Zoom News (388)
Quels sont les passeports africains les plus forts ?
Written by AdministratorParmi les pays africains, c'est le passeport de l'Afrique du Sud qui permet d'obtenir le plus de visas gratuitement dans le monde. Le Sud-Soudan arrive en dernière position du classement.
Dans un aéroport, il y a toujours deux catégories de voyageurs. Les privilégiés, qui grâce à leur passeport franchissent le contrôle aux frontières en l'espace de quelques minutes, et les autres, qui patientent longuement pour se faire tamponner le visa nécessaire à leur entrée dans le pays concerné. Il n'y a pas toujours de justice, et en Afrique les citoyens des 54 pays qui composent le continent n'ont pas tous les mêmes droits selon leur passeport. Loin de là.
Le site Passport Index a établi un classement des "passeports les plus forts", selon le nombre de visas gratuits qu'il est possible d'obtenir avec chacun d'entre-eux. Le Royaume-Uni et les Etats-Unis occupent le premier rang de ce classement mondial avec 147 "free visa".
Les pays africains, eux, arrivent très loin. C'est l'Afrique du Sud qui trône en première position, mais seulement au 41e rang avec 84 visas gratuits. Mais compte tenu du fait que beaucoup de pays se classent à égalité, le pays de Nelson Mandela ne pointe en réalité qu'en 79e position. Derrière, la Guinée (42e rang du classement et 81 visas) et le Sierra Leone (49e rang, 69 visas) complètent le podium africain. En bas de l'échelle, les citoyens du Sud-Soudan sont les moins bien lotis avec seulement 28 visas gratuits. Leur pays, le dernier a avoir obtenu son indépendance en Afrique, se classe au dernier rang du classement de Passport Index aux côtés des Territoires palestiniens, les Îles Salomon ou la Birmanie.
Consultez le classement complet sur le site Passport Index.
Togo: Le rapport de l’OIF sur le fichier électoral est-il à la foi...
Written by Bill Emile DavolkEditorial de Fenêtre sur l’Afrique du 11 Avril 2015 sur radio Kanal K en Suisse
Ca y est ! Après le rapport mitigé de l’OIF sur le fichier électoral, tout est fin prêt pour l’organisation de la présidentielle de 2015. Ainsi donc la campagne électorale au Togo a-t-elle démarré hier vendredi 10 avril à 00 heure.
« Guides aveugles, qui filtrez le moustique, mais avalez le chameau! »1
C'est Jésus qui apostrophait ainsi, bien sévèrement, scribes et pharisiens hypocrites, qui font toutes leurs œuvres pour être vus des hommes, pour être salués, loués, gratifiés de titres de maîtres par-ci, de docteurs par-là...,ceux qui«nettoient le dehors de la coupe et du plat, alors qu'au-dedans ils sont pleins de rapine et d'intempérance » ( verset 25).
Les effets d'annonce, pourvu qu'ils permettent à nos dirigeants politiques de se maintenir sur la scène publique, voilà bien ce qui nous reste. Beaucoup de leurs actes et discours n'ont pas d'autres mobiles.
En effet, quand, comme dans la crise togolaise qui dure au moins depuis 1990, ceux qui ont la prétention de guider le peuple ont déjà avalé le chameau, que leur reste-t-il à faire? Filtrer le moustique pour donner le change, pour donner l'impression qu'ils servent à quelque chose, qu'ils défendent toujours la cause du peuple togolais? Point n'est besoin de définir ici le chameau, avec ses bosses, sa graisse, ses énormités. Ce que nous savons tous est que le chameau n'est pas encore digéré, que sa chair, sa graisse, ses os, ses poils nous constipent tous, que nous étouffons de cette chose indigeste, que certains en ont la diarrhée, que, hormis ceux qui se délectent encore de sa viande, nous en avons tous le dégoût, que nous trouvons répugnant de continuer, même à y toucher. Cependant, il y en a parmi nous qui ont pris l'habitude de la consommation du chameau, à tel point qu'il leur est aujourd'hui difficile, voire impossible de cesser d'en manger et qui crient, réclament :
« La viande! La viande! La viande! » comme la foule, tout excitée et gesticulant, dans La Tortue qui chante2
Ils sont engourdis, alourdis, à force d'être constipés, parfois vomissent, mais ne renonceront, pour rien au monde à la consommation du chameau. Au contraire, ils veulent vanter ses vertus, servir ou vendre sa viande à tous comme la meilleure du monde !
