selon lequel nous sommes, paraît-il, mieux lotis parmi les pays de la région ouest-africaine. Un ambassadeur allemand au Togo ne nous l’avait-il pas dit : « aucun pays africain ne fait mieux » que notre république serpillère, « le Togo ». Et que, par conséquent, le porc allemand avait-il semblé nous suggérer, nous devons prolonger, rallonger, reconduire, voire embaumer, momifier et enduire au carbone quatorze les mêmes souillures, les mêmes vieux croûtons du RPPT/UNIR qui survivent encore, transformant allègrement chaque jour la patrie en balayures.

Depuis maintenant plus de 50 ans, tout ce qui pouvait être dit sur ce régime impassible a été dit, vomi, régurgité, dégurgité. Dans la rue, de temps en temps, pour ne pas dire de façon sporadique, le stock d'indignations gonfle et se dégonfle. De temps en temps, militaires et gendarmes, impunément, sont libres d’aller semer la mort et la désolation dans les villes et campagnes. Mango est la toute dernière victime. Donc, qu'est-ce qu'on attend ? Pas en tout cas une révolution. Elle n’aura pas lieu de sitôt ! Le peuple est fatigué, l’opposition ayant lamentablement failli de canaliser les ardeurs, les colères d’un peuple togolais qui est même devenu fatigant. Au point que plus personne en Afrique, moins encore en occident, ne s’indigne de son sort puant. Pourtant tout le monde en a marre. Marre d’un gouvernement aux bras ballants, d’un parlement atrophié, bref des institutions rabougries qui ne servent à rien sinon que de témoins à une démocratie factice.

Les voyez-vous souvent, des ministres qui passent leur temps entre les lumières de Paris et les poussières de Lomé et qui, à leur retour des belles capitales occidentales où abondent les exemples d’infrastructures, n’éprouvent aucune gêne, aucun remords, à faire construire routes et ponts, à coup de milliards empruntés auprès du même occident, par des bricoleurs, des racoleurs sans scrupule. Au Togo, un ébéniste est vite devenu un ingénieur ponts et chaussées et peut construire des routes. Tout se passe en famille et/ou entre camarades de parti, par le biais de contrats mirobolants frauduleux consentis de gré à gré, en dessous de tables et à la faveur de la nuit profonde.

Allez voir la communication au Togo. Elle est, sur le continent,  la plus défectueuse et, paradoxalement, la plus chère. Communiquer par téléphone ou via internet avec le pays est source de tous les soucis. Pour ceux qui vivent le phénomène de l’extérieur, c’est plus qu’un parcours du combattant. Problème de réseau et de connexion, ne cessent de se plaindre les usagers locaux impuissants qui sont littéralement  écumés de leurs maigres ressources. Et quand, face au ras le bol, de pauvres hères de la presse nationale osent jouer leur rôle en faisant leur devoir de simple dénonciation, c’est dare-dare la prison. Sans transition. Les juges, tous véreux ou presque, sont prompts à se mettre en activité, tels de misérables vaguemestres sans aucun pouvoir, en faveur du prince auto-intronisé et de son parti. Ensuite, on s’empresse de faire voter par l’Assemblée moutonnante, des lois liberticides à faire sauter d’indignation au plafond.

Certains veulent toujours y croire. Tellement, on aimerait que ce soient eux qui aient raison. Seulement, entre ces petites bouffées d'optimisme et les grosses lampées de pessimisme, la situation générale du Togo se résume ainsi : une avancée en arrière du pas en avant dans le recul du progrès de toute perspective d'avenir radieux pour le pays.

