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Kodjo Epou
Kodjo Epou

Kodjo Epou

Peu importe d'où provient l’argent, l'essentiel pour le gouvernement togolais, c’est de recevoir les prêts et dons, à tour de bras, sans discernement. Une diplomatie de la manche tous azimuts, alors que les ressources mêmes du pays prennent, quant à elles, des destinations inconnues. Chez nous, on n’a pas encore compris que certains dons spolient l’Etat et humilient ses institutions, qu’au rendez-vous du donner et du recevoir, il faut toujours être guidé par un souci de fierté nationale et veiller à ce que rien ne l’écorne ou l’abîme. Une Assemblée Nationale dessinée, construite, entretenue par la Chine? Le Togo touche une fois encore le fond de l’intex standard requis pour le maintien de sa souveraineté. Que dit l’opposition à propos de cette nouvelle tragédie annoncée avec hilarité, d’un air fanfaron par Drama Dramani? La tradition africaine, depuis la nuit des temps, déteste la dépendance des autres pour subsister. Un proverbe swahili favori de l’ancien leader tanzanien, Julius Nyerere dit « Mgeni siku mbili ; siku ya tatu mpe jembe ». Ce qui se traduit : « traitez votre invité comme un invité pendant deux jours. Le troisième jour, donnez lui une houe ». De façon générale, la tradition africaine a horreur de la dépendance, de quelque nature qu’elle soit. C’est ainsi que dans nos cultures, un HOMME n’en est pas un s’il n’est pas capable de mettre lui-même la paille sur son toit pour se protéger et protéger les siens contre la saison des pluies. Et puis, celui qui t’abrite te possède. Il est par conséquent inconcevable que les Africains du Togo recoivent un bâtiment de la Chine pour abriter l’endoit qui est un symbole fort tant de ses institutions que de ses aspirations pour le futur. Où sera t-elle, demain, la fierté du citoyen togolais dans une telle realisation de marque étrangère? Lorsqu’il s’agit d’organiser des élections opaques et ne pas avoir à rendre compte à quelques donateurs que ce soit, le RPT trouve à domicile le financement nécessaire en brandissant la carte de la souveraineté nationale. Où le parti au pouvoir met-il ladite souveraineté qui lui est si chère lorsque des bras étrangers venus de l’autre bout du monde doivent doter le pays qu’il gouverne du siège de son parlement? Le Ministre Bawara doit avoir réponse à cette question. L’histoire ancienne et moderne de la donation de bâtiments et d’infrastructures d’une nation à une autre est tissée d’intrigues, de subterfuges, de conquêtes, d’embrouilles diplomatiques, d’espionnage, de manipulations et d’idée de domination. On se souviendra de l’Odyssée d’Homère, du cheval de Troie “donné” par les Grecs à l’ancienne ville de Troie après dix ans d’escarmouches interminables. Lors de la construction de la Basilique St Pierre à Rome – désignée comme la plus grande église de la chrétienté – les contributions des fidèles ont été soulignées plutôt que celle de pays amis. Même le don de la Statue de la Liberté offerte par la France aux Etats-Unis lorsque ceux-ci ont accédé à l’indépendance, il a été accompagné d’un effort collectif dans lequel 120 000 Américains, entraînés par Joseph Pulitzer, ont contribué avec des fonds pour la construction du piédestal,en 1885. Quelle fierté les Francais auraient pu tirer aujourd’hui de l’imposante architecture de leur assemblée nationale, le Palais Bourbon, si au 18eme siècle le roi d’alors en avait confié le financement et la construction à des Russes? Clairement, le régime cinquantenaire de Lomé fait preuve d’un pauvre jugement, d’une inconscience inqualifiable en acceptant l’offre de la Chine pour les nouveaux quartiers généraux des institutions du pays. Hier, en 2000, c’était la présidence de la République, Aujourd’hui, l’immeuble de l’Assemblée