J'ai écrit une série de sept articles sur le vertige, non seulement celui que j'éprouve journellement en pensant à l'état du Togo, mais aussi celui qui fait tourbillonner la tête à des millions de Togolais, les empêche de dormir. Pour ne prendre que l'exemple de la diaspora togolaise, quand je me pose la question de savoir comment des dirigeants responsables qui prétendent s'occuper du destin de tous les Togolais, unir tous les Togolais, aient pu admettre que près d'un million de citoyens que cette question taraude, qui n'ont rien fait pour mériter ce sort, soient privés de leurs droits civiques, il n'y a que deux réponses possibles :
-soit que la Constitution togolaise ne reconnaisse plus aucun droit aux citoyens résidant à l'extérieur,
-soit qu'il n'y ait rien de tel dans la Constitution togolaise, mais que les dirigeants actuels, qui n'ont en fait pas besoin de constitution pour assouvir leur soif, pour atteindre leur objectif unique de confiscation du pouvoir, se moquent bien de la diaspora.
Une telle réflexion relèverait de la logique la plus élémentaire.
Le plus curieux, c'est que ces dirigeants, je veux dire ici ceux de l'opposition, n'hésitent pas à recourir aux soutiens des Togolais de l'étranger pour prendre part aux élections!
Et, comment ne pas penser que, se moquant d'une partie si importante de la population du Togo, ils se moquent de l'ensemble des Togolais?
Si nous réfléchissons bien sur ce que ce système nous fait avaler et veut nous faire avaler encore, il n'y a ni constitution, ni institution, ni scrutin, ni concertation, ni dialogue qui aient quelque importance, quelque sens même au Togo. C'est en vain que nos politiciens se laissent entraîner dans le piège du juridisme stérile. Ce n'est pas cela qui sauvera le Togo( a-t-on déjà oublié le mouvement ou plutôt le slogan qui avait tant agité nos populations, « Sauvons le Togo?“). La seule chose qui importe pour le régime est le pouvoir et les tenants du pouvoir sont prêts, avec arrogance quand ils en ont la possibilité, avec un semblant de concertation avec les autres Togolais qui constituent la majorité réelle du peuple, à tout faire pour conserver ce pouvoir.
On a convoqué les prétendus députés à l'assemblée nationale. Pourquoi donc ? Pour filtrer le moustique! Peut-être tout l'intérêt du moustique est-il qu'il bourdonne. Et, l’entendant bourdonner, nous nous flattons de justifier notre existence.
C’est tout comme on appelle les citoyens à se rendre aux urnes. Tout comme on avait appelé hier les populations à d'autres prétendues consultations, les politiciens à d'autres semblants de tables de négociation, cadres de dialogues, supposés accords. L’objectif, personne n’en doute est le même : comment faire pour que le pouvoir reste aux mains du même clan? Ayant avalé le chameau pendant des années, des mois, que peuvent-ils faire aujourd'hui?
Que ces soi-disant guides, aveugles, nous demandent comment ils ont avalé le chameau et nous le leur dirons : crimes, meurtres, fraudes, mensonges et fourberies de toutes sortes ont pris dans notre pays un goût délicieux, enrobés de saveurs artificielles de postes de ministres, de députés, d'enrichissement et nos guides les ont avalés depuis des années et ils sont encore prêts à en avaler.