Kodjo Epou

Washington DC

USA

Les projecteurs se sont éteints,  la  nuit du jeudi  23 Avril, sur la champagne de la présidentielle de 2015. La ferveur générale et les témoignages venant des images, ne sont pas sans susciter quelques questions. Les Togolais auront-ils la réponse à leur volonté de changement ce samedi à la fermeture des bureaux de vote? Ou, leur espoir sera t-il mis sous éteignoir par la CENI en complicité avec SUCCES, cette structure suspecte que  le gouvernement a, en dehors de la légalité, greffée sur le processus électoral pour des raisons encore obscures? Lorsqu’on regarde les images des foules de la campagne, lorsqu’on entend les déclarations  des électeurs, les discours des candidats, on en vient à la conclusion que finalement, sans vouloir, au début, des élections sans réformes constitutionnelles, les Togolais ont fini par se mobiliser. Comme s’ils ont brusquement pris en compte la boutade  qui dit que “ quand le vin nest tiré il faut le boire” (même à contre coeur)? La prévision qu’on peut faire à l’analyse des différents reportages de médias pendant cette campagne, c’est qu’il y aura de l’affluence ce samedi dans les centres de vote. Cette remarque appelle une autre non moins vraie qui concerne  la soif manifeste de changement, chez  l’écrasante majorité de la population. Un enseignant à Dankpen a tout résumé dans les ses propos qui nous ont été rapportés, je le cite: “le changement d’abord, les routes et les ponts après … Nous sommes vraiment fatigués du régime RPT… nous voulons du neuf pour apprécier et comparer… L’autre Remarque qui résume la campagne, c’est  que Jean Pierre Fabre, à vue d’œil, est profondément  implanté  dans les esprits, dans toutes les localités, que beaucoup de gens l’aiment parce qu’il incarne et porte, à leurs yeux, l’emblème du changement dont ils ont un désire que les mobilisations de ces derniers jours décrivent à sasiété. Il faut avoir le courage et l’humilité de reconnaître que le leader de l’ANC et candidat de CAP 2015 est actuellement, au Togo, l’homme politique le plus populaire. Qu’on l’aime  ou non, ceci est la réalité du moment. On peut l’expliquer par une expression courante en Anglais qui se traduit comme suit: “Si tu ne peux pas avoir la femme que tu aimes, il faut aimer celle avec qui tu es”. Lors du vote de samedi, s’il pouvait être démocratique et transparent, Faure Gnassingbé serait totalement malmené dans les urnes. Il  n’y verrait que du feu parce que tous les indicateurs, à commencer par son propre bilan, montrent que son principal rival, JP. Fabre, y ferait razzia. Un autre détail qui ne trompe pas. Les réactions musclées qui ont suivi le soutien public du  joueur  Adébayor à Faure Gnassingbé. Ce professionnel du foot a cru devoir prendre position dans un débat politique pour lequel il est très loin d’être outillé. Celui qui, à travers une vidéo et un langage très approximatifs a apporté son soutien au président sortant l’a appris à ses dépens, il a dȗ se rendre à l’évidence que ce n’est pas parce qu’on est une star de football qu’on peut, comme il a tenté de le faire, amener ses fans à voter en faveur d’un système de gouvernance pourri que ceux ci, majoritairement, rejettent. C’est sans doute un signe que tout ce qui est avec Faure Gnassingbé est contre la volonté du peuple, donc refuté avec véhémence. Ceux qui iront voter samedi, ne le feront pas en tenant compte du programme de tel out tel candidat. Les électeurs se rendront aux urnes  pour plébisciter l’alternance, peu importe, pour certains, la tête de celui qui l’incarne. Le changement, rien que le changement! Le contenu et tout le reste, c’est sans importance. Voilà l’esprit dans lequel va se dérouler le scrutin de  samedi. Et,vu sous cet angle, Fabre est forcément  l’homme du jour. A vue d’ œil, samedi est appeleé à être  un jour historique. Mais à défaut, elle peut tourner au chaos. C’est dire que ce 25 Avril sera pour les Togolais ce que le chef de l’état sortant, Faure Gnassingbé, voudra qu’il soit. La situation du président est délicate et, dans l’un ou l’autre cas, il sera le grand perdant car, selon l’histoire des peuples, ainsi finit son règne lorsqu’un chef refuse de connaître ses propres limites.

Kodjo Epou

Washington DC

USA

 

 

En matière d’élection, le Togo avait besoin, cette année 2015, d’une forte implication de la Communauté Internationale. Mais les grandes démocraties sont restées muettes, inactives, laissant les Togolais seuls, sans moyens de défense, face à un parti-état brutal qui a fait feu de tout bois pour imposer son champion, Faure Gnassingbé, malgré ses dix ans de pouvoir, synonyme de chaos et de cauchemars. Pour avoir beaucoup vu un genre méprisable de démocratie marchant au rythme de fanfare militaire, les Togolais ont dix mille raisons de croire que l’hémorragie va continuer à liquéfier, après le 25 Avril, une nation qui ne croit plus aux vertus des urnes.