nationale. Nos dirigeants, ceux de l’exécutif et du législatif réunis, en bloc, ont dévié de l’idéal des pères fondateurs qui voulaient faire du Togo une une nation fière et digne, l’or de l’humanité. Le RPT/UNIR pense- t-il avoir réalisé un gain en installant l’assemblée dans laquelle il est majoritaire dans un bâtiment ultra moderne bâti à 90% par les Chinois? La réalité est que notre pays a énormément perdu dans tous les domaines qui méritent une sérieuse attention. Un pays qui vole de revers en revers pour devenir totalement méconnaissable. Aucun effort pour inverser la perception négative du Togo et des Togolais par les autres nations. Comment peut-il en être autrement avec une gouvernance calamiteuse et peu ingénieuse que celle de Faure Gnassingbé! Le résultat, c’est la pérennisation des manipulations politiques, du siphonnement économique par l’Occident et ses valets locaux. Quand nous Togolais nous comportons en éternels assistés, quand nos dirigeants passent le plus clair de leur temps à piller l’état, à s’accrocher de toute leur force au pouvoir et à mendier à tous les coins du globe au lieu d’organiser ce peuple travailleur qu’est le peuple togolais à produire des richesses, comment voulons-nous qu’un jour le Japonnais Ban Ki-Moon ou l’Américain Obama n’intime à notre société l’ordre de légaliser l’homosexualité, cette pratique abominable qui, au regard de nos us et coutumes africaines, est l’une des pires perversités. La satisfaction d’un besoin crée toujours un autre besoin. Quand leTogo recourt à l’argent et l’ingénierie chinois pour la construction du batiment devant abriter son assemblée nationale, il va sans dire que bientôt, pourquoi pas, ce sera l’apprentissage du mandarin dans nos écoles au lieu du Kabyè et l’Ewé. Voilà où nous amène le cruel déficit de leadership, le manque criard de vision et l’insouciance caractérisée au sommet de l’état. Claironner la souveraineté nationale en périodes électorale et, entre deux scrutins, déployer la passion de l’assistanat, ce sont-là deux positions antinomiques. C’est, paradoxalement, la chose la plus difficile à comprendre dans notre fichu de pays, un territoire propice à toutes les transactions mafieuses d’où partent de gigantesques flux financiers douteux. La rumeur étant devenue clameur et vouloir raisonner des entêtés étant une gageure hazardeuse voire dangereuse au Togo, la Chine va abriter les députés togolais. Rien ne fera reculer le RPT/UNIR. Maintenant , s’il reste encore un peu de dignité à ce parti, il doit demander à son chef, Faure Gnassingbé, de prendre trois (3) actes majeurs qui seuls, pourraient apaiser les blessures faites à l’orgueil national par ce cadeau chinois. Il s’agit de choisir le mois d’Octobre pour inaugurer le nouveau bâtiment de l’Assemblée, le baptiser “ Palais du 14 Octobre” et, dans le discours de son inauguration par le chef de l’état, annoncer le retour à la constitution de 1992, celle qui avait été plébiscitée le 27 Septembre 1992 et promulguée en loi par le général Eyadéma, le 14 Octobre de la même année. Un rêve? Peut-être. Mais qui peut dire si dans le futur, lorsque le Togo sera une vraie démocratie, ce batiment venu de Chine ne sera pas affecté à autre chose que d’abriter le parlement de la République togolaise! Kodjo Epou L'AUTEUR Kodjo Epou Washington DC USA