Mais, étaient-ils vraiment aveugles ou ne voulaient-ils simplement pas voir? Je pencherais plutôt pour le premier cas : aveugles, n'ayant pas une véritable vision d'avenir pour la nation, aveugles ou aveuglés par l'énorme chameau, les avantages qu'ils croyaient pouvoir tirer de la consommation de sa viande, de sa graisse, de la succion de sa moelle épinière, ils se sont jetés dessus.
A moins d'un mois de ce que dans notre pays on veut encore appeler « élection présidentielle », nos « honorables députés » sont appelés...à quoi? Le savent-ils au juste? Simplement, recommencer à donner de temps en temps un coup de torchon au dehors de la coupe et du plat remplis de rapine et de fourberies ! Que vont-ils pouvoir faire, les « honorables » que pendant des années, au moins dix ans, ils n'ont jamais eu l'occasion, le temps, le pouvoir réel, la volonté, les mains libres de réaliser? Filtrer le moustique ! Le tourbillonnement, l’errance, comme manière d’être !
Soyons sérieux! Si au moins, pour une fois, les politiciens qui se disent de l'opposition pouvaient saisir l'occasion pour dire un non unanime et catégorique, mais bien réfléchi qui serait le commencement, le déclenchement de ce que le peuple togolais attend depuis des décennies, à savoir le rejet définitif du chameau.
Allez donc, Mesdames, Messieurs les députés, encore une fois filtrer le moustique.
Sénouvo Agbota ZINSOU
1La Bible, Matthieu 23, 24
2Saz La Tortue qui chante, éd. Hatier 1987 et 2002
10 JOURS POUR AMUSER LA GALERIE, MAIS AUSSI 10 JOURS POUR RÉUSSIR L...
Written by Bassirou AYÉVAUn des acteurs de première heure de la lutte pour l'éradication de la dictature du père, l'ex- Coordinateur général du M05 (Mouvement Patriotique du 5 Octobre,) Bassirou Ayéva, rompt le silence devant ce qu'il appelle "la mascarade électorale..." qui se prépare. Pour lui, le report de 10 jours a été accepté par le régime pour amuser la galerie. Mais l'opposition a maintenant le devoir d'en profiter pour réussir l'impossible...
10 JOURS POUR AMUSER LA GALERIE, MAIS AUSSI 10 JOURS POUR RÉUSSIR L...
Written by Bassirou AYÉVAUn des acteurs de première heure de la lutte pour l'éradication de la dictature du père, l'ex- Coordinateur général du M05 (Mouvement Patriotique du 5 Octobre,) Bassirou Ayéva, rompt le silence devant ce qu'il appelle "la mascarade électorale..." qui se prépare. Pour lui, le report de 10 jours a été accepté par le régime pour amuser la galerie. Mais l'opposition a maintenant le devoir d'en profiter pour réussir l'impossible...
La complexité même du cas togolais fait que, dans tous les rendez-vous électoraux, le qualitatif voulu se confond toujours avec le quantitatif détourné. L’intensité de ces moments fait ainsi que chaque vote en vient à exprimer et à communiquer le drame du présent, et surtout la volonté inébranlable de s’en affranchir définitivement. Comme en avril 1958, avril 2015 n’échappe pas à cette loi : la liberté n’abdique pas au Togo, particulièrement face à toutes les tentatives de détournement de la volonté populaire, du fichier électoral délibérément corrompu au mode de proclamation des résultats toujours opaque, en passant par les assauts répétés des adeptes du boycott et du retrait. Malgré tout cela, et après la déroute de toutes les promesses de réformes devant mener à la transparence acceptable à tous, plus aucune improvisation politique n’est acceptable au Togo. Vivement, l’alternance réconciliatrice!
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Chronique de Kodjo Epou: Une belle leçon de démocratie venue du Nig...