 Celui qui paie choisit la musique . S’il est un régime en Afrique que les bailleurs de fonds occidentaux peuvent légitimement tancer et rappeler à l’ordre à cause de son refus obstiné de créer les conditions d’élections crédibles, donc d’un climat apaisé propice au développement, c’est bien celui du Togo. Ce pays vit en effet de l’assistanat, de l’aide étrangère, pendant qu’une partie substancielle des ressources propres du pays, elles, prennent des destinations inconnues, pillées à la pelle. L’imposture est tellement évidente au Togo, même retentissante, qu’on se demande si les bailleurs de fonds ne sont pas de gros naïfs qui s’investissent dans un rocher de Sisyphe. Ou alors le désordre leur profite! Jusqu'à quand, si tel n’est pas le cas, vont-ils continuer cette lamentable corvée qui consiste à remplir d’eau la jarre trouée du RPT/UNIR, quand eux-memes et le reste du monde savent que dans son état actuel, le Togo est comme « le tonneau des Danaïdes ». Un tonneau au fond percé que l’on remplit sans fin alors que son contenu est vidé au fur et à mesure par des dirigeants frivoles, dépensiers et peu soucieux du poids de leurs actes sur les épaules des générations futures.

La réalité, c’est que ces amis ( ?) du Togo, la France et l’UE en tête, ont beau financer des projets visant à soulager les populations, celles-ci continueront de croupir sous la pauvreté accablante aussi longtemps qu’un changement radical dans la gouvernance du pays n’aura pas lieu, aussi longtemps que l’alternance politique si chère aux Togolais ne prendra pas place, enfin, aussi longtemps qu’il n’y aura pas des élections qui accouchent d’un régime légal, légitime et populaire, seul moyen de doper l’enthousiame des citoyens et de donner une nouvelle impulsion à la vie nationale. On nourrit çà et là, dans les chancelleries, des visées obscures inavouables, sans guère se soucier du mieux-être, voire de la prospérité qu’est en droit d’espérer le peuple togolais. Ce peuple, depuis un quart de siècle maintenant, est obligé de traiter en position de faiblesse avec ses dirigeants, soumis d’année en année, à une horde de faits accomplis qui le déshumanisent. Il appelle au secours et, loin de baisser les bras, réclame un assainissement de la vie publique par un processus électoral juste. Doit-on rappeler la véritable foire d’empoigne qui avait débouché, en 2005, sur un carnage resté jusqu’aujourd’hui impunie, malgré les multiples rapports attestant que la tragédie avait bien pris place. Alors qu’il y a tout lieu de craindre une réédition, peut-être plus féroce et scandaleuse, pourquoi traîne-t-on ainsi des pieds ? Pourquoi n’a-t-on pas cru devoir, pour prévenir le bain de sang qui mouille chaque période électorale, moduler pour une fois le langage diplomatique? Et pourtant l’Eglise Cla non-opérationnalisation des réformes constitutionnelles et institutionnelles recommandées depuis août 2006 par l’APG (Accord politique global qui a apaisé un Togo qui venait d’être meurtri par la violente présidentielle de 2005). atholique togolaise a averti de l’inopportunité de l’élection présidentielle de ce mois d’avril pour “la non-opérationnalisation des réformes constitutionnelles recommandées depuis août 2006 par l’APG qui avait apaisé un Togo qui venait d’être meurtri par la violente présidentielle de 2005.”la non-opérationnalisation des réformes constitutionnelles et institutionnelles recommandées depuis août 2006 par l’APG (Accord politique global qui a apaisé un Togo qui venait d’être meurtri par la violente présidentielle de 2005). la non-opérationnalisation des réformes constitutionnelles et institutionnelles recommandées depuis août 2006 par l’APG (Accord politique global qui a apaisé un Togo qui venait d’être meurtri par la violente présidentielle de 2005). la non-opérationnalisation des réformes constitutionnelles et institutionnelles recommandées depuis août 2006 par l’APG (Accord politique global qui a apaisé un Togo qui venait d’être meurtri par la violente présidentielle de 2005). la non-opérationnalisation des réformes constitutionnelles et institutionnelles recommandées depuis août 2006 par l’APG (Accord politique global qui a apaisé un Togo qui venait d’être meurtri par la violente présidentielle de 2005). la non-opérationnalisation des réformes constitutionnelles et institutionnelles recommandées depuis août 2006 par l’APG (Accord politique global qui a apaisé un Togo qui venait d’être meurtri par la violente présidentielle de 2005).
 