Le Bénin enterre, cette semaine, un des fils du continent qui peuvent revendiquer une place sur les pages glorieuses de l’histoire d’Afrique : Mathieu Kérékou. Il a désormais valeur d’exemple. Pour la simple raison qu’il fut l’un des rares chefs d’état africains à comprendre qu’aucune condition humaine ne peut être éternelle. Dans cette Afrique où la plupart des dirigeants, mus par l’idolâtrie de l’argent public qu’ils amassent sans retenue sont devenus, certains des loups cruels et d’autres de vulgaires pyromanes, il est nécessaire que le legs moral de Kérékou s’étende, et même s’impose, pour devenir une charte continentale irréversible ? Fervent adepte du marxisme-léninisme, le général putschiste Mathieu Kérékou s’etait anamorphosé en sage absolu, en sage ultime. Du dictateur marxiste, il était devenu un grand démocrate pluraliste, un peu Dumbledore, un peu Severus Snape, figures à la fois honnies et adorées d’Harry Potter. Il a réconcilié une nation, lui a révélé sa grandeur de laboratoire de la démocratie en Afrique francophone. Par les temps qui courent où l’épidémie des “troisième mandats” se répand comme une trainée de poudre, Kérékou devient un héros, un grand homme d’état qui doit inspirer les partisans éhontés des “démocraties de partis uniques”. Kérékou a changé le destin de son peuple. Après avoir soumis, au nom de la république populaire socialiste du Bénin, sa création, ses opposants aux enfers de l’exil ou de la prison. Mais il avait fini par comprendre qu’il était un mortel et non un demi-dieu, un Béninois comme les autres et non un super homme craint et vénéré. La sage avait compris que le seul remède qui peut sauver le continent noir du naufrage des guerres civiles et des coups d’état c’est-à-dire la solution principale pour chacun de ses pays essentiellement fondés sur des valeurs tribales, reste le principe d’une démocratie alternante qui suppose l’acceptation de l’autre, la cohabitation harmonieuse des différences politiques. Maintenant il est parti. En paix. Dans son propre pays et non en terre d’exil, suscitant une cascade d’apologies partout en Afrique. Les femmes et les hommes du Bénin, en jetant un regard sur le marécage boueux et puant dans lequel baignent leurs voisins de l’ouest, doivent se sentir redevable à l’illustre disparu, le père de leur démocratie. Le Commandeur restera dans l’imaginaire de tous les Béninois, de tous les Africains. En effet, après deux mandats présidentiels, il s’est retiré. Est-il un modèle? Il ne l’aura pas démérité! Surtout lorsqu’on le mesure à l’aune de certains de ses pairs, notamment le général Eyadéma, qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour mettre à feu et à sang leur propre pays dans le but de conserver le pouvoir. Aujourd’hui, pour les hommes politiques béninois comme pour les citoyens lambda du continent noir, le nom de l’illustre disparu peut sonner comme un nom commun. Qu’est-ce que c’est un (e) Kérékou ? Rien d’autre que la modestie et l’humilité, la grandeur d’esprit et l’effacement de soi. Des valeurs qui concourent au respect, par les dirigeants, des espaces de liberté et de démocratie de leurs peuples. Vivre une vie paisible d’ancien président de la république, mourir d’une mort digne, parmi les siens, n’est-ce pas plus agréable et plus honorable que les comptes gonflés d’argent volé déposés dans les pays du Golfe? D’ailleurs, au palmarès de l'intégrité, ce Prince des monts de Kouarfa non loin de Natitingou manque sincèrement de concurrents. Les balances comparatives sont délicates à manier. Le Grand Kérékou, un fier Africain, n’avait nullement senti le besoin de se faire ériger châteaux et appartements luxueux dans Paris ou ailleurs en Europe. Sans doute qu’après avoir conduit d’une main de fer pendant 19 ans son pays vers les abords de la désespérance, sa modestie s’est développée sans faux- semblant. Son Patriotisme était nu, son discours mesuré, sans litote. Durant ses deux mandats post-conférence nationale, Kérékou tirait la légitimité de son pouvoir et sa popularité de son peuple et non d’aucune capitale occidentale. Il n’avait pas cherché à manipuler l’opinion avec l’organisation d’un simulacre de référendum en vue d’obtenir de son peuple – un peuple imaginaire bien entendu – un OUI fictif qui lui