Written by Kodjo EpouLes nigérians ont voté. Des urnes, un nouveau président, Muhammadu Buhari, est sorti vainqueur. En direct à la télévision. Le président sortant, Goodluck Jonathan, décroche le téléphone et félicite son rival. Quel civisme ! Quelle grandeur d’esprit ! Le Nigéria vient d’ajouter une pierre de plus à l’édifice de sa démocratie, à la satisfaction du monde entier. Pas si loin, le Togo est à la peine, régi par un système de type monarchique aux raclures totalitaires.
Chronique de Kodjo Epou : Le report de la honte
Written by Administrator
Pitoyable Togo ! Toujours avec ses mises en scène électorales saugrenues. Le léger report obtenu par la CEDEAO n’y changera rien. La réalité étant qu’il s’agit, chez nous, d’une féroce dictature de parti-état. Sous ce cruel système de filouterie, rien ne se fait sans qu’on ne manipule la norme admise dans une société, sans qu’on ne biaise, par le mensonge, les critères auxquels se réfère tout jugement. Imperturbable, l’autocratie des Gnassingbé poursuit son œuvre, avec ses éphémérides électorales de la honte, bloquant les voies d’accès à une résolution définitive de la crise togolaise.
On avait cru, quand Faure Gnassingbé avait créé son parti, UNIR, qu’il allait travailler ardemment à une décrispation politique qui pourrait faire avancer le Togo. Il n’en est rien ! Pendant dix ans, le principal responsable des hécatombes de 2005 a gouverné avec les mêmes pratiques monopolistiques de l’ancien parti unique, les mêmes lois anachroniques de tendance monarchique qui avaient rendu la démocratie togolaise particulièrement meurtrière. Face à une opposition hésitante, le jeune putschiste sans carrure ni personnalité présidentielles, aidé par un petit groupe d’officiers corrompus de l’ethnie kabyè, son ethnie, a réussi à installer un système de gouvernance opaque, fondamentalement clientéliste.
Aujourd’hui, la levée de boucliers attendue est devenue un mythe insaisissable et la révolution, un rêve impossible. Et pourtant, l’état, siphonné par les goinfreries du sommet, ronfle assez fort pour provoquer cette prise de conscience nationale libératrice. Ne dit-on pas que lorsque quelqu’un vous mord, il vous rappelle que vous avez-vous aussi des dents ? Les opposants ont passé leur temps à se quereller au lieu de parer au plus pressé et de saisir la gravité du danger que représentait le tyranneau en gestation. Les choses se sont compliquées au fil des ans, obligeant cette opposition à se contenter d’accompagner une monarchie monstrueuse par le biais de parodies électorales ruineuses qui dénient la République au Togo.
A l’avant-veille de la prochaine mascarade, le climat politique, naturellement, s’est davantage fané, les manipulations ont fleuri, rendant tout pronostic impossible, toute prévision aléatoire. La démocratie, sous la coupe de miliciens sponsorisés depuis les sommets de la hiérarchie militaire, continue de dérouler ses séquences, de prolonger l’attente des togolais qui aspirent de voir autre chose que les mêmes « bawarismes », les mêmes fripouilles à l’œuvre. L’attente sera longue, même vaine, si notre peuple, les yeux tournés vers le ciel, s’obstine à ne voir son futur qu’à travers d’hypothétiques élections, espérant que les prévisions les plus pessimistes vont d’elles-mêmes changer de trajectoire et que l’avenir, de lui-même, parviendra à s’affranchir de ses parenthèses atroces et douloureuses.
La confusion est telle que beaucoup de Togolais prennent leur vie de misère pour un bien-être, une fatalité. Il est aisé de croiser de hauts cadres de l’état, très appauvris, traînant de chétives silhouettes qui crèvent la dalle du dénuement, vous faire croire qu’ils mènent une vie normale. Aussi, les gens, chaque jour, meurent-ils à petit feu et, désespérés de la vie, vont rendre l’âme au fond de misérables lits bondés de cancrelats, dans de vétustes taudis de soin que les autorités leur font prendre pour des hôpitaux. La décennie écoulée n’a pas laissé des signes que cela change, que la prospérité renaisse de la misère ambiante.
