Visages d'Afrique : Une alternance politique par les urnes au Tog...
Written by Bill Emile DavolkAlors que certains appellent au boycott, le Front Tchoboé et les ODDH mobilisent le peuple pour dire NON à la parodie d’élection prévue le 15 Avril prochain. Faure Gnassingbé qui postule à un troisième mandat rassure que le scrutin sera libre et transparent et Jean Pierre Fabre promet remporter une brillante victoire au soir de l’élection.
Les Etats-Unis commémorent les 50 ans de leur «Bloody Sunday»
Written by AdministratorLes Etats-Unis commémorent ce samedi 7 mars leur « », un dimanche sanglant qui a endeuillé le pays voilà exactement 50 ans, le dimanche 7 mars 1965. A Selma dans l'Alabama, malgré les lois mettant fin à la ségrégation, les autorités refusaient à l'époque d'enregistrer les électeurs noirs. La manifestation pacifique organisée ce jour-là sera finalement réprimée dans le sang. Barack Obama, son épouse Michèle et leurs deux filles vont participer à cette marche, en compagnie des manifestants de l'époque.
Avec notre envoyée spéciale à Selma, Anne-Marie Capomaccio
Selma est en ébullition depuis deux jours. La venue d'un président des Etats-Unis dans la petite ville est un évènement en soi, mais la présence du premier président noir de l'histoire du pays sur le pont Edmond Pettus, à l'endroit même où les policiers ont chargé sur les manifestants il y a 50 ans, est un symbole que chacun, dans la communauté noire, veut immortaliser.
Âgée de 87 ans, Della Bryant est une militante pour les droits civiques depuis les années 1940. Elle sera dans la tribune d'honneur et n'a pas l'intention de se contenter de commémorer la victoire de 1965. « On célèbre les 50 ans ! Mais nous reculons ! », regrette-t-elle. « C'est ce que je vais lui dire. Nous repartons en arrière et vous ne le réalisez peut-être pas !»
Elle fait bien sûr allusion à la ville de Ferguson, qui connaît depuis l'été dernier des émeutes récurrentes, après qu'un policier a tué le jeune Michael Brown. Deray McKesson arrive lui-même de Ferguson avec l'espoir que Barack Obama prenne clairement position sur le problème racial qui, selon lui, n'est pas réglé aux Etats-Unis. « Il y a une ébullition qui traverse le pays, les gens manifestent et sont en colère. La police tue des Noirs dans toute l'Amérique et donc j'espère qu'il ne va pas passer sous silence cette réalité. »
Deux Afro-Américains sur cinq sous le seuil de pauvreté
La région de Selma est l'une des plus déshéritées des Etats-Unis. C'est une bourgade où, de l'avis de tous, on assiste a une « reségrégation » sociale. Dans ce comté, 40% des Africains-Américains vivent sous le seuil de pauvreté.


Linda Lowery a 64 ans. Mais le 7 mars 1965, elle était l'une des plus jeunes manifestantes de la marche pour le droit de vote, sur le pont Edmond Pettus de Selma. « A cette époque, je pensais que les choses allaient changer pour nos parents, s'ils avaient le droit de vote », se souvient-elle. La jeune Linda avait entenduMartin Luther King prêcher dans la petite église baptiste de son quartier. L'éloquence du pasteur avait réveillé en elle des souvenirs douloureux. « La première fois que j'ai compris la ségrégation, j'avais sept ans. Ma mère est morte et j'ai entendu les adultes expliquer que si elle n'avait pas été Noire, elle aurait survécu. Sous-entendu : elle aurait pu aller à l'hôpital des Blancs. »
C'est ainsi que Linda est devenue militante, à 14 ans. L'adolescente sera grièvement blessée sur le pont. Ses cicatrices réveillent, les jours de pluie, de bons et de mauvais souvenirs. Car pour Linda, les manifestations de Selma ne rappellent pas seulement la violence des suprématistes blancs. Le Pont Edmond Pettus est aussi le lieu où elle a rencontré celle qui est aujourd'hui encore sa meilleure amie. Une jeune californienne blanche, qui avait répondu à l'appel de Martin Luther King.
Annonces concrètes
Tout le monde à Selma met l'accent sur les disparités sociales. L'égalité des droits, cela ne suffit plus, dit-on ici. La population attend non seulement une prise de position de Barack Obama sur le sujet, mais des annonces concrètes, sur l'éducation et l'économie. Ce discours de Selma est donc une sorte d'examen de passage pour le premier président africain-américain.

On s'attend à une grande émotion, 50 ans après la violente répression de la manifestation, un demi-siècle après le passage de la loi qui a obligé les Etats du Sud à respecter le droit de vote des Noirs. Et cela n'a pas été facile, car la résistance des suprématistes blancs a été forte.
Pour beaucoup d'anciens qui étaient sur le pont Edmond Pettus en 1965, « si Barack Obama est à la Maison Blanche, c'est grâce au courage de ceux qui ont manifesté. Si Barack Obama est président, c'est grâce aux marcheurs de Selma. »
Le Togo de FAURE GNASSINGBE en ce 21eme siècle
Written by AdministratorTogo: Quand le rappel de « pas de réformes, pas d’élection » fai...
Written by Bill Emile DavolkVisiblement les responsables de l’Alliance nationale pour le changement (Anc) n'acceptent pas qu’on leur rappel un slogan longtemps clamé lors des manifestations de rue. Désormais, « pas de réformes, pas d’élection » n’est plus en odeur de sainteté dans ce parti.