accorde un troisième mandat. Quand on dit souvent qu’un seul homme, dans une nation désespérée, peut faire la différence, Kérékou est un bel exemple. L’homme qui sait céder la place s’en va. Laissant derrière lui un Bénin en paix, une démocratie et des institutions en pleine croissance qui se perfectionnent non pas au quartier général du parti au pouvoir ou, moins encore, au camp militaire mais à l’Assemblée Nationale. Cette fois-ci, le caméléon tire sa révérence. Définitivement. C’est triste! Alors que l’Afrique a plus que grand besoin d’un nombre croissant d’anciens présidents de la trempe de celui que le Bénin entier pleure, force est de constater, douloureusement, que le continent n’a à la place du désormais célèbre Kérékou, que de lugubres Adolf noirs accrochés de toutes leurs forces au pouvoir. C’est doublement triste! Kodjo Epou Washington DC USA
C'est bon a savoir: Madame Bella Sika Kabore, la Nouvelle premiere Dame Bukinabe est une Togolaise de la famille VOVOR Derrière un grand homme se cache une grande dame », dit l’adage populaire. Réputé homme de consensus, travailleur, intègre, homme d’Etat, banquier et gestionnaire confirmé, le candidat du Mouvement du Peuple et le Progrès (MPP), Roch Marc Christian KABORE est aussi un bon père. Dans son engagement politique, il bénéficie du soutien inestimable de son épouse, Sika Bella KABORE. Femme au cœur d’or, madame Sika Bella KABORE est juriste de formation. Madame KABORE est l’heureuse mère de trois enfants et adore tout aussi ses petits-fils et petites-filles. Sensible au respect et à la promotion des droits de l’Homme, elle s’investit depuis plusieurs années pour la cause de la femme et des enfants. Elle a fondé en 2006, une association d’aide à la santé préventive dénommée « KIMI ». En langue dioula, KIMI signifie parapluie, en sens large protection et prévention. L’Association dispose d’un bilan largement positif dans la promotion de la santé maternelle et infantile au Burkina. En dépit du succès que son association connaît à travers provinces et villages au pays des Hommes intègres, Sika Bella KABORE se distingue par sa discrétion dans l’action. Sika Bella KABORE partage la vision sociale de Mahatma GANDHI. Dans le domaine politique, Madame KABORE est tout aussi efficace que discrète. Elle est adepte de la paix et de la liberté. Visionnaire, proche des femmes rurales et des couches défavorisées, celle qui s’apprête naturellement à enfiler « le tailleur » de première Dame du Faso demeure une femme de conviction et d’action.
Le Burkinabé ont voté. Dimanche. Des urnes, à moins de 24 heures de la clôture des bureaux de vote - je dis bien a moins de 24 heures après la fin du vote - est sorti un vainqueur. Roch Marc Christian Kaboré. En direct à la télévision c'est-à-dire en temps réel. Son principal rival, Zéphirin Diabré non seulement a appelé le gagnant, il s’est déplacé à son quartier général pour le féliciter de vive voix. Quelle classe politique compétence et patriotique! Quel magnifique peuple burkinabé! Pourquoi pas chez nous? Doivent se demander les Togolais. Hommes et femmes, Vieux et jeunes. La réponse, peu honorable, nous couvre de honte, nous rend petits et arriérés. Et, pour la trouver, cette réponse, nous devons, chacun de notre côté sonder nos consciences. Le Burkina en tout cas vient de conclure, au profit de tous ses enfants, une palpitante Révolution qui a définitivement sifflé la fin d'une vieille monarchie aux raclures totalitaires. Les vrais acteurs de cette fabuleuse histoire burkinabé qui fera sans aucun doute date dans les annales, les voici, sur ces deux images ci-dessous. Ce sont les gens d'en -bas qui font ceux d'en-haut. C'est ainsi que cela se passe en démocratie. Kodjo Epou Washington DC USA

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