C’est avec raison que la plupart des Togolais ont voulu voir en cette année celle du changement. Mais comme on pouvait s’y attendre dans cette république bricolée au jour le jour par une coterie de piètres individus viscéralement incompétents, 2015 a démarré sur un thriller, sur fond de violents passages en force dictés par la volonté de Faure Gnassingbé, le Kim Jong-Un togolais qui a passé ses années à talonner le mouvement réformateur avec ses relents autocratiques. Est-ce donc une fatalité ? Les tragédies sont-elles le passage obligé à toute émancipation? Est-ce forcément dans les douleurs extrêmes comme celles qu’endurent les Togolais que se dessine l’avenir des peuples, que se concrétisent les soifs de liberté et de dignité ? Interrogations cruelles, lancinantes. Le tableau ne porte aucune écriture de fierté, aucun motif d’espoir. Ce qui serait la seule bonne nouvelle pour les Togolais aujourd’hui, c’est la fin immédiate de ce régime qui a beaucoup de points communs avec le Nord Coréen qui assiège son propre peuple.
On doit se le dire franchement, ce président n’est pas à la hauteur du poste. Il n’est pas bon. En plus de son incompétence notoire, il a un cœur de pierre. Comment peut-il, avec tant de tares, conduire la nation vers des victoires. Son père, Eyadéma, bien que rude et abrupte, était mieux. Autrement, la chute de Faure Gnassingbé ne peut avoir que des répercussions bénéfiques tant pour le Togo que pour l’ensemble des pays de la CEDEAO. On comprend pourquoi l’institution régionale a dépêché à Lomé son président en exercice, le Ghanéen John Dramani Mahama, pour souffler dans les oreilles du putschiste son tort de vouloir organiser, le 15 avril, une “reélection programmée” avec un fichier électoral totalement miné. Néanmoins, la mission de la CEDEAO à Lomé a un air d’inachevée, malgré le mérite qu’elle a d’attester que le RPT/UNIR a bel et bien creusé dans le fichier électoral les trous de la fraude que les Togolais dénoncent. Le régime ayant de l’aversion pour tout ce qui est vrai et juste, tout ce qui est bon pour l’intérêt général, l’année 2015, comme les précédentes, ne va pas elle non plus poser les jalons d’un nouvel ordre politique, ou esquisser les contours d’une démocratie apaisée et porteuse d’espoirs. Le moins qu’on puisse dire c’est que le peuple togolais est de retour dans les fers. Et, bien malin est celui qui pourrait dresser avec précision le portrait de ce que sera ce pays dans le futur.
Cette élection présidentielle est une douloureuse aggravation de la torture morale à laquelle les Togolais sont soumis, torture dont les blessures, déjà bien profondes, vont sans doute mettre de nombreuses décennies à guérir. Les éternels négateurs de l’évidence conglomérés dans RPT/UNIR confondent le parti présidentiel à l’état. Trop corrompu pour comprendre que la politique doit être faite au profit des populations et non au profit d’un clan, le club n’a plus rien à offrir au peuple en dehors de ses élections bancales qui perpétue l’oppression. N’est-il pas bien bizarre cet Etat de Droit où les agendas du parti gouvernant ont toujours la primauté sur les règles fondatrices de la République ? Finalement, le Togo poursuit inexorablement sa descente aux enfers pendant que les rêves de ses citoyens s’évanouissent, sans que d’autres s’éveillent.
Le pourrissement s’élargit et quand ça va exploser, la France, les Occidentaux et tous ces pays de la CEDEAO terrés dans une naïveté déconcertante et dans une sournoiserie florentine vis-à-vis des monarchistes du RPT/UNIR se contentant de timides paroles face au sinistre tableau togolais, vont s’arracher les cheveux pour n’avoir pas compris assez tôt que trop d’attentisme et de louvoiements ne pouvaient aboutir qu’à la montée du péril.
Kodjo Epou
Washington DC
USA