Ces témoins occidentaux de la tragédie togolaise n’ignorent quand même pas que la mobilisation populaire contre Faure et son parti est bien réelle. Ils savent également que l’expression de ce ras-le-bol laisse présager que toute tentative de Faure Gnassingbé d’opérer cette année 2015 un passage en force à travers un scrutin truqué, peut faire basculer le Togo dans un chaos avec l’irruption inévitable de candidats fanatisés à qui personne ne pourra alors dénier le droit de vouloir en découdre avec un régime tortionnaire, assassin et prédateur. Au lieu de s’attaquer au mal, grâce à une diplomatie pressante capable de diminuer la fièvre qui monte, l’OIF, pour ne citer parmi tant d’autres que cet exemple tout à fait incongru, s’est fondé uniquement sur la version corrigée du fichier électoral pour annoncer joyeusement, lors de son récent séjour à Lomé, que “le fichier n’est pas fiable mais il est consensual”, c’est-à-dire qu’on peut faire avec.

Pourquoi la France et l’OIF, si ces deux partenaires voulaient vraiment aider le Togo à enfin sortir la tête de l’eau, n’avaient-elles pas jugé utile d’amener le pouvoir à accepter l’idée d’une transition ? A-t-on déjà vu au monde un pays passer d’un régime de dictature militaire à un système démocratique sans une période de transition ? NON ! Le président du fameux Réseau des compétences électorales francophones, Siaka Sangaré, connaît cette vérité dont l’universalité n’a jamais été  faussée nulle part. Mais ce Malien n’a pas hésité un seul instant à « mentir à bout portant » aux Togolais, leur faisant croire qu’avec le fichier mis à jour par sa mission, « toutes les conditions sont réunies pour une élection démocratique ». Cette déclaration est une distraction autant ou presque déboussolant que celle, ô combien diffuse et moqueuse dont on nous a habitués en afrique: “il y a eu des fraudes mais elles ne sont pas de nature à influencer de façon significative les resultants”. Les mêmes occidentaux n’avaient-ils pas réagi par l’usage de grands moyens en Côte d’Ivoire? Dans le cas du Togo, on n’est en plein, depuis 1990, au beau milieu d’une confusion délibérément entretenue, qui s’apparente en fin de compte à un complot international contre les intérêts d’un peuple martyrisé depuis 1963.

Ces togolais croient que plus vite ce régime-tyran s’en ira, plus vite les esprits seront désarmés et la marche du pays vers l’ineffable enrayée. Autrement dit, toute action visant à empêcher Faure Gnassingbé de voler une fois encore cette présidentielle dont la tenue est d’ailleurs largement contestée dans le public se présente comme une tache immédiate que les Togolais, avec l’aide de la Communauté Internationale, doivent impérativement accomplir. L’occident a le devoir d’intervenir pour rétablir les faits en cas de fraudes massives reconnues, s’il veut neutraliser tous les courants extrémistes créés par la lassitude due aux échecs répétés des élections au Togo. « Là où l’injustice devient loi, la résistance est un devoir »: C’est ce que stipule, en d’autres termes, l’article 150 de la constitution togolaise. C’est ce que le peuple souverain demande aux bailleurs de fonds internationaux de mieux comprendre afin de l’aider à prévenir le pire, à venir à bout des ténèbres.

Il est question, non pas que l’Occident se substitue aux Togolais dans l’écriture de leur propre histoire mais de les accompagner dans la réalisation de leurs aspirations profondes, de leurs desseins du futur. Ceux qui ont suivi avec un intérêt particulier l’intense activité des diplomaties occidentals pendant ces cinq dernières années en Afrique, ne comprendraient pas l’argument qui tenterait de faire croire qu’il n’existe pas, dans la pratique diplomatique, des moyens coercitifs, des termes dissuasifs capables de faire comprendre à Faure Gnassingbé et à ses thuriféraires que seuls ceux qui payent le bal, c'est-à-dire le peuple souverain du Togo, doivent mener la dance, et non le RPT/UNIR ? Mais au cas où vraiment ces moyens et ces termes n’existent pas, il va falloir, à notre sens, les inventer à Lomé. Maintenant. Parce que demain, il sera trop tard !

Kodjo Epou
Washington DC
USA


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