Nigeria: nouvelles exactions de Boko Haram dans l’Etat de Borno
Written by Bill Emile DavolkAu Nigeria, c'est le village de Najba, dans l’Etat de Borno, qui a été incendié par les jihadistes dans une nouvelle attaque meurtrière menée mardi. Selon des témoins, on dénombre au moins 68 morts dans ce nouveau raid. Par ailleurs, le groupe islamiste a rassemblé des troupes dans la localité de Gwoza, également dans l'Etat de Borno, et a exécuté de nombreux habitants.
Il y a deux types d'opposants au Togo: ceux qui luttent pour l...
Written by Dany Ayida
Les deux ne sont pas absolument conciliables dans notre contexte. Personnellement, je me reconnais plus dans la première catégorie. Car je ne puis raisonnablement comprendre que l'on puisse accéder démocratiquement au pouvoir dans un système qui est profondément antidémocratique...
Avec le scrutin du 15 avril, on reconnait assez aisément les deux tendances de ces oppositions (que l'on a toujours voulu contraindre dans un ménage forcé).
La seule mission qui vaille aujourd'hui, c'est la mobilisation pour le changement démocratique. C'est insensé de croire que cela passe par les urnes, puisque nous nous sommes administré la preuve contraire à plusieurs reprises, depuis 1993, avec à la clé des centaines de morts et des milliers d'exilés.
Et quand le Clergé catholique togolais ose nous inviter à une sorte d'hibernation par la prière pour cette élection, je me sens de plus en plus mal dans ma citoyenneté (autant que je suis blessé dans ma catholicité!).
Chers concitoyens, osons voir les choses autrement. La crise de la pensée cause plus de dégât que la médiocrité de nos leaders.
J'ai décidé de ne plus me taire. J'organise dans quelques jours des conférences au pays sur ces questions.
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Togo - La Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH) à travers un communiqué rendu public ce 04 mars s’est prononcée sur la situation sociopolitique qui prévaut au Togo ces derniers mois. Celle-ci marquée par les grèves a répétition avec pour point d’orgue les manifestations d’élèves dans les rues et le renvoi des malades des centres de santé, inquiète au plus haut point l’organisation de défense des droits de l’homme. La LTDH en tient pour responsables, les premières autorités du pays notamment le Premier Ministre à qui elle demande ni plus ni moins de rendre son tablier. Lisez plutôt.
DECLARATION
LA LTDH EXPRIME SON INDIGNATION FACE À LA CONSTANTE DÉGRADATION DES SECTEURS ÉDUCATIF ET HOSPITALIER ET DEMANDE LA DÉMISSION DE M. AHOUMEY-ZUNU, PREMIER MINISTRE ET MINISTRE DE LA SANTÉ, DES MINISTRES DES ENSEIGNEMENTS PRIMAIRES ET SECONDAIRES ET DE LA FONCTION PUBLIQUE
Depuis quelques semaines déjà, la grogne sociale a atteint une étape non acceptable avec une dégradation aiguë et systématique des activités dans les centres éducatifs et hospitaliers. Les apprenants sortent massivement dans les rues depuis lundi jusqu’à ce jour, et on note dans leurs rangs des blessés graves. Les familles sont obligées de repartir avec leurs malades soit à la maison, soit dans des centres de santé privés si elles en ont les moyens.
Cette situation a été observée sur toute l’étendue du territoire nationale et partout où elle est allée, la Cellule Enquêtes et Investigations de la LTDH a été alarmée de voir des familles venir chercher et/ou repartir avec leurs patients, et plus détressant, ceux qui se trouvent dans un état agonisant.
La LTDH impute toute la responsabilité de cette situation délétère au gouvernement qui d’abord a, à travers la voix de son Chef, le Premier Ministre AHOUMEY-ZUNU, adopté une attitude de mépris et d’arrogance à l’égard des travailleurs, ensuite sorti un communiqué, relayé par ses Ministres, pour menacer de licenciement les travailleurs qui observeraient le mouvement de grève.
La LTDH dénonce cette attitude du gouvernement qui a opté de financer les élections sur fonds propres, après avoir refusé de faire les réformes démocratiques exigées par le peuple, et maintenant incapable de faire face aux contraintes sociales les plus impérieuses.
La LTDH demande en conséquence la démission de M. AHOUMEY-ZUNU, en sa double qualité de Premier Ministre, Chef du gouvernement et Ministre de la Santé, ainsi que des Ministres des Enseignements Primaires et Secondaires et de la Fonction Publique.
Face à l’incapacité notoire du gouvernement, la LTDH demande au Président Faure Gnassingbé de prendre personnellement à bras le corps la question des travailleurs pour y apporter des solutions appropriées, afin d’éviter que la situation ne pourrissent d’avantage.
Fait à Lomé, le 04 Mars 2015
Le Président,
Maître Raphaël N. KPANDE-ADZARE
Alberto Olympio : Mon seul crime est d'exiger la lumière sur les...
Written by Bill Emile DavolkAlberto Olympio sort de son silence et parle!
"Le Togo est un pays particulier. On y apprend diverses raisons de sa "future arrestation" dans la presse et par sms avant de savoir exactement ce qui nous ait reproché. Au delà de l'intention qui me surprend peu, je suis étonné de constater qu'on puisse encore penser qu'en 2015 ces méthodes d'un autre âge suffiront à évincer un adversaire devenu vraisemblablement gênant . Les prisons sont pour les criminels, pas un garage au service de la machine politique. Pour m'enfermer il faudra prouver que j'en suis un. Je suis prêt à passer le test.